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Yao Archimede Leroy Kouassi

Extraits

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Littérature française

Mémento

Cette contrée, tout le monde s'apprête à l'abandonner. Vont les familles, une par une... Je ne veux pas quitter cette terre, qui est pour moi... L'horreur est survenue. Cette horreur dont nous ne nous entendions pas. Que faire ? Les autres s'en vont... Dois-je chercher des solutions ? Partir, ne serait trahi la terre de nos ancêtres ? Mes frères s'en vont, ainsi, mon espoir avec eux. Partir avec eux ou rester pour défendre la terre. J'étais partagé ! La solitude, ma culpabilité envers ceux dont j'ai offensés. Ô mon Dieu, que dois-je faire ? Je suis aussi responsable, comme tous ces Hommes, du malheur qui arrive à mon monde. Certains ont tendance à se dire innocents et d'ignorer le tort, nos fautes. J'ai mal... Je ne veux point quitter la terre ancestrale ! Pour une contrée dont j'ignore la géographie ; dont le bonheur est incertain !

06/2020

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Littérature française

Le carnet d'un désespéré

Dassé était tout juste majeur lorsqu'il mit enceinte Christy, elle-même âgée de 17 ans et élève de seconde. Sa famille étant trop pauvre pour l'aider à assumer cette grossesse, le jeune homme décida de rejoindre la côte méditerranéenne afin de conquérir l'Occident. Il avait l'intention d'y trouver les meilleures conditions de vie pour prendre soin de Christy, comme il l'avait promis à ses parents malgré leur rejet et leur colère à son encontre. Ce fut un échec pour Dassé : l'aventure se termina dans les larmes. Le jeune homme fut rapatrié. Cette défaite embrassa également la mort de son père, celle de son ami Landry (qui était aussi l'ex-petit ami de Christy), mais aussi celle de sa grand-mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Suite à son inexcusable erreur, Dassé décida quant à lui de pardonner ses frères, soeurs, mères et aînés.

06/2020

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Poésie

Et si je me taisais ?

Désireux d'une vie, l'humanité ? Je me perds dans mon propre rêve, je subis seul l'humiliation d'une jeunesse insouciante. Les pactes que j'ai envers mon continent et mes origines me contraignent à aimer sans retour. J'aime ! Mais souvent certains abusent de mon humanisme pour me faire du mal. Mes torts, les humiliations, les calomnies que je subis me poussent souvent à haïr mes origines, mon monde, l'Homme. Que se passera, si moi, jeune déteste ce que d'autre chante sans connaître ? J'offre mon sang, ma pensée à ma terre. Je suis ainsi digne et fier de la chanter, comme un homme. J'aurai la reconnaissance, la renaissance d'une Politique, d'une loi étatique qui ne fera pas de nous des idiots ! J'ai reçu le testament à ma naissance. Je suis condamné à me conformer. [... ] Peut-être moi, poète, je mourrai dans ce combat !

07/2020

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Beaux arts

Eugène Leroy

C'est avec une exemplaire humilité, mais non sans robustesse, que la peinture d'Eugène Leroy traverse toutes les modes artistiques de ces cinquante dernières années. Si, depuis le début des années quatre-vingt, cette peinture a fini par s'imposer internationalement, c'est qu'il est dans sa nature de se livrer tout en se protégeant. Le peintre aime à rappeler comment son activité consiste essentiellement à réactiver une émotion originelle faite de deux "sons justes".
Une émotion pour lui liée au "geste" — c'est-à-dire à l'image et à la vie — qui rend possible la peinture, mais qui n'est pas la peinture. Il faut voir les oeuvres d'Eugène Leroy comme des champs de bataille où s'affrontent impitoyablement, mais aussi fraternellement, hors de tout expressionnisme, ces deux dimensions. Cette oeuvre singulière ne relève en rien d'un quelconque matiérisme : Leroy considère l'épaisseur de ses tableaux, ainsi que l'acharnement qu'il met à reprendre indéfiniment ses toiles, davantage comme une fatalité inscrite au coeur de la peinture que comme une volonté stylistique.
Par-delà l'épaisseur, c'est la lumière qui est ici en jeu. Une lumière qui ne renvoie pas au pittoresque, mais au déploiement même de la peinture. Un déploiement qui est une fête pour les sens, la mise en oeuvre d'une énergie-harmonie qui aujourd'hui s'exprime avec bonheur et fulgurance. A un texte analytique et distant, Bernard Marcadé a préféré l'accompagnement et l'écoute d'une pensée. "Ecouter la parole de Leroy, dit-il, c'est déjà commencer à aborder une peinture qui s'entend autant qu'elle se voit".
Deux entretiens et une biographie détaillée complètent cette première monographie consacrée à Eugène Leroy.

05/1994

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Littérature française

Archimède 1968

Ils avaient vingt ans en 1944. Leur groupe de Résistance : le réseau « Archimède ». Leur action d'éclat : détruire les fichiers qui livraient les jeunes Français au travail obligatoire en Allemagne. Leur combat : les barricades du Quartier latin pour la Libération de Paris. Leur espoir : une France juste et fraternelle. Mais au printemps 1968, elle semble loin, cette France ! Vingt ans, c'est désormais l'âge de leurs enfants. Des adolescents en pleine fièvre contestataire d'anarchisme en trotskisme, de Nanterre à la Sorbonne, de manif en émeute. Le drapeau tricolore cède la place au drapeau rouge et la croix de Lorraine, hier symbole de liberté, devient celui du vieux monde à abattre. Comment se dérober, toutefois, quand Jacques Foccart, l'éminence grise du général de Gaulle, fixe aux anciens du réseau Archimède cette mission très secrète : faciliter et protéger des négociations secrètes à Paris entre Américains et Nord-Vietnamiens pour mettre fin à la guerre qui ensanglante l'Indochine ? Un chassé-croisé infernal se met alors en marche : les ados de 1944, devenus des adultes, courent d'un bout à l'autre d'un Paris figé dans la grève générale tandis que les ados de 1968 dressent d'autres barricades, celles de la contestation, et mettent la capitale à feu et à sang au nom des mêmes idéaux qu'eux autrefois. L'auteur de ce roman « transgénérationnel » où août 1944 téléscope mai 1968 ne s'est accordé que quelques libertés mineures avec l'Histoire. La réalité est en effet si riche qu'elle donne toujours plus de puissance à la fiction.

04/2012

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Littérature étrangère

Ballade pour Leroy

La première chose que voit Leroy lorsqu'il sort du coma, c'est la photo d'une pin-up en bikini aux couleurs du drapeau américain. Une vision aussi nette que les sept années qui séparent son départ pour l'Irak de cet instant précis où il se réveille dans un établissement spécialisé. Lui qui avait oublié jusqu'à son nom pourra-t-il redevenir un jour celui qu'il a été ? Alors qu'il prend une terrible décision, son destin va bouleverser la vie de ceux qui gravitent autour de lui : Freddie, un gardien de nuit, Pauline, une infirmière, sa petite amie Jeanette et sa mère Darla, qui continue à lui lire à haute voix des romans de science-fiction. Pendant que Leroy lutte dans un inquiétant monde parallèle pour sauver sa peau... Après Motel Life et Plein nord, Willy Vlautin signe un roman très fort sur les oubliés du rêve américain. Un livre magnifique sur ceux qui s'accrochent à la vie envers et contre tout, où courage et bienveillance font contrepoids à la noirceur du quotidien. " Profondément émouvant, le roman de Willy Vlautin touche en plein coeur et rappelle le meilleur de Steinbeck. " Library Journal

02/2016

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