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L'invitation au voyage de Thierry Montoriol

Thierry Montoriol est journaliste avant que d’être écrivain. Mais l’amour qu’il porte aux mots, l’enthousiasme et la facilité avec lesquels il leur offre une force et une forme romanesques, ne laissent aucun doute sur son talent littéraire d’authentique conteur. Rencontré à Saint-Malo, au festival Etonnants Voyageurs, il évoque son dernier livre Le baiser de la tortue (Gaïa, 2016), transmet avec saveur sa passion pour la navigation et les récits historiques maritimes. L’écouter, c’est d’emblée, partir à l’aventure. Nul besoin de préparatifs, l’embarquement est immédiat et le plaisir, garanti !

Le 30/05/2016 à 08:30 par Cécile Pellerin

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Publié le :

30/05/2016 à 08:30

Cécile Pellerin

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CP. Comment êtes-vous devenu passionné de navigation maritime et auteur du genre ?

TM. Je suis passionné de navigation depuis toujours. J’ai appris à nager en même temps que j’ai appris à marcher, puis j’ai appris à écrire en même temps que j’ai appris à naviguer. Dans les cinq premières années de ma vie, sur une île dans le golfe du Morbihan.

Avant d’être auteur, je suis surtout lecteur du genre. Mes romanciers sont des auteurs comme Alexander Kent, C.S. Forester, éventuellement Patrick O’Brian et depuis plusieurs années, ces auteurs-là n’écrivent plus. Alors je me suis dit : si je ne peux plus lire ce genre de romans, je vais devoir les écrire moi-même.

CP. Pourriez-vous écrire autre chose ?

TM. Ah oui ! Cela fait trente-cinq ans que j’écris autre chose. Je suis journaliste. Ces dernières années j’ai écrit pour le Parisien le Point, le Magazine Bateaux. J’ai été grand reporter et j’ai eu la chance d’être envoyé à travers le monde pour ce magazine de voile prestigieux. Ce magazine a été vendu il y a plus de trois ans maintenant et, pour moi, s’arrêtèrent alors tous ces voyages aux frais de la princesse sur des bateaux somptueux. À ce moment-là, je réalise que j’en ai un peu assez de cette activité, mais, comme je ne peux pas m’empêcher d’écrire et comme mes auteurs préférés ont la manie déplaisante de s’arrêter d’écrire à un moment où j’ai encore plus de temps pour les lire,  je deviens donc écrivain du genre.

CP. Pourriez-vous, dire quelques mots sur votre nouveau roman « Le baiser de la tortue » ?

TM. C’est un roman à deux pattes, une intrigue policière dont le fondement et le dénouement sont de deux siècles antérieurs à l’enquête. Ce qui me permet d’insérer, dans cette enquête policière, le décor que j’aime le plus, celui de la marine à voiles, fin XVIIIe début XIXe siècle. À cette époque,  les décors, les paysages, les objets, les bateaux sont vraiment somptueux et très plaisants à évoquer. Plaisants à lire aussi, j’espère.

Pour que l’intérêt de mon histoire ne se limite pas au strict roman historique maritime, j’ai ajouté quelque piment (à la Vargas) en pénétrant également un genre plus populaire et plus élargi, celui du roman policier.

J’avais aussi envie de montrer que dans cet univers, que certains prétendent presque exclusivement  réservé aux hommes (et ils commettent là d’ailleurs une énorme maladresse en même temps qu’une injustice), les femmes étaient sacrément présentes, de façon parfois cocasse et plus savoureuse. Importantes sur les bateaux (à l’exclusion de la marine militaire) elles le sont restées d’ailleurs. Voyez Isabelle Autissier, par exemple.

CP. Un roman d’aventures maritimes, chez Gaïa c’est assez inhabituel, non ? Est-ce une volonté d’ouvrir ce genre littéraire spécifique à un plus large public ?

TM. Vous le savez certainement, ce n’est pas moi qui ai choisi. Un auteur choisit rarement son éditeur. C’est plutôt l’inverse. Grâce à une amie, les éditions Actes Sud ont accepté de parcourir mon manuscrit et, par je ne sais quelle cuisine interne ensuite, il s’est retrouvé entre les mains d’Évelyne Lagrange, éditrice chez Gaïa. J’étais absolument ravi, car je n’avais encore fait lire ni même envoyé mon manuscrit à personne. Trois semaines plus tard environ, je recevais un coup de fil de Gaïa.

