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Les monstruosités en Ukraine dépassent même les scénarios les plus noirs

« Considérée de seconde main par les Russes, la langue des Moldaves a été mutilée. Si, dans un amphithéâtre, il y avait 50 étudiants moldaves et un seul étudiant russe, le cours devait avoir lieu en langue russe. » Entretien avec Tatiana Țîbuleac, écrivaine roumaine (originaire de la République de Moldavie), Prix de littérature de l'Union européenne pour Le Jardin de verre, éd. des Syrtes, traduction de Philippe Loubière.

Le 25/10/2022 à 10:05 par Cristina Hermeziu

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25/10/2022 à 10:05

Cristina Hermeziu

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Écrire aujourd’hui un roman sur la cohabitation tendue entre deux peuples - dont l’un est russe, semblerait une prouesse très à propos, greffée sur l’actualité dramatique de la guerre en Ukraine. C’est déjà chose faite par un très subtil roman, paru pourtant avant l’irruption du conflit : Le jardin de verre de l’écrivaine roumaine Tatiana Țîbuleac, Prix de littérature de l’Union européenne en 2019. Publié en français en 2020 aux Éditions des Syrtes (traduit du roumain par Philippe Loubière), le deuxième roman de l’écrivaine roumaine est d’une étonnante actualité. Et pour cause.

L’héroïne du roman s’appelle Lastotchka, une fillette de sept ans qui raconte son enfance, sordide et miraculeuse, glaneuse de verre dans un quartier pittoresque de Chișinău où, dans les années 1980, le russe et le roumain se disputent le droit de cité. Écrivaine roumaine vivant actuellement à Paris, Tatiana Țîbuleac est née et a grandi à Chișinău, la capitale de la République de Moldavie. Au temps de son enfance, si on demandait un pain en russe à la boulangère du coin de la rue, elle n’avait pas le droit de répondre en roumain.

Tiraillée, au gré de l’Histoire, entre deux sphères d’influence voisines que tout oppose — l’une latine, l’autre slave — la Moldavie développe une culture hybride basée sur la cohabitation tendue au quotidien entre roumanophones et russophones. Intégré à la fin de la Seconde Guerre mondiale à l’Union soviétique, ce petit pays proclame son indépendance en 1991. Aujourd’hui, ses trois millions d’habitants parlent roumain — la langue officielle, mais aussi russe et ukrainien.

L’écrivaine Tatiana Țîbuleac décrypte, dans cet entretien, le combat subtil et âpre avec le russe d’une orpheline moldave qui tente de se construire entre les deux langues et de s’affranchir d’une hégémonie. Quel prix devra payer Lastotchka pour cela ? En écho à l’actualité, la réponse proposée par la romancière permet de mieux comprendre ce qui nous révulse dans la guerre qui bouleverse l’Europe et le monde entier.

Cristina Hermeziu : Le jardin de verre raconte le destin d’une fillette orpheline à Chișinău qui choisit de s’affranchir de la langue russe (la langue « noble ») et d’apprendre le moldave (la langue considérée comme inférieure). Dans quelle mesure s’agit-il d’une histoire sur les rapports de forces dans la société et donc d’un livre politique et historique ?

Tatiana Țîbuleac : Quand le livre est sorti, l’éditeur et moi avons eu du mal à le placer dans un seul genre littéraire. J’ai refusé d’écrire Le jardin uniquement comme un roman historique, même s’il y est beaucoup question de faits historiques et de politique. Les événements que j’y décris sont vrais.

Mon ambition a été d’écrire, en quelque sorte, un livre sur un destin qui s’élève au-dessus de l’histoire et non pas sur l’histoire qui écrase, la plupart du temps, les destins.

J’aimerais croire que j’ai réussi, et que les lecteurs y chercheront et y trouveront différentes clés de lecture, parmi lesquelles certaines sont de l’ordre de l’intime, secrètes, pas forcément « politiquement correctes », et qui touchent, parfois, au mystique. Toutefois, 30 ans après l’effondrement de l’Union soviétique et après 9 mois de massacre en Ukraine au cours d’une guerre cynique et monstrueuse, nous voilà de nouveau à la case départ.

Le côté fictionnel de mon livre s’est donc dissous et nous sommes revenus à des choses qui ne sont pas sujettes à interprétations. Pas de tolérance possible pour la Russie et son envie unilatérale de reconstruire un empire. C’est une longue réponse à la question de la langue, mais c’est une très bonne question pour commencer ce dialogue parce que tout a commencé avec la langue, que ce soit dans le livre ou dans la réalité. Une langue qui voulait rester grande à tout prix.

