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La littérature est imaginaire

A Paris, dans le 14ème arrondissement, il existe une librairie appelée La petite Lumière. Le nom vient d’un livre de l’auteur italien Antonio Moresco, qui a tardé à s’affirmer dans le panorama littéraire italien. En France, depuis 2014, il est accueilli avec un grand enthousiasme, de la part de tout le monde : libraires, critiques, lecteurs. Verdier, son éditeur, a sorti en septembre 2021 Les ouvertures, son dernier livre traduit en français. Entretien avec l’auteur et son traducteur Laurent Lombard. 

Le 17/11/2021 à 11:15 par Federica Malinverno

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17/11/2021 à 11:15

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Federica Malinverno / ActuaLitté : Comment êtes-vous devenu le traducteur d’Antonio Moresco ?

Laurent Lombard : Je suis devenu le traducteur d’Antonio Moresco après avoir proposé ses romans à l’éditeur Verdier. J’ai connu Moresco en lisant par hasard un de ses livres, que j’ai aimé tout de suite pour son écriture, pour son style. Il m’a très vite semblé évident que c’était un auteur qui devait arriver en France. Pour quelles raisons ? Parce que c’est une littérature généreuse, épique, réversive également : elle bouleverse et elle renverse. En ce sens, c’est une littérature courageuse et pour le moins singulière dans le contexte italien.

Une littérature aussi qui n’a pas de dégradés dialectaux ni de colorations géographiques particulières et qui est dépouillée de psychologisme : cela lui donne une teinte universelle, comme les fables. Au moment où l’on découvre l’œuvre de Moresco, on demeure ébloui par une sorte d’éclat, qui pourrait ressembler à un vif crépuscule du soir ou bien à un vif crépuscule du matin. On ne peut pas savoir. On est constamment dans cette indécision, dans ce trouble qui devient un ébranlement de nos certitudes, de la réalité et se métamorphose en émerveillement.

La lumière, le trouble, l’étourdissement caractérisent d’ailleurs les personnages de Moresco. J’ai pensé que la matière de l’écriture de Moresco et le propos, pourquoi pas philosophique, qui en émane, pouvaient trouver une résonance sur le lectorat français et sur d’autres pays. Surtout, ce qui m’a plu immédiatement c’est que bien que les blessures soient le noyau brûlant de son écriture, jamais il ne s’agit d’une littérature nosocomiale ou asthénique (à considérer dans leur sens grec) : récits de situations hospitalières, mort ou maladie d’un parent, blessures psychologiques...

La littérature est imaginaire. Elle peut dire tout ça, elle peut raconter les blessures, mais le réel doit y entrer en fusion avec le merveilleux. Cette fusion est évidente chez Moresco.

Quels livres avez-vous traduits d’Antonio Moresco ? Quel livre aimeriez-vous traduire ?

Laurent Lombard : L’œuvre d’Antonio Moresco est considérable, imposante même, et complexe à la fois. Il s’est d’abord agi de faire un choix éditorial et pour cela j’ai dû m’engager dans la lecture de toute l’œuvre. L’idée était d’emmener progressivement le public français au cœur du projet littéraire de l’auteur. Et il m’a paru que la meilleure solution était de faire entrer les lecteurs français dans la cathédrale littéraire de Moresco par de petites ouvertures. Sur le même principe que quelqu’un qui se trouve face à un lieu inconnu de lui, et poussé par la curiosité, à parfois besoin de regarder à travers des interstices pour avoir une vue facile de l’endroit à explorer.

J’ai donc proposé La petite lumière (Verdier, 2014), ensuite Fable d’amour (Verdier, 2015), et ensuite Les incendiés (Verdier, 2016), dans une sorte de progression, rendant compte d’une partie de l’imaginaire et de la vision de Moresco, qui a abouti ensuite à Les ouvertures. Ce livre est une des parties de la structure monumentale, architecturale de cet ensemble bâti sur près de 3000 pages qui a pour titre Jeux de l’éternité. C’est difficile d’un point de vue éditorial de faire connaître un écrivain étranger avec un projet aussi immense que prodigieux. Entrer dans la grandeur de l’œuvre par Les ouvertures aurait donc peut-être été difficile pour faire connaître l’auteur.