C’est vrai, j’ai compris que ce n’était pas tout à fait leur ligne éditoriale, mais, à l’instar de certains récits publiés chez Gaïa, je fais voyager mon lecteur. Et dans l’espace et dans le temps.

CP. Votre roman « Le baiser de la tortue”  adopte une tonalité d’un autre siècle (XIXe — début XXe). Quelle était votre intention puisqu’une partie de l’histoire est contemporaine ?

TM. J’aime beaucoup la langue de cette époque, très différente de la nôtre, et je me suis appliqué pour tenter de retrouver notamment le langage des marins de cette période historique.

J’ai aussi la faiblesse de penser que dans la vie que nous menons tout est dicté par une forme de déterminisme assez puissant, quoique plus ou moins occulte, et que ce qui s’est passé, il y a  très, très longtemps, continue par bien des moyens  à influer sur la vie des gens que nous sommes aujourd’hui. Mon ton est là.

Et puis je trouve que juxtaposer deux époques autour d’un sujet central, cela offre pour celui qui l’écrit et j’espère pour celui qui le lit, une perspective assez séduisante. Mais c’est un espoir, pas une volonté.

CP. Ainsi, outre un vocabulaire maritime pointu, votre récit comporte un vocabulaire parfois suranné, parfois en rupture avec l’histoire elle-même, notamment celle qui se situe à l’époque actuelle. Ce style particulier, cette écriture soignée vous ont-ils demandé un long travail d’écriture (voire de réécriture) ? Comment avez-vous procédé ?

TM. Non aucun travail particulier sauf si l’on admet que la lecture d’auteurs de cette époque et sur ce registre-là, est un travail.

Lorsque je fais parler mes personnages avec le vocabulaire de l’époque parfois il m’arrive de le mâtiner un peu d’expressions d’aujourd’hui sinon le lecteur pourrait risquer de décrocher un peu.

Le vocabulaire maritime comme tous les vocabulaires corporatistes a quelque chose de merveilleux. Celui-là est très poétique. Les noms des objets sur un bâtiment à voile, c’est un torrent poétique, assez déroutant. Dépaysant, très exotique. Non seulement le langage de l’époque est beaucoup plus châtié et fleuri que le nôtre (et sans être lourd), mais le vocabulaire spécialement adapté à la marine est aussi très romanesque. Ce qui m’a imposé d’ailleurs un choix difficile. Pour ce roman,  j’ai eu moins recours à ce lexique particulier que lors de mon 2e roman « Sangs mêlés » où certains lecteurs avaient un peu décroché. Je laissais trop aller mon goût pour ce vocabulaire-là. Dans le « baiser de la tortue », un lexique de quelques pages est disponible à la fin du volume. Mon seul moyen (pour ne pas perdre le lecteur) était que l’action elle-même le guide sur la signification du mot. Mais cela n’est pas toujours facile.

CP. Derrière ce roman, se cache assurément  un travail de recherche historique minutieux et très érudit. Comment avez-vous procédé pour mêler avec autant de fluidité, faits historiques et faits imaginaires ?

TM. Alors ça, c’est très facile. Pour traduire des recherches en roman, ce n’est pas une grande difficulté. L’Histoire est souvent romanesque. Le plus difficile, c’est de distinguer parmi les informations recueillies lors de la recherche ce qui est fiable et ce qui l’est moins.

CP. Deux époques, l’une historique, l’autre contemporaine, mais paradoxalement, c’est la plus ancienne qui frappe et convainc par son réalisme. Comment expliquez-vous cela ?

TM. Sans doute parce que son grand âge inspire la curiosité et lorsqu’on lit un roman, on s’y attache, on s’y intéresse plus lorsque c’est la curiosité qui l’emporte sur le plaisir de lire. L’histoire est  assez ancienne, se passe dans un univers très mal connu, celui de  la marine à voile, exotique et étranger pour la plupart des gens. On trouve un pont assez facilement entre les deux.

