#Rencontres / dédicaces

Interroger la rémunération des dédicaces : des questions aux réponses

Faisant suite à l’article « Rémunération des dédicaces : 2020 une année de la BD sans auteurs », paru ce 26 juin sur ActuaLitté, nous avons reçu un courrier d'un professionnel du secteur – à la fois auteur, éditeur, journaliste et organisateur de salon. Il a souhaité apporter un faisceau de réflexions, et un peu d'eau au moulin qui n'en manque pas. 

Le 27/06/2019 à 12:37 par Auteur invité

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27/06/2019 à 12:37

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ActuaLitté

La promotion de l’auteur

La SGDL a mis en ligne l’an dernier un contrat d’édition annoté de remarques afin d’engager les auteurs à mieux lire, définir et négocier leur contrat d’édition (qu’on trouvera ici). 

À l’article 12-1 relatif à l’exploitation d’une œuvre, il est mentionné en remarque la chose suivante : « Par ailleurs, les parties peuvent discuter, au moment de la négociation du contrat, de la promotion envisagée par l’éditeur lors de la sortie du livre (salons, festivals, prix... etc.) et de la disponibilité de l’auteur pour cette promotion, à charge pour l’éditeur de supporter les frais liés aux déplacements et éventuellement d’envisager une rémunération pour le temps passé par l’auteur à faire la présentation promotionnelle de son œuvre publiée par l’éditeur. » 

Combien d’auteurs lisent-ils leur contrat d’édition jusque dans les moindres détails, et combien négocient-ils avec leur éditeur la clause de la promotion après publication ? Combien d’éditeurs envisagent cette question dans leurs contrats et selon quelles formes ? La SGDL, dans ce contrat commenté, indique clairement un lien entre promotion et rémunération de l’auteur « pour le temps passé » et pris en charge par son éditeur. 

Étrangement cette question de la prise en charge par l’éditeur de la représentation promotionnelle de l’auteur, n’est pas, ou très peu, soulevée par les syndicats d’auteurs. C’est pourtant un des organismes s’occupant d’eux qui la soulève comme un des éléments de la négociation du contrat d’édition... mettant de facto l’éditeur en position d’interlocuteur premier sur cette question. 

À la présence, ou à la signature ?

À ce jour, concernant les manifestations littéraires, le CNL distingue les rencontres et autres formes de participation des auteurs (qui sont rémunérées), de ce qu’il nomme « la seule promotion directe de l’œuvre (les ventes-dédicaces) ». Les syndicats d’auteurs/illustrateurs demandent la reconnaissance d’un statut professionnel impliquant que l’acte de signatures lors de manifestations soit considéré comme un travail à part entière nécessitant une rémunération, et non plus justement comme un acte de promotion. 

Le SNAC BD nomme cela une « rémunération à la présence ». Cette formule pose question dans une logique de droit du travail : une rémunération « à la présence » ne signifierait pas grand-chose en terme légal. Même les « jetons de présence » des conseils d’administration sont désormais soumis à non seulement un acte de présence et d’assiduité aux réunions, mais aussi à une « activité effective » en tant qu’administrateur. On n’imagine donc pas une personne rémunérée seulement pour « être présente » à son poste.

Lorsque les auteurs font des ateliers, des animations, des rencontres, des formules spectacles, etc., ils sont rémunérés pour un travail effectif. Il faudrait donc parler, comme la Charte des auteurs jeunesse le fait depuis plusieurs années, de rémunération des signatures/dédicaces et non à la présence. L’acte de signer un livre étant alors entendu comme un travail créatif, ce qui est particulièrement justifié pour les illustrateurs (jeunesse ou BD), comme le souligne le rapport Lungheretti cité dans l’article d’ActuaLitté.

Quel mode de rémunération ?

Une question se pose aussi sur le mode de rémunération. À ce jour, l’URSSAF n’est pas claire quant à la déclaration d’une rémunération pour des dédicaces dans le cadre de revenus accessoires, ni pour le diffuseur, ni pour l’auteur. On ne sait trop si cette rémunération peut s’effectuer en droits d’auteur, ne faisant pas partie de la liste indicative des activités permettant ce type de rémunération. 

Sauf à interpréter la circulaire de 2011 sur les revenus accessoires sous un certain angle mais sans valeur juridique stricte. Si c’est en salaire, et non en droits, les modes de calculs et de charges sont très différents pour l’employeur et le salarié. L’impact sur les coûts ne serait pas le même : en salaire, sous forme de CDD de quelques heures, ou de salariat horaire, il faut pour le diffuseur doubler la somme en incluant les charges...

Et pour l'auteur déclarer ces revenus avec un statut d'indépendant et non sous le régime des artistes auteurs. Pour rémunérer ces dédicaces, il faudrait donc au préalable une réforme de la circulaire de 2011. 

L’auteur, un travailleur comme les autres

Dans cette optique cependant, le rapport entre créateurs et structures organisatrices changerait. À ce jour, dans la plupart des salons, les auteurs/illustrateurs sont des invités, qui répondent à des propositions (d’ateliers, de rencontres, de spectacles, etc.), qu’ils sont tout à fait susceptibles de décliner ou d’accepter. 

Avec un statut professionnel identifié, les auteurs/illustrateurs ne seraient plus « invités » par les manifestations, mais considérés comme des travailleurs, « employés » par elles, puisqu’ils y toucheraient une rémunération (et pas une indemnité, quand bien même cette rémunération s’effectuerait en droits et non en salaire) pour une tâche effective, dans le cadre d’un contrat, écrit ou moral, et cela impliquerait de fait, selon le Code du travail, un lien de subordination avec un organisateur/employeur. 