Les trois livres, qu’Antonio a définis lui-même comme des météorites qui se sont détachées de la pièce maîtresse de son œuvre — Les jeux de l’éternité — paraissaient donc des voies légitimes et opportunes.

Le désir du traducteur, quand il propose un auteur et son projet littéraire, est de traduire l’ensemble. Bien sûr il y a les deux autres tomes des Jeux de l’éternité, à savoir Chants du chaos (Canti del Caos) et Les incréés (Gli increati). Mais cela demandera un peu de temps : il m’a fallu près de trois ans pour traduire Les ouvertures. Mais peut-être que ces publications à venir seront ponctuées d’autres petites ouvertures comme Chant des arbres (Canto degli alberi). Cela dépendra du désir de l’éditeur.

Combien de temps avez-vous mis pour écrire Les ouvertures ?

Antonio Moresco : Il m’a fallu 14 ans pour écrire ce roman. À l’époque, j’avais une machine à écrire. J’ai fait le premier jet à la main et cela m’a pris quatre ans, puis j’ai tapé à la machine et cela m’a pris beaucoup de temps, notamment parce que je corrigeais sur les pages tapées, et à chaque fois, pour chaque erreur, je retapais tout le texte. Il a fallu ensuite de nombreuses années pour le publier, pour trouver un éditeur.

En Italie, le livre a été publié d’abord par Feltrinelli en 1998 puis par Mondadori en 2011. Il y a de nombreux de changements entre ces éditions, mais elles ne déforment pas l’histoire, ce sont des petites interventions linguistiques. L’année prochaine, une nouvelle édition sera publiée par mon éditeur SEM et il y aura encore des modifications, dues en partie aux discussions que j’ai eues avec Laurent Lombard lors de son travail de traduction pour l’édition française.

Quel rapport avez-vous avec l’auteur ? Est-ce que vous lui posiez des questions pendant votre travail de traduction ?

Laurent Lombard : Pour tous les auteurs que je traduis, la première chose que je fais — s’ils sont encore en vie bien entendu — est de prendre contact avec eux. Par ailleurs, je crois que la traduction ne peut pas être une tâche solitaire. Il y a le travail personnel, mais il y a aussi une collaboration où l’auteur peut aider à ce travail d’adaptation de son livre dans un autre système linguistique et culturel. Dans le cas de mon travail de traduction des romans d’Antonio Moresco, son avis est très précieux. Sa langue est pleine d’inventions qui sont parfois difficiles à restituer en langue française et j’aime lui demander s’il est satisfait des solutions trouvées.

Cela tient du respect. L’échange entre un traducteur et un auteur est pour moi un bien précieux. Une richesse. Le résultat d’une traduction, parfois, ne dépend pas seulement des ruses et de l’efficacité du traducteur, mais de la richesse invisible de la relation entre l’auteur et le traducteur. Relation qui peut également alimenter la connaissance profonde d’un texte. J’ai exprimé depuis plusieurs années les procédés inhérents à la traduction par cette forme : le traducteur polytrope. Polytrope est l’épithète qu’Homère attribue à Ulysse dès le premier vers de l’Odyssée, mais également à Hermès, le messager rusé. Polytrope, c’est le triomphe de l’art ingénieux déployé lors de longues épreuves.

Polytrope indique aussi quelque chose d’accidentel. Et en effet, il y a quelque chose de très accidentel dans l’acte de traduire. Et à l’instar d’Athéna, l’auteur devient aide et conseil auprès du traducteur aux mille expédients, polytrope.

Entrer dans Les ouvertures c’est comme si on regardait des vitraux, il y a ce jeu de lumière, à travers lesquelles on observe des personnages qui ont probablement existé et sont transformés en art, qui prennent vie grâce aux jeux de couleurs, de lumière. Son avis lors de la traduction de cet ouvrage a été important pour savoir si tous ces jeux de lumières et de couleurs des trois vitraux, qui forment les trois parties du livre, étaient bien reconstruits en français.

Comment définiriez-vous le style d’Antonio Moresco ?

