Les Années radio

Les créateurs du Book Radio nous ont contactés pour ajouter un petit élément technique. L'engin est basé sur une fréquence de 2.1 GHz, possède un tuner numérique et un amplificateur audio. Il fonctionne donc comme un périphérique sans fil, avec un minimum d'électronique embarquée.

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Le livre radio se veut une nouvelle manière d'écouter et recevoir les ondes et émissions. Conçu par Vinay Venkatraman, en coopération avec Pei Yu, de l'Interaction Design Institute Ivrea, cette réalisation ne se veut pas un simple concept, mais bien plutôt un produit utilisable et que l'on pourrait produire.

L'ensemble du dispositif est sans fil et permet de changer de station simplement en tournant les pages. Diaboliquement astucieux ! on peut également marquer ses stations préférées à l'aide d'un marque-page, et de prendre des notes puisque le livre est entièrement vierge.
Techniquement, toute une structure électronique a été intégrée dans la tranche, et ce système logiciel embarqué permet de mesurer la quantité de pages tournées pour passer d'une station numérique à l'autre. Le Radio Book servira alors de casque d'écoute autant que de lecteur de musique...

Les deux vidéos ci-dessous vous donneront un aperçu de ses possibilités.

Et la seconde avec une autre version.

Sur une plage du pays de Galles, Emrys, âgé de 7 ans se réveille auprès d'une femme. Il n'a aucun souvenir de son passé. Même si cette femme, Branwen, lui dit être sa mère, il a du mal à le croire. Il va cependant grandir auprès d'elle, subsistant grâce à ses dons de guérisseuse. Celle-ci va aussi nourrir l'imaginaire de notre héros par les histoires qu'elle lui raconte. Mais, plus il grandit, plus son désir de connaître qui il est vraiment, s'accroît. Et ce ne sont pas les mystérieux pouvoirs qu'il se découvre qui vont l'aider à répondre aux questions qu'il se pose. Suite à un terrible évènement et plus déterminé que jamais, il décide de quitter sa mère. Embarqué sur un radeau, il parvient sur l'île de « Fyncaria » peuplée de créatures mystérieuses qu'il va apprendre à connaître. À partir de là, commence le début d'une quête, de sa quête : celle de son identité…

T. A. Barron, dans son premier volume Merlin - Les années oubliées relève un pari osé : traiter de la jeunesse de Merlin et de tout ce qu'il s'est passé avant qu'il ne prenne place auprès du Roi Arthur. Les douze tomes prévus nous permettront de comprendre comment l'adolescent Emrys, en quête de lui-même, deviendra Merlin, le fameux Enchanteur. C'est avec art que l'auteur réinterprète la légende, se jouant des codes mais sans pour autant perdre le lecteur. Nous sommes embarqués avec les héros dans des aventures où la Nature tient une place très importante, jusqu'à devenir elle-même un personnage à part entière. C'est en s'appuyant sur la mythologie celtique que l'auteur nous dresse, de façon poétique, le portrait d'une nature riche mais toujours en danger, écho  possible à notre monde actuel… Les courts chapitres nous tiennent en haleine et les descriptions, nombreuses, loin de ralentir le texte, lui confèrent un aspect cinématographique très agréable. C'est avec plaisir que l'on prend connaissance d'éléments importants pour une suite... que l'on attend avec impatience !

Les années sans soleil, Vincent Message Un livre lumineux. Une histoire de famille passionnante. Un écrivain, une librairie, un vieux poète, Justinien, le Japon, et la littérature...

Avec une délicatesse parfois émouvante. 

Aujourd'hui, on ne conçoit plus l'édition d'un film en DVD sans lui adjoindre des suppléments, souvent passionnants. Une démarche patrimoniale qui est une tentative intelligente pour lutter contre le réflexe du téléchargement. Voilà donc le making-off d'un film de cinéma... mais sous forme de BD ! 

(Quadrants) d'Olivier Thomas, Pascal Génot et Bruno Pradelle raconte avec un grand luxe de détails le tournage chaotique du "Rendez-vous des quais", une œuvre de Paul Carpita censurée pendant trente-cinq ans ! 

Instituteur à Marseille, ancien résistant et militant communiste, Paul Carpita est un cinéaste qui tourne de nombreux documentaires, toujours engagés politiquement, dans l'immédiat après-guerre. Au début des années cinquante, il décide de réaliser un long-métrage racontant une grève des dockers marseillais, avec une histoire d'amour pour romancer l'affaire et mettre un peu de légèreté dans son propos. 

Le port de Marseille est à l'époque le principal point de départ des hommes et du matériel pour la guerre d'Indochine, et plus tard pour l'Algérie. Une zone difficile à pénétrer, voire interdite, mais Carpita vole du papier à en-tête du Studio Pagnol et déclare aux autorités tourner un documentaire sur la pêche ou le Château d'If. 

Les renseignements généraux surveillant le port pour repérer les dockers prêts à faire grève, Carpita fait réciter n'importe quel texte à ses acteurs puis intègre les vrais dialogues en post-synchronisation dans les studios de Marcel Pagnol, grâce à des techniciens complices. Paul Carpita déteste Pagnol, trop à droite pour lui, mais nuance plus tard son propos, Pagnol jouant vraiment le jeu pour l'aider dans son travail. 

"Le rendez-vous des quais" voit le jour grâce à la solidarité sans faille des camarades et sympathisants. Un exemple parmi d'autres : Jean Wiener, génial pianiste au cabaret du "Bœuf sur le toit" et délicieux compositeur - "Touchez pas au grisbi" et bien plus tard "Histoires sans paroles" - ne touche pas de droits d'auteur pour sa musique et paye la location du studio ainsi que les frais d'enregistrement. 