J’ai relu récemment quelques fragments de mon livre pour voir si aujourd’hui je les aurais écrits autrement, avec plus de dureté, avec moins de tolérance, sans une once de nostalgie, même pas envers l’enfance. À ma surprise, je les ai trouvés justes. On ne peut pas réécrire le passé, on peut seulement apprendre du passé.

Puisque vous dites que tout a commencé avec la langue, quel était le rapport de pouvoir entre le russe et le moldave en 1980 à Chișinău ? 

Tatiana Țîbuleac : À Chișinău, comme dans d’autres capitales de l’URSS, la langue russe était bien sûr la langue des élites. C’était aussi le liant interethnique. Dans une ville où vivaient des communautés importantes de Russes, Ukrainiens et Juifs, le russe était la langue universelle qui simplifiait la communication. Dans la rue, elle n’était pas obligatoire, mais fortement recommandée. Par contre, dans une institution, la situation était toute autre.

Pour vous donner un exemple — si à l’université, dans un amphithéâtre, il y avait 50 étudiants moldaves et un seul étudiant russe, le cours devait avoir lieu en langue russe. Si, à la boulangerie, quelqu’un demandait un pain en russe, le vendeur était obligé de lui répondre en russe même s’il était d’ethnie roumaine. Il était impossible qu’un directeur d’hôpital, un ingénieur ou un enseignant occupent une telle position sans parler le russe. Même dans les localités rurales où la russification a été plus douce, tout poste de direction impliquait de connaître la langue russe et de se plier, sans doute, aux intérêts de la Russie.

Voilà pourquoi, en République de Moldavie, on est arrivé à la situation où des citoyens russes, qui ont vécu toute leur vie là-bas, parfois 50 ou 60 années d’affilée, n’ont jamais appris la langue locale. Je ne vais pas faire ici le procès de la dénationalisation, mais je crois que parmi les 15 Républiques consœurs de l’URSS, la Moldavie en a souffert le plus. La langue des Moldaves a été mutilée, on leur a imposé une langue fausse, un hybride entre des mots latins et des caractères cyrilliques. Pendant plus d’un demi-siècle, on a été obligés d'appeler la langue roumaine avec un autre nom (le moldave), de la considérer comme étant de seconde main, à en avoir honte. Voilà pourquoi les Moldaves ne se sont jamais sentis chez eux, ni en Roumanie, ni en Russie.

Dans votre roman, la fillette moldave ramasse des bouteilles sales, exploitée par sa mère adoptive, qui est russe. C’est aussi le roman d’une révolte identitaire. Dans votre enfance ou plus tard, en tant que journaliste en République de Moldavie, avez-vous été témoin de tels cas de débats intérieurs et de renaissance douloureuse ?

Tatiana Țîbuleac : Lastochka dit quelque part que l’on ne peut pas haïr la langue dans laquelle on connaît tous les contes. La grande majorité des enfants nés en URSS, ayant grandi là-bas, ressentaient la même chose. Il ne faut pas oublier que c’est la langue de presque toute notre enfance — la langue des dessins animés, des fêtes à l’école, des jeux dans la cour, celle de nos émissions préférées, et, plus tard, celle des films et des tubes. 90 % des productions pour enfants étaient en russe. Le russe était aussi la porte vers le monde. Les premiers grands écrivains étrangers, je les ai lus en russe. Et pour cause : en Moldavie, les traductions en langue roumaine n’existaient tout simplement pas.

Ces livres-là, en roumain, étaient considérés comme propagandistes et illégaux. On les trouvait avec grande difficulté, on en faisait de la contrebande depuis Moscou ou Odessa où, — ironie du sort, ils étaient vendus comme livres de littérature étrangère. J’ai expliqué ces choses-là pour vous montrer qu’une révolte aurait été difficilement envisageable pour un enfant. Même dans les familles nationalistes, familles avec des liens très forts avec la Roumanie, les parents faisaient très attention à ce qu’ils racontaient aux enfants à la maison. De peur que certaines choses ne soient répétées à l’école. Un enfant qui aurait parlé de telles choses en public n’avait aucun avenir.

Est-ce que ça a changé après la déclaration d’indépendance en 1991 ?

