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Gautier Battistella

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Littérature française

Ce que l'homme a cru voir

Simon Reijik, la quarantaine, a refait sa vie. Avec Laura, il coule des jours paisibles. Son métier : effacer les réputations numériques. Il libère les hommes de leur passé et leur offre une possibilité d'avenir. Lui-même croyait s'être libéré de sa propre histoire : un coup de téléphone suffit à le renvoyer d'où il vient. Laura ignore tout de la déflagration qui le traverse. Simon s'échappe, disparaît, appelé à retourner sur les lieux où il a grandi et qu'il a fuis vingt ans auparavant. Là, à Verfeil, près de Toulouse, il retrouve l'atmosphère, les sensations, les scènes de son enfance. Cette terre gasconne, si attachante qu'on la dit amoureuse, ne l'avait jamais quitté. Mais il renoue aussi avec les souvenirs douloureux qui continuaient de griffer sa mémoire à bas bruit. Brutalement, violemment, les acteurs de son histoire, vivants et morts, se rappellent à lui. Simon sera contraint d'accomplir le chemin qu'il a refusé de suivre vingt ans auparavant. Un drame terrible l'a transformé à jamais. Il a cru voir, il découvre qu'il s'est trompé. Alors tout devient possible. Même la plus cruelle des vérités. Reconstruction de la mémoire profonde, ce roman est un parcours initiatique d'une formidable puissance, porté par une écriture charnelle, sensible, intense.

08/2018

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Littérature française

Un jeune homme prometteur

"J'ai découvert l'existence du mal un samedi matin. Je m'en souviens, il n'y avait pas école". Tout commence à Labat, petit village des Pyrénées. Orphelin rêveur et blessé par un premier amour déçu, le narrateur quitte son frère et leur enfance buissonnière pour monter à l'assaut de la capitale. Que cherche ce Rastignac en herbe démangé par la vocation romanesque ? Une mère inconnue, la liberté, une revanche, la gloire peut-être. Mais au lieu du noble parnasse littéraire dont il avait rêvé, il découvre un univers de faux-semblants : celui des grands imposteurs du monde des lettres. Bien décidé à s'en débarrasser, le voici embarqué dans une quête dangereuse qui l'entraînera au-delà de lui-même, au bout du monde et au bord de la folie. Un premier roman d'une ambition peu commune, tour à tour émouvant, sarcastique et cruel, porté par une écriture dont le souffle évoque les grandes fresques initiatiques.

08/2014

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Littérature française

Chef

Paul Renoir vient d'être élu meilleur cuisinier du monde. Son restaurant Les Promesses, trois étoiles au Guide, affiche complet neuf mois à l'avance. Un succès retentissant. Jusqu'au moment où l'on découvre son corps, et le fusil avec lequel il a mis fin à ses jours. Que s'est-il passé ? La bataille sans merci qui fait rage autour de son héritage suggère un passé plus trouble qu'il n'y paraît. A travers le destin de cet homme se dessine l'histoire de la gastronomie française, cet art du quotidien, inventé par les femmes avant que les hommes ne se l'approprient. Hier méprisé, aujourd'hui célébré, le chef demeure une star ambivalente, et la cuisine, une bien cruelle maîtresse exigeant qu'on lui sacrifie ce qu'on a de plus précieux.