CP. La force romanesque de vos personnages est d’ailleurs aussi plus convaincante chez les ancêtres de Kervilis ? N’existe-t-il plus de vrais héros ni de vrais aventuriers aujourd’hui ?

TM. Oh que si ! Dans mon métier, j’ai croisé pas mal de grands reporters qui sont de vrais aventuriers. Plus spécialement les photographes. Parce que ce sont les seuls qui ne peuvent pas écrire leur papier dans une chambre d’hôtel à l’abri des mitrailleuses et des différents dangers. Ce sont des aventuriers de l’information.

Ce ne sont plus les aventuriers que j’évoque dans mon roman. En parlant des personnages marins, il y a une vraie continuité entre les  aventuriers navigateurs à voile d’hier et d’aujourd’hui. Par contre, des aventuriers sur les bateaux à moteur, cela n’existe pas. Toute forme d’aventure, passant d’une époque à l’autre, ne s’est pas forcément amoindrie ni n’aurait même disparue. Ce sont juste les bateaux qui ont changé d’aspect. Mais pas le principe, il est resté le même. Pour les navigateurs d’aujourd’hui, il n’y a  sans doute plus cette dimension martiale.

CP. Votre duo d’enquêteurs surprend et amuse, entre Rouletabille et les Dupont (d), bien loin des policiers modernes en tout cas. Ce décalage est-il la marque nostalgique d’une littérature populaire d’aventures aujourd’hui disparue (cf. Alexandre Dumas) ?

TM. Oui. En fait elle n’a pas vraiment disparu parce que nous sommes encore nombreux à lire Alexandre Dumas et je lui réserve une véritable passion et admiration. Tous comme les personnages de Maurice Leblanc sont omniprésents dans mon voyage romanesque. À Rouletabille, je préfère de loin Arsène Lupin ou le comte de Charmerace. Je ne suis pas du tout nostalgique, mais, comme pour les romanciers maritimes qui ont cessé d’écrire et que j’aimais lire, Dumas et Leblanc ont eu la même fâcheuse manie d’arrêter de publier. Donc si j’ai envie de retrouver un tout petit peu des péripéties des personnages que j’adore, il faut désormais que je mette moi-même au charbon. Je suis obligé d’écrire si je veux continuer à lire ce qui m’intéresse.

CP. Votre histoire est à la fois exotique et régionale. Les descriptions de lointaines contrées sont aussi saisissantes et expressives que celles de la Bretagne. Ici ou ailleurs, les paysages sont très visuels, invitent au voyage. Sont-ils issus de voyages personnels ?

TM. Oui tout à fait. Aussi bien pour la Bretagne que pour les îles et les contrées lointaines. Rappelez-vous ! J’ai appris à naviguer en même temps que j’ai appris à écrire et nager en même temps que j’ai appris à marcher. Pour ce qui est de la Bretagne et de l’île aux Moines où se situent le décor de mon action, je connais quasiment par cœur chaque cm² de vagues, de courant et de côtes. Et comme je pratique la mer toute l’année je sais exactement comment les couleurs, les volumes changent, comment les paysages se transforment d’un mois sur l’autre.

L’autre volet, c’est mon métier qui m’y a propulsé. Les Antilles j’ai dû y aller trois, quatre fois, le Venezuela, j’ai dû croiser du côté de la baie de Paria dont je parle beaucoup, j’ai dû y pénétrer deux fois et une fois dans des circonstances assez spectaculaires (que j’évoque d’ailleurs) au moment où les torrents balaient toute la côte et font de ce grand golfe une espèce de compromis entre la mer et les torrents, avec des couleurs extraordinaires. Naviguer en labourant une mer rouge, cela m’est arrivé plusieurs fois.

Les endroits que j’évoque sont des endroits où j’ai beaucoup navigué, sur des bateaux très différents, mais toujours à voile. Donc je n’ai aucun mal à rendre compte de tels décors.

La mer a l’avantage d’être un paysage immortel, immuable, identique à hier. Au Venezuela comme dans le golfe du Morbihan si l’on navigue très tôt le matin, c’est comme naviguer au moment de la création du monde. Rien n’a changé depuis 20 000 ans.

CP. Il y a dans votre récit quelques explications ardues en matière de législation et de politique internationale. N’avez-vous pas redouté, à certains moments, d’égarer votre lecteur ?