Reste que, comme dans tout cadre employeur-employé, cela suppose des deux côtés des droits et des devoirs. Si l’auteur-illustrateur est rémunéré en droit pour des heures de signature, en devoir il se doit de respecter notamment sa présence sur un stand. Si l’organisateur est en devoir d’accueillir l’auteur dans les meilleures conditions, il est aussi en droit de ne pas le rémunérer si celui-ci ne suit pas les règles liées à son travail. 

De même faudrait-il fixer un seuil minimum à partir duquel une séance de signature serait rémunérée, puisqu’il est bien normal de payer un travail effectif, et non pas seulement « déclaré » et non effectué en tout ou partie. La Charte des auteurs jeunesse propose un tarif à la journée ou la demi-journée et non pas un système horaire par exemple. 

Ainsi, sauf cas de force majeure, les auteurs/illustrateurs qui changent d’avis au cours d’un salon, modifient leurs billets pour rentrer plus tôt, ceux qui arrivent systématiquement en retard sur les horaires de signatures, ne les respectent pas ou à moitié, voire ne viennent pas sur le stand où un libraire les attend, ceux-là devraient ne pas être rémunérés. 

En revanche, ceux qui effectuent (et bien souvent dépassent de bon cœur) des journées entières de dédicaces à se tordre le poignet, en toute logique de droit du travail, seraient rémunérés pour la tâche effective. 

Dédicaces rémunérées, seulement pour les manifestations littéraires ?

Si l’on suit cette logique légale, il n’y aurait alors aucune raison de différencier les lieux où s’appliquerait cette rémunération. Si l’auteur dispose d’un statut reconnu de travailleur, dont le travail est une dédicace qui donne droit à rémunération, alors en tous lieux cette « loi » doit s’appliquer, que l’auteur effectue des signatures sur un salon, dans une librairie, ou tout autre cadre événementiel, et la structure qui l’accueille serait en devoir de le rémunérer, que ce soit une manifestation littéraire, une librairie, une galerie d’exposition, une médiathèque, etc.

Si tel n’était pas le cas, alors cette loi serait tout simplement inégalitaire, puisque rien ne justifierait une différence de traitement entre les structures.

Absorber un coût supplémentaire

Si quelques auteurs connaissent l’organisation d’un salon pour y avoir participé eux-mêmes, un très grand nombre font preuve d’une méconnaissance totale du secteur. Certains salons ont modifié, adapté, fait évoluer leur fonctionnement selon plusieurs approches ces dernières années. 

Des manifestations ont décidé de n’inviter que des auteurs disposant d’une rencontre rémunérée sur le salon suivie de dédicaces en bannissant les dédicaces sèches (sans rencontre) ; d’autres organisent une foule de rencontres scolaires qui permettent de rémunérer les auteurs en ateliers avec des dédicaces à titre gracieux le week-end ; d’autres rémunèrent à la présence tous les invités, mais en revanche ne donnent un temps de débat autour d’une œuvre qu’à certains.

D’autres se tournent principalement vers des animations ou des performances-lectures afin de rémunérer les auteurs qui effectuent des dédicaces par ailleurs ; d’autres font un mix de ces différentes formules. Et sans nul doute il y a-t-il parmi les dizaines de salons en France de bons et de mauvais élèves (mais pas plus qu’il n’y a de bonnes et de mauvaises pratiques chez les éditeurs). 

Anna Gavalda

Pour l’essentiel, tout est négocié pour tirer sur la moindre dépense et équilibrer chaque poste d’une année sur l’autre, de l’impression d’un programme au prix d’une chambre d’hôtel, en passant par des mises en concurrence de prestataires dans tous les domaines ou la multiplication de partenariats. En 2015, le CNL a durci les critères d’attribution de subventions, critères repris par nombre d’organismes locaux, régionaux, départementaux avec une rémunération obligatoire et un barème idoine pour les rencontres et animations d’auteurs. 

#PayeTonAuteur, le séisme

On sait qu’en 2019 le Salon du livre de Paris a dû, lui aussi, se plier à ces règles. Chacun, les syndicats des auteurs-illustrateurs en premier lieu, reconnaît que cela a impacté les budgets de toutes ces manifestations qui, vaille que vaille, ont absorbé ce coût supplémentaire sur deux ou trois ans. Avec cependant des fragilités encore pour divers salons dont les budgets ont été réduits. 

La seconde étape serait donc la rémunération systématique des dédicaces. « Systématique » parce qu’il serait difficile de faire admettre à un auteur de littérature, de jeunesse, ou un scénariste de BD que seuls les illustrateurs par exemple soient rémunérés pour des signatures et pas eux, quand bien même tout le monde reconnaîtra que produire un dessin correct en dédicace ne demande pas le même travail qu’une dédicace manuscrite « Pour untel, amicalement et bonne lecture ». 

Si l’on prend l’exemple d’un salon de taille moyenne, avec une base 100 en nombre d’invités pour faire simple. Et si chaque auteur est présent le week-end (samedi dimanche), le coût pour la manifestation sera d’environ 22.500 euros par journée, soit 45.000 euros (224 euros brut/jour de dédicaces, 134 par demi-journée), ramené à environ 40000 (sachant que certains ne restent qu’un jour ou un jour et demi sur place). Pour un festival comme celui d’Angoulême, qui a réuni 1500 auteurs en 2019, en réduisant à une journée et demie de présence par auteur en moyenne (certains ne viennent qu’une demi-journée, ou ne dédicacent pas, d’autres deux voire trois jours entiers), cela reviendrait à un budget de 53.5000 euros. 

À charge pour les manifestations, selon leurs dimensions, de trouver ces budgets, ou plutôt de réduire différentes parties de leur budget pour dégager une somme équivalente. La plupart des salons sont gratuits pour le public : il faudrait soit instaurer une entrée payante quand ce n’est pas le cas, ou augmenter le prix pour ceux qui font déjà payer un ticket d’entrée, et donc reporter tout ou partie du coût sur les lecteurs... 