Laurent Lombard : Le style d’Antonio Moresco est un style très délicat, très fragile ; il y a une musique, qui doit être rendue dans la traduction. Cette musique fait en sorte que jamais le texte ne sombre dans un genre déterminé : ni le tragique, ni le pathétique, ni le comique… La délicatesse vient de cette façon que l’auteur a d’entraîner le lecteur comme sur une crête où ce dernier marche sans jamais verser dans une émotion particulière. C’est encore là l’idée du trouble : on ne sait pas si on est dans le crépuscule du matin ou celui du soir.

En fait, le véritable trouble vient de ce que Moresco réunit ces deux crépuscules : le matin et le soir ne s’opposent plus, mais s’enlacent comme s’ils étaient une seule et même chose. Et c’est toute la construction des antagonismes de notre réalité culturelle, sociale et politique qui est pris dans cette mécanique. Les éléments qui forment les antagonismes ne sont plus dans un état d’opposition, mais deviennent compatibles et compossibles. L’un des défis lancés par la traduction des textes de Moresco est qu’il faut être particulièrement vigilant à choisir le mot idoine et éviter ceux, les synonymes d’un même mot par exemple, qui pourrait gêner la liberté du lecteur, l’installer dans une émotion préconçue et, partant, donner au texte une teinte d’un genre particulier...

C’est dans ce sens aussi qu’il faut comprendre que c’est une écriture délicate, car Moresco refuse la canonisation dans un genre, ouvrant grand le champ des possibles et des possibilités, ouvrant donc sur un outrepassement, que d’aucuns appelleraient une transgression, des frontières des genres. Cela lui permet de limoger le réalisme plat et de l’entremêler constamment à l’enchantement, au merveilleux. Il y a comme un jeu constant, une alchimie, entre le matériel et l’immatériel, entre le bas et le haut.

Comment définiriez-vous la langue d’Antonio Moresco dans ce roman ?

Laurent Lombard : La langue est aussi très délicate. Il y a une délicatesse du choix des mots, des figures de style qui s’adaptent parfaitement à la réflexion centrale du projet littéraire d’Antonio Moresco, qui est justement d’ouvrir la littérature et le roman à d’autres possibles, à l’inverse de ce que les théories et certains critiques et universitaires disent en prophétisant la mort du roman.

Au contraire, il y a une volonté de rendre la littérature à sa magie même, à sa possibilité d’ouvrir d’autres voies, d’autres horizons, d’autres imaginaires. Son écriture est une tenaille qui ouvre les imaginaires contre les théories mortifères qui disent que la littérature est seulement répétition, qu’elle est morte. La première phrase du roman Les ouvertures marque cette opposition « Moi au contraire je me trouvais à l’aise dans ce silence-là ». Les premières phrases chez Moresco sont essentielles.

Elles indiquent que quelque chose s’est passé avant le début de l’histoire narrée. Tout se bâtit, la langue, l’écriture, la narration, à partir des premières phrases comme dans la Petite lumière : « Je suis venu ici pour disparaître dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant ». Il y a un avant qui est escamoté. Ce qui ne veut pas dire que ce qui précède n’a pas été vécu par le personnage, mais il n’a pas été écrit avant le début du livre. C’est très fort. C’est très vivant. La littérature et la langue de Moresco bouillonnent de vie.

Comment avez-vous choisi le titre français du roman ?

Laurent Lombard : C’est un titre qu’on a choisi ensemble.

Antonio Moresco : Je me suis rendu compte, notamment lorsque ce livre a été traduit en allemand, qu’il était difficile de trouver un mot qui traduise tout ce que peut contenir le titre italien Gli esordi, que j’aime beaucoup parce qu’il donne l’idée qu’il contient différents commencements, qui sont les trois vies, les trois expériences successives vécues par le protagoniste. Mais le titre prépare également à l’idée d’ouverture qui débouche sur les deux livres qui suivent, comme s’il contenait quelque chose de symphonique.

L’anticipation que contient le titre italien est importante : il prévoit les thèmes qui seront développés ultérieurement dans l’ensemble du triptyque Jeux de l’éternité. En allemand, donc, il n’y avait pas de mot correspondant. En français, il y a le mot « exorde », mais guère courant et qui indique la première partie d’un discours. Le choix de Les ouvertures permettait de faire penser aux ouvertures d’opéra.