TM. C’est d’autant plus difficile à comprendre qu’à l’époque la situation est particulièrement ambiguë, et même carrément déloyale. Je le dis, mais je n’ai peut-être pas assez insisté ou j’aurais dû l’écarter, ça, c’est un choix.

On a aidé les Américains à obtenir leur indépendance vis-à-vis de leurs maîtres, les Anglais. Ce sont quand même les premiers à avoir fait la révolution et non pas la France. La 1re constitution, ce n’est pas la nôtre, c’est la leur et, en même temps, ils ne l’auraient pas obtenue sans le concours de la flotte et d’un monarque Louis XVI. Ce qui est assez cocasse et il est assez difficile de passer outre, car, tout ce qui se passe pendant un siècle dans cette partie du monde dépend de ce contexte politique. En voulant s’émanciper encore plus de leurs anciens maîtres et en voulant s’émanciper tout autant de leurs anciens bienfaiteurs, ces « enfoirés » d’Américains ont essayé de ruiner nos colonies pour prendre notre place. Toute l’activité corsaire de ce moment-là (pendant un siècle) tourne autour de cela et faire l’économie de ces explications, c’était sans doute priver le lecteur d’un élément de compréhension.

Je suis désolé d’apprendre que c’est plutôt un élément de brouillage. C’est un peu géo -politico-militaire, mais c’est poignant. 

CP. Comme tout bon roman d’aventures, votre histoire est ponctuée d’intrigues amoureuses plutôt rocambolesques, parfois même licencieuses, jamais vulgaires, comiques et parodiques. Vous êtes-vous amusé à les écrire ?

TM. J’ai pris un plaisir aussi fou à les écrire que j’espère, mes lecteurs ont pris du plaisir à les lire. Quand j’ai écrit mon deuxième roman (« Sangs mêlés »), je commence un peu mieux à rentrer dans ce métier d’écrivain. Je le rappelle, mon métier n’est pas d’écrire des romans. Ce roman, donc, je l’ai envoyé à plusieurs éditeurs, dont deux grands. J’obtenais deux rendez-vous et, lors de ces deux entretiens, on m’a fait comprendre que mon histoire manquait un peu de sentiments, pour ne pas parler plus crûment.

J’avoue, je ne me suis jamais livré à cet exercice d’écriture (que j’ai trouvé assez savoureux par la suite), mais j’ai décidé alors d’essayer pour ce troisième roman. Et puis voilà, en effet j’y ai pris du plaisir, un plaisir d’écriture, car ce n’est pas facile de décrire des choses comme cela sans être vulgaire. Il faut être un peu excitant, faire approcher le lecteur assez près, d’une réalité charnelle et rigolote. La frontière entre les deux (vulgarité et amusement) est assez mince et on peut très vite basculer de l’un à l’autre.

CP. Le récit des différentes batailles navales relève d’une précision étonnante et bluffante, quasi-cinématographique d’ailleurs. D’où est née cette inspiration ?

TM. Dans le spectacle horrible des guerres qui ne véhicule que des images abominables et révoltantes ; le plus spectaculaire, si l’on ne s’approche pas trop près, c’est la bataille navale. Quand les gens se font la guerre sur terre, ils veulent se tuer, démolir tout ce qu’il y a autour d’eux pour l’ensevelir sous les gravats, l’exploser en charpies. Une brutalité d’une sauvagerie que je trouve vulgaire et pour le coup, déplaisante. Alors que, sur l’eau, c’est très différent. Ce qu’on veut maîtriser, d’abord ce ne sont pas les armes, c’est le décor, ce sont les bateaux. Tout l’art de la guerre sur l’eau ce n’est pas de démolir l’adversaire c’est d’être là où on peut le subjuguer, où on peut le dominer par le placement sur l’eau beaucoup plus que par la force de ses armes ou le talent de ses équipages.

Cette bataille navale-là est assez poétique dans son côté spectaculaire en même temps que c’est probablement une des formes de guerre les plus horribles qui soient. Il est plus épouvantable de se battre sur des bateaux que de se battre, à l’époque j’entends (j’ose, tant pis) même dans les tranchées. Il y a une proximité indispensable, il y a souvent peu, d’échappatoires. C’est moins féroce que violent. De loin, une bataille navale cela peut être très beau, très emportant. (je pense aux fumées, aux bateaux qui tournent, au mouvement de la mer qui bouleverse tout, etc.).