Peu d’organisations feront ce choix, ne serait-ce que parce que la politique locale ne leur permettra pas de le faire. Et d’autant plus que les rares manifestations qui font acquitter un droit d’entrée sont déjà largement montrées du doigt, y compris et surtout par les auteurs eux-mêmes (comment ? Que le lecteur paye une entrée pour avoir le droit d’acheter un livre ? Autant faire payer un client pour entrer dans une librairie dans ce cas ?). Ou bien encore, augmenter très considérablement la location des stands aux libraires et éditeurs exposants ? 

Vic James

Le fond de l'air effraie

Avec les libraires, les limites sont très vite fixées, ils n’ont pas les moyens. Avec les éditeurs, on voit ce que cela donne à Livre Paris notamment, avec une désertion du nombre de maisons d’édition ne voulant plus ou ne pouvant plus payer la location d’un stand.

Donc, il leur faudra faire d’autres choix : pas sur les frais de sécurité qui ont été multipliés par deux, trois ou dix selon les cas depuis 2015, dans des proportions parfois étouffantes et ce malgré la sortie de l’état d’urgence ; pas ou peu sur les structures techniques qui doivent être en mesure de continuer à accueillir correctement à la fois les invités et le public (et les auteurs sont les premiers à se plaindre s’ils sont reçus dans une salle des fêtes pas chauffée, mal éclairée, pas sonorisée, ou des tentes au rabais ouvertes à tous les vents...). 

Quant au fameux et ridicule budget « plantes vertes » qui avait été pris pour exemple à Livres Paris, c’est méconnaître les salons de France pour en faire un étendard qu’on généralise à tous, dans la plupart des cas, ce budget n’existe pas, et quand il existe, il est le fruit d’un partenariat ou de toute façon si réduit qu’il ne couvrirait jamais la somme nécessaire. Pas sur les frais d’hébergement, de restauration ou de transport (à moins de placer tous les invités dans des hôtels Formule 1, de leur donner un sandwich et un verre d’eau, et d’utiliser blabla-car pour les faire venir).  

Il reste les frais de personnel, mais le recours au bénévolat des organisateurs a aussi ses limites, et il faut bien continuer de rémunérer le travail des médiateurs, interprètes, techniciens, etc. qui accompagnent les auteurs dans leurs rencontres, débats, spectacles, animations. Il reste la com, pointée du doigt régulièrement, sans conscience du paradoxe qu’une réduction trop drastique de ce poste de dépenses sous-tend.

On ne peut s’en passer totalement sinon à risquer de perdre beaucoup de public peu ou mal informé, et ce serait oublier aussi que la communication et ses retombées sont ce qui motive bien souvent les partenaires privés à donner des subsides sous forme de mécénat. Une manifestation sans surface médiatique perd ses mécènes, sans ses mécènes elle ne dispose plus que des subventions publiques qui, elles, diminuent d’année en année (si justement la manifestation n’atteint pas une certaine reconnaissance, notamment médiatique) ou au mieux se maintiennent sans augmenter. 

Remettre en question la programmation

La seule variable d’ajustement qui ferait véritablement diminuer quasiment tous les coûts est de réduire la programmation d’un festival : moins d’auteurs, moins d’animations, moins de rencontres dans un programme implique moins de frais d’hôtel, de transport, de restauration, de rémunération, voire la réduction de certains espaces et donc moins de frais techniques. Avec moins d’auteurs, on peut faire remonter l’assiette globale de rémunération de ceux qui sont présents. 

La manifestation à base 100 peut n’en accueillir que 70, celle à base 1500, seulement 1000 par exemple, ou établir des critères comme privilégier les locaux, ou les Français au détriment d’étrangers, etc. C’est une piste de réflexion que les manifestations ont déjà eue quand il s’est agi de rémunérer toutes les rencontres, puis quand il s’est agi d’augmenter considérablement la sécurité. 

Il serait donc faux de dire que les manifestations littéraires n’ont pas la volonté d’évoluer dans le domaine ni ne respectent les auteurs. Elles n’ont de cesse d’évoluer en la matière. Certains ont déjà réduit un peu la voilure en conséquence depuis 2015, la plupart ont essayé de maintenir le cap en démultipliant les partenariats, y compris en nature pour limiter des frais, et en développant le plus possible le recours aux subsides du secteur privé.

Il est affligeant d’entendre dire que les manifestations traîneraient des pieds par manque de respect envers les auteurs, alors qu’elles passent leur temps à s’adapter dans tous les domaines, que ce soit la rémunération des auteurs, mais aussi la sécurité et l’accueil du public. 

Les auteurs au centre, le public en périphérie ?

Cette donnée du public est elle aussi très largement sous-estimée, comme si... elle allait de soi... ne posait pas question : il y a un programme de qualité, avec des auteurs de qualité, donc les gens viendront ? Vraiment ? Ce serait aussi simple que cela ? Pas de travail de terrain ? Avec les établissements scolaires et les enseignants, avec les familles, les lecteurs des médiathèques, les médias locaux et nationaux, etc. ? Vraiment ? Et l’environnement proposé au public serait secondaire aussi sans doute ? Le restaurer, l’accueillir dans de bonnes conditions, le sécuriser, devrait passer après en regard du cœur d’un salon que sont les auteurs ?  

Les manifestations littéraires sont pourtant devenues un outil de transmission culturelle de proximité, au même titre qu’un media (presse, radio, TV) l’est à une autre échelle. Est-il d’ailleurs nécessaire de rappeler que la mission première d’une manifestation littéraire n’est pas la promotion des auteurs, comme semble le suggérer nombre de positions d’auteurs sur ce sujet, mais bien cette transmission du livre et de la lecture, laquelle passe par la présence des auteurs (et par effet corollaire, leur promotion).