En outre, j’ai remarqué par hasard qu’en France dans les ascenseurs il est écrit « ouverture », et j’ai aimé ce mot qui contient à la fois un sens courant et un sens plus élevé. Cette double dimension va bien avec le fonctionnement du titre Les jeux de l’éternité où l’on retrouve le côté « bas » avec le terme « jeux » qui s’enlace avec le côté « haut » de « éternité ». C’est ce qu’on retrouve par ailleurs dans le titre Divine Comédie de Dante. Dans mes livres, je pars toujours d’éléments, de détails, de la vie quotidienne que je transfigure, que j’élève.

Comment avez-vous travaillé pour traduire les noms des personnages ?

Laurent Lombard : Les personnages ne sont nommés que par ce qui les caractérise, à la manière de l’épique en quelque sorte. Il y a par exemple ces deux personnages centraux qui apparaissent dans l’ensemble du triptyque et qui sont mystérieusement liés, il gatto et il matto.

Antonio Moresco : En italien, ces deux noms ont une assonance, une rime enfantine qui évoquent quelque chose de drôle. Si on les traduit littéralement en français — le « chat » et le « fou » — on perd ce jeu enfantin sur ces personnes qui sont unies par cette rime. Laurent Lombard a trouvé une solution pour conserver la similitude phonétique : le chat est devenu le « félin » et le fou le « fêlé ».

Si certains noms ne posaient pas de problème en traduction, comme Pesca/Pêche, Il Nervo/Le Tendon, Sonnolenza/Somnolence, d’autres en revanche méritaient une invention. C’est le cas de « Bortolana » qui en dialecte de Mantoue signifie oreille. J’avais connu un garçon un peu stupide qui avait l’habitude d’éteindre des cigarettes dans son oreille et qui avait donc une oreille noire carbonisée. D’où l’idée de l’appeler Bortolana, nom qui donne aussi une fonction au personnage. En Italie, en dehors de Mantoue, Bortolana est perçu comme un nom étrange. Il fallait conserver l’effet en français.

Laurent Lombard : Voilà pourquoi je suis allé piocher dans le parler stéphanois, qui m’est proche pour des raisons biographiques, un mot qui signifiait oreille. Vanaret, c’est le mot. C’est un mot qui m’a plu, qui nous a plu. Il est beau à entendre. Il a quelque chose de drôle aussi, voire de comique.

Vous souvenez-vous d’un autre exemple de traduction assez difficile ?

Laurent Lombard : Oui. La traduction du verbe « imperversare » que l’auteur utilise régulièrement, notamment après un autre verbe comme pour le corrompre, et donner à ce dernier une expansion plus importante. Il n’existe pas de traduction appropriée de ce mot en français, qui puisse restituer tout l’éclat de la perversion contenu dans le mot italien. Il eût fallu créer le néologisme « impervertir », qui manque à la langue française, mais c’était inventer un mot là où en italien l’auteur ne le fait pas. Il a donc fallu faire preuve de ruse.

Quelle signification attribuez-vous aux noms dans votre œuvre ?

Antonio Moresco : Je crois que de nos jours les noms sont usés et n’ont plus une signification forte par rapport au personnage. Très souvent, dans le passé, les noms sont nés comme des descriptions soit de métiers, soit de caractéristiques physiques, soit de jugements moraux lourds ; ils étaient un peu comme les noms d’Homère, qui caractérisaient un personnage à partir d’une de ses qualités.

Si je prends l’annuaire téléphonique et que je cherche une série de noms, je me rends compte que ce ne sont pas de vrais noms, ils n’ont pas la force d’un nom, car un nom ça se mérite. Si j’appelle un personnage Mario Bianchi, pour moi, c’est comme si je ne l’avais pas nommée. Je refuse ce genre de dénomination : sauf rares exceptions, mes personnages n’ont jamais de prénom ni de nom. De façon homérique, j’utilise des noms qui définissent ce que fait un personnage.

Par exemple, dans Les ouvertures, il y a des noms derrière lesquelles se cachent des membres de ma famille (ma sœur est devenue Turchina/Turquine qui en italien me fait penser à la fée du même nom dans Pinocchio, mon père est le Tendon/il Nervo car il avait de sérieux problèmes nerveux). Je me suis rendu compte qu’il y a en moi une grande rébellion contre les noms en littérature : il ne suffit pas d’avoir créé un surnom, de désigner un personnage sous un sobriquet qui n’évoque rien pour penser qu’on a construit un personnage. Dans mon travail, j’ai essayé de baptiser les personnages avec des noms qui ont une force et un lien avec leur être.