Dans cette histoire, l’un des personnages appartenait à ma famille. Il s’était battu, mais dans la marine royale, mais non corsaire. J’ai entendu ces histoires-là, il y a quelques écrits qui restent. C’est pour le côté « racines », vraisemblable, mais le reste s’appuie beaucoup sur toutes mes lectures, celles de mes maîtres, Forester et Kent, par exemple. Des virtuoses de la peinture des batailles navales. Si on les aime, on est assez habité par eux et parce qu’ils ont fait pour pouvoir essayer ensuite et avec beaucoup de modestie d’adopter leur style dans un registre identique.

CP. Comment faites-vous pour parvenir à ce bel équilibre entre divertissement et instruction, rigueur et légèreté, action et description ? Où se situe votre plus grand plaisir d’écriture ?

TM. Je n’en sais rien. Je n’ai pas de modèle, pas de recette. Cela me vient comme ça et quand ça me prend, mon crayon est un canon. Je suis complètement dedans. Quand un bras est réduit en charpies, c’est mon bras qui souffre. J’ai mal à leur place. Ça me saisit un peu. J’y suis, je suis l’acteur, le gars, c’est moi, je suis trente ou quarante à la fois. Ce n’est pas eux qui m’habitent c’est moi qui les habitent et je me laisse faire.

Le décor de mon boulot, de mon enfance, c’est la mer et la mer, c’est fluide. La mer c’est ma mère donc j’ai adopté sa fluidité. Il n’y a pas de méthode. Mais pour la fluidité entre les deux époques, il y a un travail d’éditeur. Dans un journal, nul ne touchait à mes papiers. Là, c’est différent. Évelyne Lagrange (l’éditrice) m’a demandé de déplacer certaines parties de l’histoire plus en amont, de raccourcir certaines séquences et de les séparer en deux pour mieux équilibrer l’ensemble. C’est à elle qu’il faut rendre hommage. Je me suis soumis à ce « re-travail » avec beaucoup de plaisir. J’ai aussi changé la fin, selon ses conseils. Là encore ce fut une collaboration très pertinente.

CP. Quels sont vos projets à venir ?

TM. Je travaille depuis 10 ans environ sur un ouvrage qui s’appellera Le roi Chocolat. C’est l’histoire de Banania. C’est une histoire d’origine familiale très romanesque et passionnante qui me tient particulièrement à cœur.

Elle commence avec l’histoire d’un journaliste lyrique envoyé spécial en 1910 pour couvrir l’inauguration d’un opéra par le chanteur Caruso, quelque part en Amérique du Sud. À cette époque, le voyage est long et s’effectue à bord d’un grand paquebot. Lorsque ce journaliste-aventurier débarque à Veracruz, au Mexique, c’est le début de la révolution du général Diaz. Il réussit néanmoins à boucler son sujet, mais, lorsqu’il s’apprête à retourner en Europe, la guerre s’est étendue depuis le nord du Venezuela jusqu’aux frontières mexicaines. Avec son chauffeur, il est obligé de faire halte quelques semaines dans un village au Nicaragua à cause du danger et dans l’attente de trouver une ouverture pour regagner la France. Homme blanc, accompagné d’un chauffeur, il est traité avec égard par la population autochtone et nourri avec des mets raffinés (de l’iguane farci aux sauterelles en croûte). Pas forcément séduit par cette nourriture « goûteuse », il est attiré par un type d’aliments donné aux malades, aux femmes, aux travailleurs nombreux qu’il faut nourri à moindres frais. Cela ressemble à de l’eau chaude mélangée à du sucre, de la farine de bananes et du cacao pilé. Cette boisson fortifiante semble profiter à la population et surtout paraît moins âpre à avaler que l’iguane farci.