Le printemps des quais

Génot, Pradelle, Thomas`sur BDfugue.com

Vu aujourd'hui, le film est certes un réquisitoire contre l'impérialisme occidental, le patronat et la guerre, mais c'est aussi un mélange plutôt réussi entre la fiction et le documentaire. Si l'on y trouve quelques acteurs professionnels, on y voit surtout évoluer des gens du cru, dans une esthétique qui annonce, toutes choses égales par ailleurs, la Nouvelle Vague. 

Le problème qu'il pose à l'époque est d'être financé par le PCF, et ce en pleine guerre froide. Résultat, la commission de contrôle des films vote son interdiction totale, en raison de son caractère politique. C'est une décision exceptionnelle, même pour cette époque de censure à tout crin, où les actualités officielles sont archi-contrôlées. On ne propose même pas au réalisateur de retourner les scènes qui fâchent, et le film disparaît... jusqu'en 1981 ! 

Jack Lang, alors ministre de la Culture, se rend à Port-de-Bouc pour une manifestation culturelle sur la mémoire ouvrière. Sollicité par des dockers, anciens figurants dans le "Rendez-vous des quais", il fait débloquer les copies déposées aux Archives françaises du Film. 

Le printemps des quais n'est certainement pas un album audacieux dans son ambiance graphique ou sa narration, mais il est plaisant et sincère. Surtout, il restitue à merveille le Marseille populaire des années cinquante, et l'atmosphère politique qui règne en France à cette époque. A lire après le visionnage du film, facilement accessible de nos jours !!!

Dans les starting-blocks, le prix des lecteurs Radio Canada débutera cette année le 1er mars 2008, et récompensera, comme chaque année, un auteur canadien-français, hors Québec.

L'an dernier, deux lauréats s'étaient partagé la première marche : Lignes de faille de Nancy Huston (Éditions Actes Sud/Léméac) et La Kermesse de Daniel Poliquin (Éditions Boréal) avaient conquis le coeur des lecteurs et la première marche.

Pendant ce temps, le Livre Inter poursuit son cours et l'on  attend le 17 mars pour que le jury définitif soit établi.

Rendez-vous sur le site officiel pour avoir plus de détails, dès 11 heures, heure locale, évidemment, soir 17 heures environ pour les plus scrupuleux...

Le fondateur de « Radio TounesBledi », Faouzi Abdelkefi, âgé de 25 ans parie sur la construction d’ « un espace d'échanges multiformes où l'on partage l'usage du français en Amérique, Europe, Afrique, Méditerranée ».

Francophone et multiculturelle, Radio TounesBledi (RTB) est née en 2005 et mesure depuis son audience à 550.000 auditeurs. Elle émet en continu et assure douze heures de direct en français et en arabe tunisien, accessoirement en anglais.

Parti initialement pour « réunir la communauté tunisienne dans le monde autour d'un média », Faouzi Abdelkefi place désormais sa barre plus haut en visant une diffusion par satellite qui permettrait de toucher les francophones partout dans le monde.

Actuellement ce sont 32 jeunes collaborateurs bénévoles qui se démènent pour faire vivre la station qui souhaite se développer en France et en Tunisie notamment. Un espace dédié aux échanges économiques devrait voir le jour pour ouvrir davantage l’accès aux marchés francophones.

Des programmes et des objectifs ambitieux :

Les programmes font actuellement un éclairage sur les 400 ans du Québec francophone et préparent le prochain sommet de la francophonie à l’automne. Le fondateur, Faouzi Abdelkefi, souhaite pouvoir rapidement se développer en Tunisie. Mais il est pour l’instant dans l’attente de la licence nécessaire pour émettre sur la bande FM.

En Tunisie, trois radios privées émettent en FM, Mosaïque et Jawhara, des stations essentiellement musicales, et plus récemment, Ezzeitouna, la toute première radio religieuse dédiée à la diffusion d'un islam modéré.

Faouzi Abdelkefi œuvre pour « un horizon sans frontières et sans violence ». Il veut combattre l’inaction. Son défi : divertir les jeunes mais en leur parlant de sujets graves (comme la lutte contre le sida). Il se bat pour le développement d’une culture non lucrative. Souhaitons longue vie à ce beau projet .

Les prix littéraires Radio-Canada ont été remis hier au restaurant-bar Koko à Montréal.

Ils distinguent deux oeuvres dans trois catégories et dans deux langues, le français et l'anglais. Il y a ainsi 12 lauréats.

Les catégories sont le récit, la poésie et les nouvelles. Le premier prix de chaque catégorie pour chacune des langues est doté de 6 000 $ et le deuxième prix de 4 000 $. Ces prix sont remis par le Conseil des arts du Canada et la revue En route.

Voici la liste des lauréats par catégories et par langues :

1er Prix : Jonathan Harnois pour Sonam
2e prix : Guy Lalancette pour Blou Sued Chouz

Récit anglophone :
1er Prix : Sarah de Leeuw pour Colombus
2e Prix : Denise Ryan pour My Father, Smoking

Poésie francophone :
1er Prix : Judy Quinn pour Six heures vingt
2e Prix : Martine Audet pour Je demande pardon à l'espèce qui brille

Poésie anglophone :
1er Prix : Sue Goyette pour Outskirts
2e Prix : Jim Johnstone pour Inverterbrate Poems

Nouvelles francophones :
1er Prix : Bianca Joubert pour Money Express
2e Prix : Jean-Sébastien Trudel pour À la pêche

Nouvelles anglophones :
1er Prix : Claire Battershill pour Circus
2e Prix : Gitanjali Kolanad pour The American Girl