Comment vous situez-vous comme auteur dans le monde littéraire italien ?

Antonio Moresco : Je me situe dans une inconsolable solitude. J’ai eu beaucoup de mal à me faire une place dans le monde littéraire italien. J’ai dû attendre 15 ans avant d’être publié, j’ai dû aussi changer souvent d’éditeurs, non pas que j’étais capricieux ou dispendieux, mais parce qu’ils m’ont écarté. J’avais des relations difficiles avec eux. Ce que j’écrivais était insolite par rapport à ce qui s’écrivait alors en Italie.

Et une œuvre insolite est une œuvre seule. J’ai commencé à écrire tard, j’étais un autodidacte. Je lisais énormément, et certains auteurs m’ont influencé : Melville, Dostoïevski et Emily Dickinson. Je me sentais plus proche d’eux que nombre d’écrivains contemporains.

Malgré les épreuves, les afflictions, et le fait que j’ai toujours du mal à me sentir à ma place dans le monde littéraire italien, je suis fier d’être un écrivain italien et d’écrire dans cette merveilleuse langue qu’est l’italien.

Comment l’œuvre d’Antonio Moresco a été reçue en France ?

Laurent Lombard : La réception des livres de Moresco fut fraternelle et d’une joie rayonnante. Le succès du premier roman, La petite lumière, a été porté par les libraires indépendants, par la critique, par la presse. Il a été finaliste du Prix Médicis étranger. Une librairie parisienne s’appelle désormais La petite lumière… Les deux autres romans ont été lus lors de soirées spéciales au Centre George Pompidou, à la Maison de la Poésie de Paris...

Cette réception à la française a donné de l’élan aux traductions de ses ouvrages dans d’autres pays. La résistance aux malheurs du monde, à la résignation sociale et à la soumission à des codifications et à des catégorisations délétères, se mesure aux ressorts culturels d’un pays. La France possède encore une image de vitalité, d’énergie, d’ouverture culturelles. Il faut d’ailleurs saluer le travail d’un éditeur comme Verdier qui, notamment grâce à sa collection Terra d’altri, contribue à transmettre une littérature italienne exigeante qui trouve un bel écho en France.

Quelle image de l’Italie peut évoquer le roman ?

Laurent Lombard : Je ne crois pas qu’il y ait une image précise de l’Italie qui se détache de ce roman. L’Italie est là parce que c’est le lieu de l’auteur et que c’est aussi celui des trois expériences de vie qu’il narre. Mais les précisions géographiques perdent de leurs contours réalistes. Les lieux, comme les personnages, sont transfigurés. Les lieux réels se décomposent et se transmuent en métaphores. Il s’agit certainement là d’une particularité inhérente à la fable, qu’on retrouve dans presque tous les livres de Moresco.

À cela, il faut ajouter que l’auteur ne recourt pas systématiquement au dialecte pour marquer topographiquement ses romans, à l’inverse de nombreux écrivains italiens qui imprègnent leurs textes de formes dialectales. Si cela a pu avoir son intérêt voire son originalité dans l’histoire littéraire, aujourd’hui c’est un usage trop répandu et facile qui grève les traductions. Car la traduction du dialecte n’est jamais satisfaisante. La littérature, c’est faire voir et entendre.

Le recours au dialecte était intéressant quand il savait faire voir et entendre. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, le dialecte ne fait qu’entendre. Entendre une géographie ou un groupe social. Chez Moresco, il y a une alchimie entre le monde visuel et auditif, entre voix et visions ; et c’est toute la représentation mentale imaginaire de Moresco qui se construit sur cette alchimie.

crédits photo : Antonio Moresco © Sophie Bassouls

 
 

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Les ouvertures. Jeux de l'éternité

Antonio Moresco trad. Laurent Lombard

Paru le 09/09/2021

704 pages

Editions Verdier

31,00 €

La petite lumière

Antonio Moresco trad. Laurent Lombard

Paru le 09/09/2021

192 pages

Editions Verdier

8,50 €

Les incendiés

Antonio Moresco trad. Laurent Lombard

Paru le 25/08/2016

192 pages

Editions Verdier

16,00 €

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Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