Mais pas seulement : évoquons les opérations de diffusion du livre en milieu fermé tels qu’hôpitaux ou prisons, la mise en place de jury de lecteurs dans le cadre de prix, la médiation culturelle auprès d’enfants et de jeunes dans des structures périscolaires, des expositions autour du livre, des journées professionnelles auprès des étudiants, etc, etc.

Et la qualité d’accueil d’une manifestation participe aussi à la diffusion du livre et de la lecture, fait qu’un événement s’installe dans la durée et fait perdurer, alimenter ou naître le goût de la lecture de générations différentes de lecteurs. 

Si les festivals et salons ont besoin d’auteurs dans la programmation pour exister, force est de constater que le succès de ces manifestations, les ventes de livres qu’elles génèrent (certaines petites librairies ne survivant que grâce au CA réalisé sur un salon), la visibilité qu’elles apportent à certains auteurs, les revenus annexes qu’elles dégagent pour les auteurs (et c’est une goutte d’eau, la question des contrats d’édition, des taux de droits, des modes de diffusion, de la surproduction qui a réduit drastiquement les ventes moyennes, etc. étant sans nul doute bien plus essentielle) les rendent aussi nécessaires aux auteurs eux-mêmes. 

Comme le réseau des bibliothèques, et celui des librairies, elles participent au maintien de la lecture et du livre auprès du grand public, ce qui est tout aussi important pour l’avenir des auteurs. Sans auteurs pas d’éditeurs, et pas de salons du livre non plus, certes, mais sans développer et maintenir l’appétence des lecteurs, à terme, plus d'auteurs non plus...

Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

12 Commentaires

 

Christophe

27/06/2019 à 14:22

Un professionnel ?
un anonyme surtout...

Marc-Antoine Boidin (SnacBD)

28/06/2019 à 08:40

J'engage l'auteur de l'article (qu'on aimerait d'ailleurs un peu moins anonyme) à bien relire notre proposition de rémunération minimale des auteurs à la présence et à nous contacter, nous sommes ouvert au débat au SnacBD.

Ernestine M

28/06/2019 à 13:50

Le Fibd d'Angoulême ne va pas perdre 53.5000 euros puisqu'il n'invite pas d'auteurs: ce sont les éditeurs qui s'en chargent. Voire, assez souvent les auteurs eux-même. Ceci n''étant qu'une approximation parmi d'autres; vous me semblez plus anonyme qu'auteur professionnel.

Roger

01/07/2019 à 10:48

Pour Ernestine M. C'est bizarre votre remarque, si le FIBD n'invite aucun auteur, cela veut dire que ce sont les éditeurs qui font le programme du salon alors ? Le FIBD ne sert qu'à l'organisation pratique alors ? Mais pourquoi ils ont un directeur artistique qui dit le contraire de ce vous dites dans ce cas ? Voir l'extrait d'un entretien avec ce directeur artistique du FIBD, paru sur Actualitté le 30/1/2018. A retrouver ici : https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/programmation-finances-paiement-des-dedicaces-le-bilan-du-fibd-2018/87036

Il dit :
«  Nous sommes un festival culturel, la dédicace est un outil de promotion commerciale, qui ne relève donc pas de nos prérogatives », explique Stéphane Beaujean, qui exclut toute possibilité que le FIBD prenne en charge cette rémunération. « Nous invitons des auteurs pour les faire participer à des animations, et ils sont rémunérés pour cela, mais la dédicace n'est pas un outil de médiation culturelle. Je pense qu'il faut que chacun s'interroge sur ses missions et en assume les responsabilités. » ».
Le Directeur artistique du FIBD dit bien donc : « nous invitons des auteurs »... CQFD.

Après si on vous suit, ce serait effectivement génial que les auteurs puissent s'inviter eux-mêmes ! (même s'ils ne pourront se rémunérer eux-mêmes... mais bon, ça, faudra voir avec leurs éditeurs quoi...).

Coin coin

01/07/2019 à 13:02

Merci beaucoup d'avoir intégré dans votre article la question du mode de rémunération des séances de dédicaces (j'en avais parlé en commentaire dans l'article précédent). Si l'urssaf n'est pas claire sur ce point, la solution la plus sécurit (à la fois pour l'auteur et le diffuseur) est à mon sens de salarier les auteurs (sauf si les auteurs en question ont un autre "statut" qu'artiste auteur leur permettant de facturer les dédicaces), et ce dans l'attente d'une réponse claire de l'urssaf (et dans l'idéal de l'agessa et de la mda en plus) ainsi que de la réforme de la circulaire de 2011 que l'on espère prochaine.

Après, comme vous l'indiquez, cela présente une certaine lourdeur. Outre des cotisations plus importantes pour l'employeur, il convient d'ajouter une paperasse administrative conséquente. Pour un auteur salarié, il faut éditer bulletin de salaire, certificat de travail, solde de tout compte et attestation employeur destinée à pole emploi (entre autres). Lorsque l'employeur est une association, il y a le dispositif du Chèque Emploi Associatif qui permet de simplifier les déclarations relatives au salarié, mais cela ne retire pas toute la complexité liée à l'embauche d'un salarié en CDD.

Roger

01/07/2019 à 14:34

Je ne comprends pas trop votre remarque sur le FIBD, parce que leur directeur artistique dit l'inverse de vous... Dans un entretien, paru sur Actualitté le 30/1/2018, qu'on peut retrouver ici : https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/programmation-finances-paiement-des-dedicaces-le-bilan-du-fibd-2018/87036
« L'un des sujets de discussion de ce Festival d'Angoulême fut la rémunération des auteurs pour le temps passé en festival, et en particulier pour les dédicaces. « Nous sommes un festival culturel, la dédicace est un outil de promotion commerciale, qui ne relève donc pas de nos prérogatives », explique Stéphane Beaujean, qui exclut toute possibilité que le FIBD prenne en charge cette rémunération. « Nous invitons des auteurs pour les faire participer à des animations, et ils sont rémunérés pour cela, mais la dédicace n'est pas un outil de médiation culturelle. Je pense qu'il faut que chacun s'interroge sur ses missions et en assume les responsabilités. » ».
Ce Directeur artistique du FIBD dit bien : « nous invitons des auteurs »... CQFD donc. Ou alors le FIBD ne fait pas le programme du salon, mais laisse ça aux éditeurs ? A quoi sert un directeur artistique dans ce cas, et qui mentirait sur le fait qu'il invite les auteurs... ?
Après quand vous dites que ce sont même souvent les auteurs qui s'invitent eux-mêmes, ce serait effectivement génial que ce soit le cas... (même s'ils ne pourront se rémunérer eux-mêmes... mais bon, ça, faudra voir avec leurs éditeurs quoi), mais j'ai comme un doute quand même.