Finalement, après quelques aventures, il parvient à embarquer et rentre en France. Il retrouve son milieu de petite bourgeoisie moyenne ennuyeuse. Il s’exerce pendant plus d’un an à mettre au point la recette de cette boisson et fonde une petite fabrique qui devient vite une usine. Le succès est fantastique. Lorsque la guerre éclate, ce journaliste devenu entrepreneur a un coup de génie. Très patriote, il décide d’affréter, à ses frais, depuis la gare de l’Est, quatorze wagons de boîtes de Banania sur le Front. Ce qui lui assure une fortune colossale après la guerre. Jusqu’à tout, perdre ou presque. Mais sans jamais renoncer à son esprit d’aventure...

Bibliographie

- 2013 Sangs-Mêlés (Ancre de marine)

- 2016  Le baiser de la tortue (Gaïa)

Ces ouvrages sont disponibles sur http://www.chapitre.com/

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Barbara Kingsolver, Prix Pulitzer 2023 : “Je ne crois pas au talent”

Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

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Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

SalondulivredeTurin2024 – Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

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“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

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“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

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“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

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Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

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Résolument ancré dans la Fantasy, Leha crée Majik sa collection poche

ENTRETIEN – Apparu en 2017 dans le paysage des Littératures de l’Imaginaire, Leha Editions amorce 2024 avec un gros dossier : la création d’une collection de poche, Majik. Un pari audacieux, autant qu’une nouvelle corde à l’arc de cet éditeur, installé à Marseille depuis quelques années. 

17/01/2024, 10:08

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Louise Boudonnat : traduire, “c’est aussi une rencontre avec soi-même”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Louise Boudonnat revient sur son travail de traduction (de l'italien) de l'ouvrage Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, de Giorgio Vasta et Ramak Fazel, paru aux éditions Verdier en 2023.

02/01/2024, 14:52

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Line Papin et les Lettres Zola : "Cette démarche me garde constamment en éveil"

LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

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David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

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Main à plume : la résistance surréaliste sous l'Occupation

Épisode aussi bref qu’intense, aujourd’hui oublié, l’aventure de la « Main à plume » constitue pourtant un des éléments majeurs de l’histoire du surréalisme. En 1940, suite au départ d’André Breton, plusieurs jeunes créateurs se regroupent pour résister à l’occupant, tout en poursuivant une intense activité créatrice, avec la publication de plaquettes, aujourd’hui introuvables. Huit de vingt-trois membres périront : déportés, fusillés, ou tombés au front. Docteure ès Lettres, mais aussi traductrice et autrice, Léa Nicolas-Teboul a retracé le parcours du groupe. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

06/12/2023, 15:37

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L'édition jeunesse au Maroc : rencontre avec Nadia Essalmi

Nadia Essalmi est une femme de cœur et d’engagement. Une fonceuse qui ne se pose pas mille questions en amont mais qui agit pour faire bouger les lignes et surtout pour apporter aux autres.  C’est aussi une grande rêveuse qui suit son cœur, mais n’est-ce pas le moteur pour innover et avancer ? Editrice jeunesse, promotrice culturelle, militante associative, Nadia est sur tous les fronts quand il s’agit de défendre et valoriser le livre et la lecture au Maroc. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

05/12/2023, 13:07

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Malaise dans l'Éducnat : “Mes élèves me donnent matière à espérance”

Qu’est-ce que la précarité ? Qu’est-ce que le démantèlement méthodique du service public ?  Qu’est-ce qu’être un professeur précaire dans le secondaire, de surcroît « (grand) remplaçant » dans les territoires abandonnés de la République ? Qu’est-ce qu’enseigner et transmettre ? Autant de questions qui interpellent notre temps. Propos recueillis par Faris Lounis.

04/12/2023, 14:54

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“Stig Dagerman va plus loin que Camus : il supprime l’espoir”

Claude Le Manchec, essayiste et traducteur français,  nous parle de l’œuvre de Stig Dagerman (1923-1954), de sa place et de sa réception en France, en évoquant son étude Stig Dagerman, la vérité pressentie de tous (Éditions du Cygne, Paris, 2020). Propos recueillis par Karim El Haddady

04/12/2023, 12:22

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Pour une industrie du livre plus forte en Italie

Dans un entretien accordé à ActuaLitté, le président de l'Associazione Italiana Editori dévoile ses objectifs pour l'industrie du livre en Italie. Il aborde la nécessité d'une croissance culturelle, la promotion de la lecture, l'internationalisation de l'édition italienne et les défis du dialogue avec les institutions.