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Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

SalondulivredeTurin2024 – Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

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“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

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“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

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“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

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Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

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Résolument ancré dans la Fantasy, Leha crée Majik sa collection poche

ENTRETIEN – Apparu en 2017 dans le paysage des Littératures de l’Imaginaire, Leha Editions amorce 2024 avec un gros dossier : la création d’une collection de poche, Majik. Un pari audacieux, autant qu’une nouvelle corde à l’arc de cet éditeur, installé à Marseille depuis quelques années. 

17/01/2024, 10:08

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Louise Boudonnat : traduire, “c’est aussi une rencontre avec soi-même”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Louise Boudonnat revient sur son travail de traduction (de l'italien) de l'ouvrage Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, de Giorgio Vasta et Ramak Fazel, paru aux éditions Verdier en 2023.

02/01/2024, 14:52

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Line Papin et les Lettres Zola : "Cette démarche me garde constamment en éveil"

LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

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David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

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Main à plume : la résistance surréaliste sous l'Occupation

Épisode aussi bref qu’intense, aujourd’hui oublié, l’aventure de la « Main à plume » constitue pourtant un des éléments majeurs de l’histoire du surréalisme. En 1940, suite au départ d’André Breton, plusieurs jeunes créateurs se regroupent pour résister à l’occupant, tout en poursuivant une intense activité créatrice, avec la publication de plaquettes, aujourd’hui introuvables. Huit de vingt-trois membres périront : déportés, fusillés, ou tombés au front. Docteure ès Lettres, mais aussi traductrice et autrice, Léa Nicolas-Teboul a retracé le parcours du groupe. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

06/12/2023, 15:37

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L'édition jeunesse au Maroc : rencontre avec Nadia Essalmi

Nadia Essalmi est une femme de cœur et d’engagement. Une fonceuse qui ne se pose pas mille questions en amont mais qui agit pour faire bouger les lignes et surtout pour apporter aux autres.  C’est aussi une grande rêveuse qui suit son cœur, mais n’est-ce pas le moteur pour innover et avancer ? Editrice jeunesse, promotrice culturelle, militante associative, Nadia est sur tous les fronts quand il s’agit de défendre et valoriser le livre et la lecture au Maroc. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

05/12/2023, 13:07

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Malaise dans l'Éducnat : “Mes élèves me donnent matière à espérance”

Qu’est-ce que la précarité ? Qu’est-ce que le démantèlement méthodique du service public ?  Qu’est-ce qu’être un professeur précaire dans le secondaire, de surcroît « (grand) remplaçant » dans les territoires abandonnés de la République ? Qu’est-ce qu’enseigner et transmettre ? Autant de questions qui interpellent notre temps. Propos recueillis par Faris Lounis.

04/12/2023, 14:54

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“Stig Dagerman va plus loin que Camus : il supprime l’espoir”

Claude Le Manchec, essayiste et traducteur français,  nous parle de l’œuvre de Stig Dagerman (1923-1954), de sa place et de sa réception en France, en évoquant son étude Stig Dagerman, la vérité pressentie de tous (Éditions du Cygne, Paris, 2020). Propos recueillis par Karim El Haddady

04/12/2023, 12:22

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Pour une industrie du livre plus forte en Italie

Dans un entretien accordé à ActuaLitté, le président de l'Associazione Italiana Editori dévoile ses objectifs pour l'industrie du livre en Italie. Il aborde la nécessité d'une croissance culturelle, la promotion de la lecture, l'internationalisation de l'édition italienne et les défis du dialogue avec les institutions.