Gerard

01/07/2019 à 15:30

Cher professionnel du secteur – à la fois auteur, éditeur, journaliste et organisateur de salon, c'est en ma position de membre du pilotage du groupement BD du SNAC que je te réponds. Comme je ne suis pas anonyme et que j'aime bien personnaliser, je vais t'appeler Didier, parce que c'est un joli prénom et un bon film.
Cher Didier, donc, quand nous parlons de la rémunération de la présence, c'est bien sûr de la présence invitée et non pas de la présence "je passais par là, oh, il est sympa ce festival.". Quand un festival invite un auteur, ce n'est que très rarement par hasard. Il l'invite parce que c'est sa qualité (?) d'Auteur qui l'intéresse. Et en tant que tel, il le rémunère pour qu'il passe du temps et du travail sur le lieu de son festival (même s'il ne fait rien comme Denis Bajram qui ne dédicace plus au sens où on l'entend habituellement en BD, mais quel festival ne rêverait pas d'avoir Denis parmi ses invités). Il l'invite parce qu'il pense que sa présence, au delà de créer de la joie autour de lui, créera de l'animation. Et donc, il est tout à fait normal de le rémunérer pour cette animation...
Il ne veut pas l'inviter, mais pas de soucis. ça permettra d'en inviter d'autres...
Il ne peut pas inviter autant d'auteurs qu'il voudrait ? mais il en invite moins, ça sera mieux pour tout le monde.
ça l'ennuie vraiment d'inviter un scénariste qui n'a pour lui quasiment aucune valeur ajoutée en dédicace ? mais il lui propose des tables rondes, des ateliers, des conférences... il y a l'embarras du choix.
Je sais que tu avais déjà compris tout cela mon cher Didier, ne serait-ce qu'après la réponse de Marc-Antoine, mais il vaut mieux parfois répéter les choses pour qu'elles soient parfaitement comprises et acceptées.

Gerard Guero, Groupement BD du SNAC.

Alfred

01/07/2019 à 18:26

En fait Gérard, tu dis à peu près la même chose que le Didier de l'article... en gros que pour payer les auteurs qui seront sur un salon x, il faudra juste en faire venir moins qu'avant et faire un peu plus de tri. Et pareil, pour le scénariste de ton exemple qui ferait plutôt un débat ou autre pour être payé, il en parle aussi. Je crois seulement que l'article pose la question de payer les auteurs à la fois pour les ateliers, conf et autres ET aussi pour les signatures. Et que c'est là que ça coince. Visiblement, du côté de ton groupement, c'est surtout le problème de la BD qui compte et des dédicaces à rallonge des illustrateurs, alors que le papier semble parler des festivals en général et de tout type d'auteurs. La solution ce serait peut-être de faire une catégorie à part pour les dessinateurs de BD ? A voir comment les autres artistes prendraient ça. Après, il y a un truc quand même dans le mot "invitation". Si les auteurs sont payés à la présence parce que le simple fait d'être là ça crée la manif, ils ne sont plus vraiment invités, mais plutôt des employés allant au turbin pour faire l'animation sur place. Ca change un peu la façon de voir un salon pour le lecteur de BD ou de bouquins comme pour les villes et les asso qui l'organisent.

Alfred

01/07/2019 à 18:48

Esprit d'escalier (après avoir répondu à Gérard), mais donc, y'a quand même un truc là. Si comme Gérard le dit dans son com, l'auteur par sa présence est celui qui fait l'animation, et qu'on doit le payer pour ça, l'article dit quand même quelque chose sur ce que ça pose : quand on invite un auteur en médiathèque, il fait l'animation de cet endroit par sa présence, non ? Donc, il doit être payé aussi. Pareil dans une librairie je suppose. Dans tous ces cas, il faut penser que l'idée de la promo n'a plus sa place comme avant, que le créateur prend sur son temps et que ça mérite salaire. Voilà tout. Après je sais, ça va être encore les histoires d'administration, de statut de l'auteur et tout le bazar, mais c'est le principe de départ sur lequel se mettre d'accord en fait. La promo, c'est seulement les journalistes, les plateaux TV, la radio bref, et le reste c'est du boulot.

Gerard

01/07/2019 à 20:41

Alfred, quand un auteur est invité en médiathèque, il est payé.
Tarifs de la Charte.
et s'il ne l'est pas, c'est mal.

Pour répondre à la première partie de ta réponse, c'est justement parce que dédicace à une connotation particulière dans la BD que nous insistons sur présence.
Et bien sûr que c'est une relation de travail entre l'orga et l'auteur, avec des tarifs d'ailleurs encadrés par le CNL. Quand un auteur est présent sur un festival en tant qu'auteur, c'est son travail. Il bosse.

Valpoesie

05/07/2019 à 11:08

A nous de s'organiser pour faire sans eux. 3% sur l'ensemble du travail c'est de l'esclavage, or nous pouvons exister sans eux mais ils ne peuvent exister sans nous, la matière première. A nous d'inventer autre chose, un circuit court sans passer par eux. Je ne suis pas dans la BD mais le roman. Si cela intéresse sérieusement certains de bouger, je suis partante pour aider à la création d'une telle association. C'est à nous de bouger.