Tatiana Țîbuleac : Oui, bien sûr. Les lettres et le nom de la langue ont changé d’un jour à l’autre. L’attitude envers la langue russe aussi. L’indépendance a été le moment où pour la première fois, nous, la génération née dans les années 1980, nous avons dû revoir nos valeurs. Combien on laisse derrière nous et qu’est-ce qu’on emporte avec nous ? Quelle partie, de ce qui nous définit, relève d’un choix et quelle autre est profondément ancrée en nous ? C’est de ce questionnement-là que Le jardin de verre est né.

Je disais qu’en 1989 on avait dû revoir pour la première fois nos valeurs. Nous vivons maintenant un moment identique, un moment de révision et de reset. Après la guerre en Ukraine, non seulement la carte géopolitique du monde va changer, mais l’importance de la langue russe aussi. J’ai toujours pensé qu’une langue doit être séparée de la politique, d’un régime, mais en ce moment précis cela me paraît presque impossible.

Dans le récit de Lastochka, il y a une scène dure, très probablement symbolique. La jeune Lastochka subit un viol de la part d’un Russe. Comment faut-il interpréter cette scène ?

Tatiana Țîbuleac : La scène du viol n’a pas été conçue comme une métaphore politique, bien que de nombreux lecteurs l’aient interprétée de la sorte. Des années sauvages ont suivi la Perestroïka, en Moldavie, où une grande criminalité est née des troubles sociaux. Des meurtres, des viols, des vols avaient lieu tous les jours.

Les viols des jeunes filles et des femmes sont probablement les souvenirs les plus épouvantables de ces années-là. Je me rappelle qu’adolescente, j’avais non seulement peur d’être violée, mais aussi celle d’être accusée de l’avoir provoqué. Parce qu’une femme était toujours considérée coupable de ce qui lui arrivait.

Puisque vous avez écrit, à travers l’histoire de Lastochka, sur les tensions entre les russophones et les roumanophones, mais également sur la solidarité merveilleuse entre voisins d’origines et de cultures différentes, quel regard portez-vous sur la guerre d’Ukraine ?

Tatiana Țîbuleac : J’ai toujours eu cette conviction que la Russie allait essayer tôt ou tard de reconstituer son empire, mais les monstruosités dont nous sommes témoins en Ukraine dépassent même les scénarios les plus noirs. Je ne crois pas exagérer si je dis qu’une guerre en Europe me semblait plus plausible qu’une guerre entre la Russie et l’Ukraine. Par rapport à toutes les autres anciennes républiques soviétiques, l’Ukraine était la plus proche de la Russie, du point de vue de la langue, des liens culturels et historiques.

De nombreux Ukrainiens continuent à parler chez eux en russe et c’est précisément l’aspect qui désarçonne le plus les Occidentaux qui reçoivent des réfugiés ukrainiens. D’où la confusion que les Ukrainiens seraient, finalement, un peuple russe. Il n’en est rien. L’Ukraine est un pays indépendant et leur langue n’est pas la langue russe. De plus, l’idée que ce conflit serait une guerre fratricide est une tentative de simplifier les choses, de les rendre banales. L’Ukraine paye aujourd’hui le prix de son refus de s’identifier à la Russie. Les Ukrainiens ont une langue et un état indépendants et ils les défendent.

La littérature doit-elle être toujours du côté des contre-pouvoirs ? Quel est le rôle de l’écrivain dans ces moments-là ? 

Tatiana Țîbuleac : Je ne crois pas à la littérature engagée, bien que son but puisse être noble. Je viens probablement d’un endroit où j’ai trop souffert à cause des gens du milieu artistique obligés de pactiser avec le pouvoir en place d’une façon ou d’une autre. Car le pouvoir a trop souvent changé. Je pourrais aussi dire que la vie personnelle de l’artiste ne me regarde pas, mais ce ne serait pas vrai non plus, je ne crois pas à la possibilité pour l’écrivain de s’isoler totalement de la réalité sociale.

Personnellement, la question à poser n’est pas ce que l’écrivain devrait écrire par temps de guerre, mais plutôt ce qu’il ne devait pas écrire. Malheureusement, il y a beaucoup d’artistes qui servent la machine de propagande du pouvoir, et c’est précisément ce qui me semble le plus grave : vendre son talent pour maquiller le visage de la terreur.

Faire l’expérience de plusieurs cultures est une richesse en soi et une chance. Qu’est-ce que vous avez perdu, et qu’est-ce que vous avez gagné en quittant la Moldavie pour vous installer en France ?