27/11/2023, 15:29

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Tom Buron : "Le danger est un élément central de mon travail"

Jeune poète francilien, Tom Buron pratique la boxe, écoute du jazz, écrit de brefs recueils percutants. Dernier en date, La Chambre et le Barillet (éditions « Angle mort », 2023), présente une suite de vers-libres, souvent rageurs, parfois énigmatiques. Familier de l’univers urbain, guidé par un certain rythme incantatoire, habitué des scènes poétiques, l’auteur semble refuser la tyrannie du sens, de l’intelligibilité, tout en favorisant l’oralité. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

27/11/2023, 10:04

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Anarchie en Haïti : “Que les Américains nous lâchent un peu”

Gary Victor, « le romancier haïtien le plus lu dans son pays » selon son éditeur Mémoire d'encrier, ne peut plus aujourd'hui vivre dans sa maison, dans le quartier de Carrefour-Feuilles à Port-au-Prince, pris dans la guerre des gangs. La situation dans le pays de Dany Laferrière est cataclysmique, mais il faut continuer de vivre, et pour le Prix littéraire des Caraïbes 2008, cela passe par l'écriture : à la rentrée, il a fait paraître en France Le Violon d'Adrien, où il s'appuie sur un épisode de son enfance qui l'a particulièrement marqué...

14/11/2023, 11:40

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Nouveau record pour le Salon du Livre de Turin 2024

SalondulivredeTurin2024 – Nouveau record de visites pour le Salon du Livre de Turin. 222.000 personnes se sont rendues au Lingotto cette année. Zoom sur ce cru exceptionnel.

16/05/2024, 10:27

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La librairie Au café des livres à Léguevin peut-elle disparaître ?

Ouverte en 2015, la librairie Au café des livres traverse aujourd'hui une mauvaise passe, qui met en sursis sa survie. L'accumulation des crises s'ajoute aux difficultés économiques actuelles, pesant sur la trésorerie de l'enseigne. ActuaLitté lui ouvre ses colonnes, pour relayer un appel aux lecteurs et aux lectrices.

15/05/2024, 13:53

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Un nouveau souffle pour le livre-disque Libertad, hommage à Astor Piazzolla ?

Auteurs et fondateurs du groupe Duo Intermezzo, Marielle Gars et Sébastien Authemayou ont adressé à ActuaLitté une communication portant sur le livre-disque hors norme, Libertad. Ouvrage autour d’Astor Piazzola, préfacé par Frédéric Lodéon (animateur radio de légende) et publié aux éditions Parole, il connaît un arrêt de commercialisation définitif, que les auteurs évoquent dans ce texte, reproduit dans son intégralité.

14/05/2024, 12:48

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Les éditions Edicola érigent un pont entre l’Italie et le Chili

SalondulivredeTurin2024 – Edicola a gagné cette année le Prix National de la Traduction en Italie. Une aubaine pour cette maison d’édition italienne qui détient un second siège… au Chili. ActuaLitté a rencontré son fondateur, Paolo Primavera, au Salon du Livre de Turin.

14/05/2024, 12:17

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"Nous luttons chaque année, c’est un marché précaire"

SalondulivredeTurin2024 – Minimum Fax est une maison d’édition romaine, née d’une revue littéraire initialement distribuée par fax. Cette dernière s’est distinguée grâce à la découverte de grands noms de la littérature italienne contemporaine, mais également pour avoir démocratisé la littérature américaine en Italie.

13/05/2024, 18:02

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Obligations de l’éditeur et résiliation d’un contrat : cas pratique

Le manquement par l’auteur ou par l’éditeur à l’une de ses obligations légales ou contractuelles est susceptible d’entraîner la résiliation du contrat d’édition, à savoir de mettre un terme de la relation contractuelle entre les parties. Le 18 avril 2024, le Tribunal judiciaire de Marseille a fait une application classique du cheminement conduisant à la résiliation du contrat, permettant également de rappeler les obligations à la charge de l’éditeur. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

13/05/2024, 11:23

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“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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“En écrivant, je me jette dans le vide comme les oiseaux”, Amélie Nothomb

SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

11/05/2024, 13:03

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Antoine Gallimard : “Notre métier est d’abord de croire en la littérature”

SalondulivredeTurin2024 – Dans le cadre des rencontres de la section « Edition » du Salon du Livre de Turin où il a été invité, Antoine Gallimard est revenu sur son rôle d’éditeur pendant un dialogue avec Teresa Cremisi, directrice de la section édition et ancienne présidente, jusqu’en 2015, du groupe Flammarion.

11/05/2024, 11:01

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Italie : la lecture s’étend à tous grâce à "la communication augmentative"

SalondulivredeTurin2024 – Officina Babuk et Uovonero, deux maisons d’édition italiennes, sont les pionnières italiennes de la communication augmentative. L’objectif est clair : permettre aux enfants en difficulté dans la pratique de la lecture d’accéder au même patrimoine culturel que les autres.