Grug

05/07/2019 à 16:00

Pardon, mais qui a écrit cet article ?

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Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

ActuaLitté

Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

ActuaLitté

“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

ActuaLitté

Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

ActuaLitté

Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

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“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

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Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

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Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

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Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

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Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

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"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08

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Mort d'Alexeï Navalny : “Il n’a jamais reculé devant le pouvoir”

Le décès d’Alexeï Navalny, survenu ce 16 février au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, provoque un soulèvement — et les regards fusent vers Vladimir Poutine, qui se serait définitivement débarrassé d’un opposant. Le Pen Club français a diffusé un hommage, ici proposé en intégralité.

17/02/2024, 10:49

ActuaLitté

L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

ActuaLitté

Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

ActuaLitté

L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15

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L'industrie du livre redoute le projet européen sur les délais de paiement

En Belgique, l'interprofession s'est regroupée pour interpeller les députés européens, sur la question des retards de paiements. Le projet qu’examinent en effet le Parlement et le Conseil ramènerait à 30 jours le délai maximum. Une modification que l’industrie du livre ne supportera pas sans de lourdes conséquences.

31/01/2024, 10:19

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IA : les industries culturelles veulent rencontrer Attal “sans délai”

Quelques jours après une missive adressée à Rachida Dati pour l'exhorter à garantir « l'avenir du droit d'auteur » face au développement de l'intelligence artificielle, les industries culturelles maintiennent la pression. Elles communiquent cette fois avec Gabriel Attal, directement, pour faire part de leurs inquiétudes et solliciter « un échange sans délai ». Nous reproduisons ci-dessous le courrier envoyé au Premier ministre, ce 25 janvier 2024.

25/01/2024, 15:38

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“Icône réactionnaire” : parrain du Printemps des poètes, Sylvain Tesson dérange

Le printemps des poètes, manifestation qui se déroule chaque année à Paris – du 9 au 25 mars 2024 –, a choisi Sylvain Tesson comme parrain de son édition 2024. Un coup pour l’événement poétique, puisqu’il s’agit par ailleurs de la 25e édition. Le choix, que la directrice artistique depuis 2017, Sophie Nauleau, a amplement salué… mais que nombre de poètes et artistes contestent vivement.

17/01/2024, 18:52

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Québec : l’industrie du livre se prononce sur l’intelligence artificielle et le droit d’auteur  

Dans le cadre de la consultation publique en cours sur l'intelligence artificielle générative et le droit d'auteur, les associations du milieu du livre rappellent au gouvernement canadien l’importance cruciale de favoriser un développement responsable de l’intelligence artificielle et de promouvoir le respect du droit d’auteur.

15/01/2024, 16:22

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Pendant la crise, “c’est avant tout la création qui trinque”

Consacrée à la littérature contemporaine, la maison d'édition Onlit, « reposant exclusivement sur une petite équipe d’indépendants », nous informe de la fin de ses activités. Pierre de Mûelenaere, à la tête de la structure, en explique les raisons, et en profite pour remercier tous ceux qui ont participé au projet, ou l'ont soutenu.

15/01/2024, 11:35

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AI Act : les industries culturelles sollicitent Elisabeth Borne

L'Union européenne tente d'encadrer le secteur des intelligences articielles, avec un texte inédit, travaillé depuis plusieurs mois, l'IA Act. La France fait partie des pays où une opposition à une régulation trop stricte s'exprime, ce qui n'est pas pour satisfaire les représentants des industries culturelles, attentifs au respect du droit d'auteur. Dans un courrier à la Première ministre reproduit ci-dessous, ils font part de leurs inquiétudes.

22/12/2023, 16:33

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Face à la loi immigration, les bibliothèques et “l’accueil inconditionnel”

L'adoption de la loi immigration marque un tournant dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron, avec un texte qui penche très à droite et remet en question quelques acquis en matière d'accueil et de traitement des étrangers. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) répond à cette actualité dans une tribune tournée vers l'engagement, le partage et la solidarité à l'égard des nouveaux arrivants sur le territoire français.

22/12/2023, 12:32

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Vers une modernisation des outils de gestion pour les éditeurs de livres

Les industries culturelles ont toujours été au premier plan des innovations de rupture — IA Générative, streaming audio, NFT — se positionnant même au centre des débats sur l’intelligence artificielle. Pour autant, leur gestion des flux de données s’appuie encore sur des infrastructures des années 2000. Cela a tendance à freiner leur propre évolution au sein des changements sociétaux et technologiques. Une tribune de Crealo.

21/12/2023, 10:36

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Vera Molnár (1924-2023), ou la géométrie du sensible

C’est avec une profonde tristesse que l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) rend hommage à l’artiste de l’abstraction géométrique et de l’art génératif, Vera Molnár, décédée aujourd’hui à l’âge de 99 ans. Elle avait noué avec l’INHA des liens profonds qui se sont concrétisés par le don d’un corpus important d’estampes en 2022 dans lequel la dimension pionnière et généreuse de son œuvre, reflétait pleinement sa personnalité. 

08/12/2023, 11:59

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Les auteurs jeunesse s'engagent contre le pilon des livres

À l’occasion du salon de Montreuil, La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action militante en s’opposant au pilon ! L'objectif : en finir avec le pilon en participant à une campagne de dons.

30/11/2023, 17:31

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Achats de livres : la Normandie incite les maires à “privilégier” les librairies

Hervé Morin, président de la région Normandie, et Philippe Normand, président de Normandie Livre & Lecture, ont uni leurs forces pour une noble cause : le soutien public aux librairies locales. Dans un courrier aux édiles, ils incitent ces derniers à préférer les enseignes indépendantes pour les achats de livres des médiathèques et des écoles. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité de la missive.