27/11/2023, 15:29

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Tom Buron : "Le danger est un élément central de mon travail"

Jeune poète francilien, Tom Buron pratique la boxe, écoute du jazz, écrit de brefs recueils percutants. Dernier en date, La Chambre et le Barillet (éditions « Angle mort », 2023), présente une suite de vers-libres, souvent rageurs, parfois énigmatiques. Familier de l’univers urbain, guidé par un certain rythme incantatoire, habitué des scènes poétiques, l’auteur semble refuser la tyrannie du sens, de l’intelligibilité, tout en favorisant l’oralité. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

27/11/2023, 10:04

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Anarchie en Haïti : “Que les Américains nous lâchent un peu”

Gary Victor, « le romancier haïtien le plus lu dans son pays » selon son éditeur Mémoire d'encrier, ne peut plus aujourd'hui vivre dans sa maison, dans le quartier de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince, pris dans la guerre des gangs. La situation dans le pays de Dany Laferrière est cataclysmique, mais il faut continuer de vivre, et pour le Prix littéraire des Caraïbes 2008, cela passe par l'écriture : à la rentrée, il a fait paraître en France Le Violon d'Adrien, où il s'appuie sur un épisode de son enfance qui l'a particulièrement marqué...

14/11/2023, 11:40

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Nouveau record pour le Salon du Livre de Turin 2024

SalondulivredeTurin2024 – Nouveau record de visites pour le Salon du Livre de Turin. 222.000 personnes se sont rendues au Lingotto cette année. Zoom sur ce cru exceptionnel.

16/05/2024, 10:27

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La librairie Au café des livres à Léguevin peut-elle disparaître ?

Ouverte en 2015, la librairie Au café des livres traverse aujourd'hui une mauvaise passe, qui met en sursis sa survie. L'accumulation des crises s'ajoute aux difficultés économiques actuelles, pesant sur la trésorerie de l'enseigne. ActuaLitté lui ouvre ses colonnes, pour relayer un appel aux lecteurs et aux lectrices.

15/05/2024, 13:53

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Un nouveau souffle pour le livre-disque Libertad, hommage à Astor Piazzolla ?

Auteurs et fondateurs du groupe Duo Intermezzo, Marielle Gars et Sébastien Authemayou ont adressé à ActuaLitté une communication portant sur le livre-disque hors norme, Libertad. Ouvrage autour d’Astor Piazzola, préfacé par Frédéric Lodéon (animateur radio de légende) et publié aux éditions Parole, il connaît un arrêt de commercialisation définitif, que les auteurs évoquent dans ce texte, reproduit dans son intégralité.

14/05/2024, 12:48

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Les éditions Edicola érigent un pont entre l’Italie et le Chili

SalondulivredeTurin2024 – Edicola a gagné cette année le Prix National de la Traduction en Italie. Une aubaine pour cette maison d’édition italienne qui détient un second siège… au Chili. ActuaLitté a rencontré son fondateur, Paolo Primavera, au Salon du Livre de Turin.

14/05/2024, 12:17

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"Nous luttons chaque année, c’est un marché précaire"

SalondulivredeTurin2024 – Minimum Fax est une maison d’édition romaine, née d’une revue littéraire initialement distribuée par fax. Cette dernière s’est distinguée grâce à la découverte de grands noms de la littérature italienne contemporaine, mais également pour avoir démocratisé la littérature américaine en Italie.

13/05/2024, 18:02

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Obligations de l’éditeur et résiliation d’un contrat : cas pratique

Le manquement par l’auteur ou par l’éditeur à l’une de ses obligations légales ou contractuelles est susceptible d’entraîner la résiliation du contrat d’édition, à savoir de mettre un terme de la relation contractuelle entre les parties. Le 18 avril 2024, le Tribunal judiciaire de Marseille a fait une application classique du cheminement conduisant à la résiliation du contrat, permettant également de rappeler les obligations à la charge de l’éditeur. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

13/05/2024, 11:23

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“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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“En écrivant, je me jette dans le vide comme les oiseaux”, Amélie Nothomb

SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

11/05/2024, 13:03

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Antoine Gallimard : “Notre métier est d’abord de croire en la littérature”

SalondulivredeTurin2024 – Dans le cadre des rencontres de la section « Edition » du Salon du Livre de Turin où il a été invité, Antoine Gallimard est revenu sur son rôle d’éditeur pendant un dialogue avec Teresa Cremisi, directrice de la section édition et ancienne présidente, jusqu’en 2015, du groupe Flammarion.