10/05/2024, 17:35

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"Des livres qui n’ont pas de pères" : zoom sur NN Editore

SalondulivredeTurin2024 - NN Editore a été fondée en 2015 à Milan, précisément le 19 mars, pour la fête des Pères. Et cette date n’a pas été choisie au hasard : NN Editore propose « une recherche éditoriale basée sur l’absence de pères », détaille le responsable de la communication Luca Pantarotto, sur son stand au Salon du livre de Turin.

10/05/2024, 15:43

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En librairie : “Ne plus rien prendre pour faire vivoter les livres déjà là”

Avec le mois de mai s'impose un mot d'ordre : toutes et tous sur les ponts ! Mais ce sont surtout des nouvelles de la lettre Books By Women après les traditionnels brins de muguet. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre... Une mouvement d'allégresse et d'humeur par la librairie Un livre à soi (Longjumeau).

10/05/2024, 08:43

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

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Blocages : les Alumni de Sciences Po saluent "la fermeté de l'administration"

La mobilisation étudiante pro-palestinienne, débutée à Sciences Po Paris par une occupation, continue. Récemment, des étudiants de Sciences Po Reims décidaient encore d'occuper leur bibliothèque. Des actions qui répondent à la situation à Gaza et visent à inciter Sciences Po à revoir ses partenariats avec des universités israéliennes.

06/05/2024, 18:09

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Lettre à Paul Auster : “Tu étais l’Amérique”

L'écrivain Paul Auster, réputé pour son approche existentialiste et sombre dans ses œuvres littéraires, est décédé à 77 ans des suites d'un cancer du poumon à Brooklyn. Né à Newark de parents immigrants juifs polonais, Auster était un pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine et apprécié particulièrement en France. Son éditrice, Marie-Catherine Vacher, partage ici une lettre adressé à l'auteur.

02/05/2024, 06:30

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Valentine Tedo : “J'avais peur de la fin”

Avec Petite fille, Valentine Tedo signe son premier roman. Elle en raconte la genèse pour ActuaLitté.

30/04/2024, 08:56

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Publicité et télévision : “Cachez ce livre que je ne saurais vendre”

Renny Aupetit est propriétaire de deux librairies sur Paris, Le Comptoir des lettres (75005) et Le Comptoir des mots (75020). Le libraire considère avec défiance les arguments rejetant l’ouverture de la publicité à la télé, pour l’édition. En trois points, il propose une autre manière d’envisager cette perspective.

29/04/2024, 14:03

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Audrée Wilhelmy : une virée onirique en Allemagne

Carnetdebord – Plongez avec nous dans l'univers féerique d'Audrée Wilhelmy, dont le prochain livre, Peau-de-Sang, sera publié aux éditions du Tripode. Nous vous présentons ici le chapitre 3 de son Carnet de Bord, qui sert à la fois de prélude à ce roman très attendu et de narration documentant la vie de l'autrice.

29/04/2024, 10:51

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“La littérature noire doit déranger la littérature officielle”

Les éditions du Chemin de fer inaugureront leur collection Train de nuit, consacrée à des romans noirs à haute vélocité, parfois, mais surtout forte teneur en valeur littéraire. Pour ouvrir ce projet, les cofondateurs François Grosso et Renaud Buénerd ont choisi de publier Les jours de la peur, premier roman de l’Italien Loriano Macchiavelli (trad. Laurent Lombard). Une décision qu’ils assument, plus que pleinement…

28/04/2024, 16:08

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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Peau-de-sang, expérience physique et sensorielle: “Bienvenue, Audrée...”

Carnetdebord – Au cours des prochaines semaines, ActuaLitté accueillera le Carnet de Bord d'Audrée Wilhelmy. Romancière québécoise, elle publiera son prochain ouvrage aux éditions du Tripode. Ce seront tout à la fois les récits d'une attente, d'un espoir, d'une envie. Ce seront les récits d'un à-venir. En guise de prélude, Frédéric Martin, fondateur de la maison, nous présente cette autrice, d'ores et déjà adoptée.

27/03/2024, 08:01