30/11/2023, 10:41

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400 salons BD en France : “Faire un festival, c’est faire société”

9 manifestations tournées vers le 9e art fondent le Club 99, une fédération des festivals BD & Arts associés destinée à faciliter les échanges et la valorisation des événements. Un manifeste accompagne cette création, qui rappelle et proclame la diversité des festivals et salons, ainsi que leur rôle indispensable à l'écosystème du livre.

29/11/2023, 11:42

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AI Act : la culture réclame une régulation des modèles de fondation

Les négociations européennes autour de l'AI Act, texte censé encadrer le développement et l'usage des technologies d'intelligence artificielle, sont plus mouvementées que prévu. Des pays membres, dont la France, souhaitent désormais limiter l'intervention de l'Union, pour ne pas freiner la compétitivité des acteurs européens. Des organisations du secteur de la culture s'inquiètent de cette analyse, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

17/11/2023, 13:59

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La bonne résolution du Parlement européen pour les auteurs

Trois organisations d'auteurs se réjouissent du vote de deux commissions du Parlement européen en faveur d'un cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création. Elles appellent le Parlement européen à voter la proposition lors de la séance plénière, le 20 novembre, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

16/11/2023, 13:16

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Manuel Vilas : “L’imagination, c’est gratuit : on ne paye ni impôt ni taxe”

Comediedulivre2024 – Manuel Vilas, l'auteur espagnol, a captivé le public français avec ses œuvres telles qu'Ordesa, Alegria et Les Baisers (Éditions du sous-sol, trad. Isabelle Gugnon). Son style unique et sa plume d'une grande beauté offrent un regard inédit sur la vie humaine et notre époque contemporaine. Avec Irene (trad. Isabelle Gugnon) il présente à Montpellier un nouveau chef-d'œuvre. 

18/05/2024, 14:15

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Damasio : “L’époque a furieusement besoin d'entendre la voix des voltes”

Comediedulivre2024 – Une carte blanche, donnée par la Comédie du livre, offre chaque année à un écrivain. Cette année, Alain Damasio en profite, alors que les éditions de La Volte qui le publient, fête leurs 20 ans. Ses invitées et invités seront Vinciane Despret, luvan, Palo Alto, Karim Kattan, Floriane Pochon, Jacques Barbéri, Fabrice Capizzano, Léo Henry.

18/05/2024, 09:47

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Les Ensablés : 15 années à exhumer des écrivains

Cela fait déjà 15 ans qu’ActuaLitté se met au service des Ensablés, cet ensemble d’œuvres oubliées exhumées par l'équipe. Alors, pour fêter cet anniversaire si particulier, les chroniqueurs anonymes sont passés de l’autre côté des lignes. Interview.

16/05/2024, 17:35

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"Quand on parle d'exil on a envie de rétablir une certaine vérité"

Les Prix de la Porte Dorée étaient remis ce mardi 14 mai au Palais du même nom. Dans la catégorie bande dessinée, Charles Berberian a été primé pour Une enfance orientale. La présidente du jury et scénariste de la BD Aya de Yopougon, Marguerite Abouet, salue une oeuvre « intime et universelle ». ActuaLitté s'est entretenu avec elle.

16/05/2024, 17:10

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Sabyl Ghoussoub, “président” des écrivains de l'exil

PrixPorteDoree2024 — Sabyl Ghoussoub, auteur et journaliste français d'origine libanaise, présidait cette année le jury du Prix littéraire de la Porte Dorée. Dans l'enceinte du Musée de l'immigration, lui et son équipe de jurés ont décidé de désigner deux lauréates ex-aequo, Seynabou Sonko et Élise Goldberg. À l'occasion de la soirée de remise des prix, ActuaLitté a eu la chance de discuter avec lui.

16/05/2024, 11:32

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Nouveau record pour le Salon du Livre de Turin 2024

SalondulivredeTurin2024 – Nouveau record de visites pour le Salon du Livre de Turin. 222.000 personnes se sont rendues au Lingotto cette année. Zoom sur ce cru exceptionnel.

16/05/2024, 10:27

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Seynabou Sonko, Elise Goldberg : un bonheur partagé

Seynabou Sonko et Elise Goldberg viennent d'être élues lauréates ex-aequo du Prix de la Porte Dorée. La première pour Djinns (Grasset), la seconde pour Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie (Verdier). Ces deux primo-romancières ne sont pas liées que par ce prix, elles sont aussi amies dans la vie. ActuaLitté s'est entretenue avec elles lors de la soirée de remise des prix qui avait lieu le 14 mai au Palais de la Porte Dorée, qui accueille le Musée de l'immigration.

15/05/2024, 18:15

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Charles Berberian : accompagner le chaos d'Une éducation orientale

Ce mardi 14 mai, l'ambiance était littéraire au Palais de la Porte Dorée. Dans ce lieu d'exception, qui accueille entre autres le Musée de l'immigration, étaient remis les Prix de la Porte Dorée, récompensant une oeuvre qui traite de l’exil, les identités plurielles ou l’altérité liée aux réalités migratoires. Pour le Prix BD, c'est Charles Berberian qui a été désigné lauréat, avec Une éducation orientale (Casterman). ActuaLitté a eu l'occasion de s'entretenir avec lui.

15/05/2024, 15:15

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La librairie Au café des livres à Léguevin peut-elle disparaître ?

Ouverte en 2015, la librairie Au café des livres traverse aujourd'hui une mauvaise passe, qui met en sursis sa survie. L'accumulation des crises s'ajoute aux difficultés économiques actuelles, pesant sur la trésorerie de l'enseigne. ActuaLitté lui ouvre ses colonnes, pour relayer un appel aux lecteurs et aux lectrices.

15/05/2024, 13:53

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Un nouveau souffle pour le livre-disque Libertad, hommage à Astor Piazzolla ?