11/05/2024, 11:01

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Italie : la lecture s’étend à tous grâce à "la communication augmentative"

SalondulivredeTurin2024 – Officina Babuk et Uovonero, deux maisons d’édition italiennes, sont les pionnières italiennes de la communication augmentative. L’objectif est clair : permettre aux enfants en difficulté dans la pratique de la lecture d’accéder au même patrimoine culturel que les autres.

10/05/2024, 17:35

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"Des livres qui n’ont pas de pères" : zoom sur NN Editore

SalondulivredeTurin2024 - NN Editore a été fondée en 2015 à Milan, précisément le 19 mars, pour la fête des Pères. Et cette date n’a pas été choisie au hasard : NN Editore propose « une recherche éditoriale basée sur l’absence de pères », détaille le responsable de la communication Luca Pantarotto, sur son stand au Salon du livre de Turin.

10/05/2024, 15:43

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En librairie : “Ne plus rien prendre pour faire vivoter les livres déjà là”

Avec le mois de mai s'impose un mot d'ordre : toutes et tous sur les ponts ! Mais ce sont surtout des nouvelles de la lettre Books By Women après les traditionnels brins de muguet. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre... Une mouvement d'allégresse et d'humeur par la librairie Un livre à soi (Longjumeau).

10/05/2024, 08:43

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

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Blocages : les Alumni de Sciences Po saluent "la fermeté de l'administration"

La mobilisation étudiante pro-palestinienne, débutée à Sciences Po Paris par une occupation, continue. Récemment, des étudiants de Sciences Po Reims décidaient encore d'occuper leur bibliothèque. Des actions qui répondent à la situation à Gaza et visent à inciter Sciences Po à revoir ses partenariats avec des universités israéliennes.

06/05/2024, 18:09

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Lettre à Paul Auster : “Tu étais l’Amérique”

L'écrivain Paul Auster, réputé pour son approche existentialiste et sombre dans ses œuvres littéraires, est décédé à 77 ans des suites d'un cancer du poumon à Brooklyn. Né à Newark de parents immigrants juifs polonais, Auster était un pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine et apprécié particulièrement en France. Son éditrice, Marie-Catherine Vacher, partage ici une lettre adressé à l'auteur.

02/05/2024, 06:30

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Valentine Tedo : “J'avais peur de la fin”

Avec Petite fille, Valentine Tedo signe son premier roman. Elle en raconte la genèse pour ActuaLitté.

30/04/2024, 08:56

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Publicité et télévision : “Cachez ce livre que je ne saurais vendre”

Renny Aupetit est propriétaire de deux librairies sur Paris, Le Comptoir des lettres (75005) et Le Comptoir des mots (75020). Le libraire considère avec défiance les arguments rejetant l’ouverture de la publicité à la télé, pour l’édition. En trois points, il propose une autre manière d’envisager cette perspective.

29/04/2024, 14:03

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Audrée Wilhelmy : une virée onirique en Allemagne

Carnetdebord – Plongez avec nous dans l'univers féerique d'Audrée Wilhelmy, dont le prochain livre, Peau-de-Sang, sera publié aux éditions du Tripode. Nous vous présentons ici le chapitre 3 de son Carnet de Bord, qui sert à la fois de prélude à ce roman très attendu et de narration documentant la vie de l'autrice.

29/04/2024, 10:51

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“La littérature noire doit déranger la littérature officielle”

Les éditions du Chemin de fer inaugureront leur collection Train de nuit, consacrée à des romans noirs à haute vélocité, parfois, mais surtout forte teneur en valeur littéraire. Pour ouvrir ce projet, les cofondateurs François Grosso et Renaud Buénerd ont choisi de publier Les jours de la peur, premier roman de l’Italien Loriano Macchiavelli (trad. Laurent Lombard). Une décision qu’ils assument, plus que pleinement…

28/04/2024, 16:08

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01