Tatiana Țîbuleac : Il y a des gens qui, s’ils partent, soit laissent tout derrière eux, soit prennent tout avec eux. J’ai en permanence avec moi tout ce qu’il me faut. Car c’est par l’écriture que je rentre au pays quand j’en ressens le besoin.

Qu’est-ce que veut dire votre nom, imprononçable en français, Țîbuleac ?

Tatiana Țîbuleac : C’est un nom ukrainien. Mon père est né dans un village près de la frontière avec l’Ukraine. Suivant les dialectes, mon nom signifie un tas de choses différentes : oignon, piment, acide, petit légume, bref — une sorte de Cipollino, un personnage que j’aime beaucoup et que j’ai d’ailleurs joué de nombreuses fois dans des spectacles étant enfant.

Crédits photo : Tatiana Țîbuleac, vue par Dirk Skiba

 
 
 
 
 

3 Commentaires

 

SamSam

26/10/2022 à 08:52

Actualitté n'oublie de stimuler la lecture de son petit drame russophobe avec une photo de l'héroïne en pose publicitaire. C'est un métier, chroniqueur de cour.

Team ActuaLitté

26/10/2022 à 08:56

Bonjour
Hélas, hélas, trois trois hélas encore... comme vous avez raison : il est toujours de bon goût de placer une photo publicitaire pour attirer la compassion et la pitié.
Nous avions cherché une photo de réfugiée en guenille, mais nous avions par trop la crainte d'être démasqués.
Fort heureusement, votre vigilance nous maintient en éveil constant.
Une suggestion : serait-il possible de nuancer votre propos en parlant de drame tout court ? Parce que la Russophobie, dans la rédaction, personne n'a sa carte de membre.
Merci

jujube

26/10/2022 à 16:40

Vous parlez de "petit drame". Me permettez-vous de vous conseiller un bon opticien?

L'été où maman a eu les yeux verts

Tatiana Tibuleac trad. Philippe Loubière

Paru le 12/04/2018

170 pages

Editions des Syrtes

15,00 €

Le jardin de verre

Tatiana Tibuleac trad. Philippe Loubière

Paru le 19/03/2020

259 pages

Editions des Syrtes

17,00 €

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LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

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David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

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Main à plume : la résistance surréaliste sous l'Occupation

Épisode aussi bref qu’intense, aujourd’hui oublié, l’aventure de la « Main à plume » constitue pourtant un des éléments majeurs de l’histoire du surréalisme. En 1940, suite au départ d’André Breton, plusieurs jeunes créateurs se regroupent pour résister à l’occupant, tout en poursuivant une intense activité créatrice, avec la publication de plaquettes, aujourd’hui introuvables. Huit de vingt-trois membres périront : déportés, fusillés, ou tombés au front. Docteure ès Lettres, mais aussi traductrice et autrice, Léa Nicolas-Teboul a retracé le parcours du groupe. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

06/12/2023, 15:37

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L'édition jeunesse au Maroc : rencontre avec Nadia Essalmi

Nadia Essalmi est une femme de cœur et d’engagement. Une fonceuse qui ne se pose pas mille questions en amont mais qui agit pour faire bouger les lignes et surtout pour apporter aux autres.  C’est aussi une grande rêveuse qui suit son cœur, mais n’est-ce pas le moteur pour innover et avancer ? Editrice jeunesse, promotrice culturelle, militante associative, Nadia est sur tous les fronts quand il s’agit de défendre et valoriser le livre et la lecture au Maroc. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

05/12/2023, 13:07

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Malaise dans l'Éducnat : “Mes élèves me donnent matière à espérance”

Qu’est-ce que la précarité ? Qu’est-ce que le démantèlement méthodique du service public ?  Qu’est-ce qu’être un professeur précaire dans le secondaire, de surcroît « (grand) remplaçant » dans les territoires abandonnés de la République ? Qu’est-ce qu’enseigner et transmettre ? Autant de questions qui interpellent notre temps. Propos recueillis par Faris Lounis.

04/12/2023, 14:54

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“Stig Dagerman va plus loin que Camus : il supprime l’espoir”

Claude Le Manchec, essayiste et traducteur français,  nous parle de l’œuvre de Stig Dagerman (1923-1954), de sa place et de sa réception en France, en évoquant son étude Stig Dagerman, la vérité pressentie de tous (Éditions du Cygne, Paris, 2020). Propos recueillis par Karim El Haddady

04/12/2023, 12:22

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Pour une industrie du livre plus forte en Italie

Dans un entretien accordé à ActuaLitté, le président de l'Associazione Italiana Editori dévoile ses objectifs pour l'industrie du livre en Italie. Il aborde la nécessité d'une croissance culturelle, la promotion de la lecture, l'internationalisation de l'édition italienne et les défis du dialogue avec les institutions.