Auteurs et fondateurs du groupe Duo Intermezzo, Marielle Gars et Sébastien Authemayou ont adressé à ActuaLitté une communication portant sur le livre-disque hors norme, Libertad. Ouvrage autour d’Astor Piazzola, préfacé par Frédéric Lodéon (animateur radio de légende) et publié aux éditions Parole, il connaît un arrêt de commercialisation définitif, que les auteurs évoquent dans ce texte, reproduit dans son intégralité.

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Les éditions Edicola érigent un pont entre l’Italie et le Chili

SalondulivredeTurin2024 – Edicola a gagné cette année le Prix National de la Traduction en Italie. Une aubaine pour cette maison d’édition italienne qui détient un second siège… au Chili. ActuaLitté a rencontré son fondateur, Paolo Primavera, au Salon du Livre de Turin.

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"Nous luttons chaque année, c’est un marché précaire"

SalondulivredeTurin2024 – Minimum Fax est une maison d’édition romaine, née d’une revue littéraire initialement distribuée par fax. Cette dernière s’est distinguée grâce à la découverte de grands noms de la littérature italienne contemporaine, mais également pour avoir démocratisé la littérature américaine en Italie.

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Obligations de l’éditeur et résiliation d’un contrat : cas pratique

Le manquement par l’auteur ou par l’éditeur à l’une de ses obligations légales ou contractuelles est susceptible d’entraîner la résiliation du contrat d’édition, à savoir de mettre un terme de la relation contractuelle entre les parties. Le 18 avril 2024, le Tribunal judiciaire de Marseille a fait une application classique du cheminement conduisant à la résiliation du contrat, permettant également de rappeler les obligations à la charge de l’éditeur. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

13/05/2024, 11:23

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“En écrivant, je me jette dans le vide comme les oiseaux”, Amélie Nothomb

SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

11/05/2024, 13:03

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Antoine Gallimard : “Notre métier est d’abord de croire en la littérature”

SalondulivredeTurin2024 – Dans le cadre des rencontres de la section « Edition » du Salon du Livre de Turin où il a été invité, Antoine Gallimard est revenu sur son rôle d’éditeur pendant un dialogue avec Teresa Cremisi, directrice de la section édition et ancienne présidente, jusqu’en 2015, du groupe Flammarion.

11/05/2024, 11:01

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Italie : la lecture s’étend à tous grâce à "la communication augmentative"

SalondulivredeTurin2024 – Officina Babuk et Uovonero, deux maisons d’édition italiennes, sont les pionnières italiennes de la communication augmentative. L’objectif est clair : permettre aux enfants en difficulté dans la pratique de la lecture d’accéder au même patrimoine culturel que les autres.

10/05/2024, 17:35

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"Des livres qui n’ont pas de pères" : zoom sur NN Editore

SalondulivredeTurin2024 - NN Editore a été fondée en 2015 à Milan, précisément le 19 mars, pour la fête des Pères. Et cette date n’a pas été choisie au hasard : NN Editore propose « une recherche éditoriale basée sur l’absence de pères », détaille le responsable de la communication Luca Pantarotto, sur son stand au Salon du livre de Turin.

10/05/2024, 15:43

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En librairie : “Ne plus rien prendre pour faire vivoter les livres déjà là”

Avec le mois de mai s'impose un mot d'ordre : toutes et tous sur les ponts ! Mais ce sont surtout des nouvelles de la lettre Books By Women après les traditionnels brins de muguet. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre... Une mouvement d'allégresse et d'humeur par la librairie Un livre à soi (Longjumeau).

10/05/2024, 08:43

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Comédie du livre : “La littérature est encore aujourd’hui vivante”

Comediedulivre2024 – L'ouverture ce 10 mai de l'événement littéraire montpelliérain marque le début de 10 journées consacrées aux auteurs, à la lecture. À travers des rencontres, ateliers, le salon prend ses quartiers à la Promenade du Peyrou, et dans une multitudes d'autres lieux. Régis Penalva, directeur littéraire, présente cette 39e édition.

10/05/2024, 08:06

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

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Lettre à Paul Auster : “Tu étais l’Amérique”

L'écrivain Paul Auster, réputé pour son approche existentialiste et sombre dans ses œuvres littéraires, est décédé à 77 ans des suites d'un cancer du poumon à Brooklyn. Né à Newark de parents immigrants juifs polonais, Auster était un pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine et apprécié particulièrement en France. Son éditrice, Marie-Catherine Vacher, partage ici une lettre adressé à l'auteur.

02/05/2024, 06:30

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Valentine Tedo : “J'avais peur de la fin”

Avec Petite fille, Valentine Tedo signe son premier roman. Elle en raconte la genèse pour ActuaLitté.

30/04/2024, 08:56

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Audrée Wilhelmy : une virée onirique en Allemagne

Carnetdebord – Plongez avec nous dans l'univers féerique d'Audrée Wilhelmy, dont le prochain livre, Peau-de-Sang, sera publié aux éditions du Tripode. Nous vous présentons ici le chapitre 3 de son Carnet de Bord, qui sert à la fois de prélude à ce roman très attendu et de narration documentant la vie de l'autrice.

29/04/2024, 10:51

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“La littérature noire doit déranger la littérature officielle”

Les éditions du Chemin de fer inaugureront leur collection Train de nuit, consacrée à des romans noirs à haute vélocité, parfois, mais surtout forte teneur en valeur littéraire. Pour ouvrir ce projet, les cofondateurs François Grosso et Renaud Buénerd ont choisi de publier Les jours de la peur, premier roman de l’Italien Loriano Macchiavelli (trad. Laurent Lombard). Une décision qu’ils assument, plus que pleinement…

28/04/2024, 16:08

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

ActuaLitté

Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

ActuaLitté

Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

ActuaLitté

"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

ActuaLitté

“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

ActuaLitté

Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

ActuaLitté

Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

ActuaLitté

Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45