27/11/2023, 15:29

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Tom Buron : "Le danger est un élément central de mon travail"

Jeune poète francilien, Tom Buron pratique la boxe, écoute du jazz, écrit de brefs recueils percutants. Dernier en date, La Chambre et le Barillet (éditions « Angle mort », 2023), présente une suite de vers-libres, souvent rageurs, parfois énigmatiques. Familier de l’univers urbain, guidé par un certain rythme incantatoire, habitué des scènes poétiques, l’auteur semble refuser la tyrannie du sens, de l’intelligibilité, tout en favorisant l’oralité. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

27/11/2023, 10:04

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Damasio : “L’époque a furieusement besoin d'entendre la voix des voltes”

Comediedulivre2024 – Une carte blanche, donnée par la Comédie du livre, offre chaque année à un écrivain. Cette année, Alain Damasio en profite, alors que les éditions de La Volte qui le publient, fête leurs 20 ans. Ses invitées et invités seront Vinciane Despret, luvan, Palo Alto, Karim Kattan, Floriane Pochon, Jacques Barbéri, Fabrice Capizzano, Léo Henry.

18/05/2024, 09:47

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Nouveau record pour le Salon du Livre de Turin 2024

SalondulivredeTurin2024 – Nouveau record de visites pour le Salon du Livre de Turin. 222.000 personnes se sont rendues au Lingotto cette année. Zoom sur ce cru exceptionnel.

16/05/2024, 10:27

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La librairie Au café des livres à Léguevin peut-elle disparaître ?

Ouverte en 2015, la librairie Au café des livres traverse aujourd'hui une mauvaise passe, qui met en sursis sa survie. L'accumulation des crises s'ajoute aux difficultés économiques actuelles, pesant sur la trésorerie de l'enseigne. ActuaLitté lui ouvre ses colonnes, pour relayer un appel aux lecteurs et aux lectrices.

15/05/2024, 13:53

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Un nouveau souffle pour le livre-disque Libertad, hommage à Astor Piazzolla ?

Auteurs et fondateurs du groupe Duo Intermezzo, Marielle Gars et Sébastien Authemayou ont adressé à ActuaLitté une communication portant sur le livre-disque hors norme, Libertad. Ouvrage autour d’Astor Piazzola, préfacé par Frédéric Lodéon (animateur radio de légende) et publié aux éditions Parole, il connaît un arrêt de commercialisation définitif, que les auteurs évoquent dans ce texte, reproduit dans son intégralité.

14/05/2024, 12:48

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Les éditions Edicola érigent un pont entre l’Italie et le Chili

SalondulivredeTurin2024 – Edicola a gagné cette année le Prix National de la Traduction en Italie. Une aubaine pour cette maison d’édition italienne qui détient un second siège… au Chili. ActuaLitté a rencontré son fondateur, Paolo Primavera, au Salon du Livre de Turin.

14/05/2024, 12:17

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"Nous luttons chaque année, c’est un marché précaire"

SalondulivredeTurin2024 – Minimum Fax est une maison d’édition romaine, née d’une revue littéraire initialement distribuée par fax. Cette dernière s’est distinguée grâce à la découverte de grands noms de la littérature italienne contemporaine, mais également pour avoir démocratisé la littérature américaine en Italie.

13/05/2024, 18:02

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Obligations de l’éditeur et résiliation d’un contrat : cas pratique

Le manquement par l’auteur ou par l’éditeur à l’une de ses obligations légales ou contractuelles est susceptible d’entraîner la résiliation du contrat d’édition, à savoir de mettre un terme de la relation contractuelle entre les parties. Le 18 avril 2024, le Tribunal judiciaire de Marseille a fait une application classique du cheminement conduisant à la résiliation du contrat, permettant également de rappeler les obligations à la charge de l’éditeur. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

13/05/2024, 11:23

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“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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“En écrivant, je me jette dans le vide comme les oiseaux”, Amélie Nothomb

SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

11/05/2024, 13:03

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Antoine Gallimard : “Notre métier est d’abord de croire en la littérature”

SalondulivredeTurin2024 – Dans le cadre des rencontres de la section « Edition » du Salon du Livre de Turin où il a été invité, Antoine Gallimard est revenu sur son rôle d’éditeur pendant un dialogue avec Teresa Cremisi, directrice de la section édition et ancienne présidente, jusqu’en 2015, du groupe Flammarion.

11/05/2024, 11:01

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Italie : la lecture s’étend à tous grâce à "la communication augmentative"

SalondulivredeTurin2024 – Officina Babuk et Uovonero, deux maisons d’édition italiennes, sont les pionnières italiennes de la communication augmentative. L’objectif est clair : permettre aux enfants en difficulté dans la pratique de la lecture d’accéder au même patrimoine culturel que les autres.

10/05/2024, 17:35

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"Des livres qui n’ont pas de pères" : zoom sur NN Editore

SalondulivredeTurin2024 - NN Editore a été fondée en 2015 à Milan, précisément le 19 mars, pour la fête des Pères. Et cette date n’a pas été choisie au hasard : NN Editore propose « une recherche éditoriale basée sur l’absence de pères », détaille le responsable de la communication Luca Pantarotto, sur son stand au Salon du livre de Turin.

10/05/2024, 15:43

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En librairie : “Ne plus rien prendre pour faire vivoter les livres déjà là”

Avec le mois de mai s'impose un mot d'ordre : toutes et tous sur les ponts ! Mais ce sont surtout des nouvelles de la lettre Books By Women après les traditionnels brins de muguet. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre... Une mouvement d'allégresse et d'humeur par la librairie Un livre à soi (Longjumeau).

10/05/2024, 08:43

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Comédie du livre : “La littérature est encore aujourd’hui vivante”

Comediedulivre2024 – L'ouverture ce 10 mai de l'événement littéraire montpelliérain marque le début de 10 journées consacrées aux auteurs, à la lecture. À travers des rencontres, ateliers, le salon prend ses quartiers à la Promenade du Peyrou, et dans une multitudes d'autres lieux. Régis Penalva, directeur littéraire, présente cette 39e édition.

10/05/2024, 08:06

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

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Blocages : les Alumni de Sciences Po saluent "la fermeté de l'administration"

La mobilisation étudiante pro-palestinienne, débutée à Sciences Po Paris par une occupation, continue. Récemment, des étudiants de Sciences Po Reims décidaient encore d'occuper leur bibliothèque. Des actions qui répondent à la situation à Gaza et visent à inciter Sciences Po à revoir ses partenariats avec des universités israéliennes.

06/05/2024, 18:09

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Lettre à Paul Auster : “Tu étais l’Amérique”

L'écrivain Paul Auster, réputé pour son approche existentialiste et sombre dans ses œuvres littéraires, est décédé à 77 ans des suites d'un cancer du poumon à Brooklyn. Né à Newark de parents immigrants juifs polonais, Auster était un pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine et apprécié particulièrement en France. Son éditrice, Marie-Catherine Vacher, partage ici une lettre adressé à l'auteur.

02/05/2024, 06:30

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Valentine Tedo : “J'avais peur de la fin”

Avec Petite fille, Valentine Tedo signe son premier roman. Elle en raconte la genèse pour ActuaLitté.

30/04/2024, 08:56

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Publicité et télévision : “Cachez ce livre que je ne saurais vendre”

Renny Aupetit est propriétaire de deux librairies sur Paris, Le Comptoir des lettres (75005) et Le Comptoir des mots (75020). Le libraire considère avec défiance les arguments rejetant l’ouverture de la publicité à la télé, pour l’édition. En trois points, il propose une autre manière d’envisager cette perspective.

29/04/2024, 14:03

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Audrée Wilhelmy : une virée onirique en Allemagne

Carnetdebord – Plongez avec nous dans l'univers féerique d'Audrée Wilhelmy, dont le prochain livre, Peau-de-Sang, sera publié aux éditions du Tripode. Nous vous présentons ici le chapitre 3 de son Carnet de Bord, qui sert à la fois de prélude à ce roman très attendu et de narration documentant la vie de l'autrice.

29/04/2024, 10:51

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“La littérature noire doit déranger la littérature officielle”

Les éditions du Chemin de fer inaugureront leur collection Train de nuit, consacrée à des romans noirs à haute vélocité, parfois, mais surtout forte teneur en valeur littéraire. Pour ouvrir ce projet, les cofondateurs François Grosso et Renaud Buénerd ont choisi de publier Les jours de la peur, premier roman de l’Italien Loriano Macchiavelli (trad. Laurent Lombard). Une décision qu’ils assument, plus que pleinement…

28/04/2024, 16:08

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51