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Littérature française

Chef [EDITION EN GROS CARACTERES

Les Promesses, trois étoiles au Guide et une clientèle venue de Singapour, Dubaï ou San Francisco. Un succès retentissant confirmé par le sacre du patron, Paul Renoir, 62 ans, tout juste élu "meilleur chef du monde" par ses pairs. Jusqu'à ce lundi matin, où l'on découvre son corps et le fusil de chasse avec lequel il a mis fin à ses jours. Stupeur. Le monde de la gastronomie est en deuil. Pourquoi ce cuisinier exceptionnel a-t-il choisi d'en finir ? Juste avant sa mort, une équipe de Netflix était venue tourner un portrait de Renoir. Souvenirs de famille, origine de sa vocation, étapes de son ascension : son récit cache peut-être le secret de son suicide. A moins qu'il ne faille le chercher dans la bataille qui fait rage autour de son héritage. Entre sa veuve, Natalia, le sous-chef Christophe, son fils Mathias et Albinoni, le concurrent sans scrupule, les tensions s'exacerbent. Confrontés au décès soudain de l'ogre, prétendants au trône, conspirations et joute des egos vont se révéler. Chef, c'est aussi l'histoire de la cuisine française depuis la Seconde Guerre mondiale. Paul a tout appris de sa grand-mère, une amie d'Eugénie Brazier, l'emblématique "mère lyonnaise" . Les femmes ont inventé la gastronomie, avant que les hommes ne se l'approprient et ne la rendent célèbre. Aux côtés des Bocuse, Loiseau ou Ducasse, Paul Renoir accompagne la naissance de la Nouvelle Cuisine dans les années 1970, prémisses à la starisation actuelle des chefs. Premier grand roman consacré à la cuisine française, Chef peint l'exigence d'un monde macho, violent, où la drogue, l'alcool et le sexe sont souvent les seuls moyens de tenir. En contrepoint, il donne à voir la complicité des brigades et la conscience d'exercer un métier d'artisan et de passion. Un livre de chair et de sang et le portrait d'hommes simples, acharnés à réinventer la magie, la beauté, l'excellence.

03/2022

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Critique littéraire

Théophile Gautier

Sous ses airs de paysan bourguignon, Albert Thibaudet, chroniqueur à la NRF pendant un quart de siècle est l'un des plus grands et savoureux critiques de l'entre-deux-guerres. Sous sa plume d'amateur gourmand, la littérature est un banquet joyeux, une géographie solaire, un corps sensuel. Thibaudet flâne à travers les siècles, enjambe les disciplines, rejette l'esprit de sérieux. La limpidité de son style, sa connaissance familière des écrivains et des textes font de lui l'enchanteur de l'histoire littéraire. "A côté de la révolution poétique le mouvement romantique implique un petit problème social qui durant le règne de Louis-Philippe agite la littérature : quelle va être, quelle doit être la place du poète dans la société nouvelle ?"

03/2018

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Critique littéraire

Théophile Gautier

L'homme au gilet rouge de la bataille d'Hernani : c'est l'image légendaire que conserve Théophile Gautier dans la mémoire collective. Et la légende dit vrai. Gautier a été l'un des coeurs battants du romantisme, à l'heure de son embrasement : 1830, où se succédèrent deux révolutions, le drame flamboyant de Victor Hugo et les barricades. Agé d'à peine vingt ans, il fit alors l'expérience de la politique et entra en littérature. Aux illusions de l'une, il allait répondre par la religion de l'autre. Tandis que les prédicateurs, Hugo, Lamartine ou Vigny, aspiraient à remettre le siècle dans la bonne direction, Gautier entendait incarner une sorte de libertinage irresponsable et d'insoumission. Autour de lui se pressaient des poètes - Pétrus Borel et Nerval notamment - et d'autres artistes aussi singuliers que soudait une même fureur de vivre. Mais le culte de l'art nouveau contre les perruques classiques et les corsets de la morale devait se heurter, fatalement, aux réalités de la France moderne. Difficile pour un fils de famille modeste d'échapper à sa condition sociale ; difficile également de concilier l'audace esthétique avec le marché élargi de la chose écrite. Fort du scandale que provoquèrent, en 1835, Mademoiselle de Maupin et sa préface, Gautier devint journaliste. Pendant près de quarante ans, l'apôtre de " l'art pour l'art " dut composer et ruser avec les servitudes de la presse et les pouvoirs en place. Ce qui n'empêcha pas ses chroniques d'enregistrer le meilleur de l'époque : de Balzac et Musset à Baudelaire et Flaubert, d'Ingres et Delacroix à Courbet et Manet, de Berlioz et Chopin à Verdi et Wagner. Avec Gautier pour guide, le lecteur d'aujourd'hui traverse le romantisme et voit se lever notre modernité ; car l'auteur du Capitaine Fracasse a aussi été le dédicataire des Fleurs du mal. Dérouler son existence, c'est enfin pénétrer dans l'intimité d'un homme qui redoutait plus que tout la solitude et la chasteté. Grand amoureux, grand voyageur, grande plume, tel que ce livre le fait revivre.

04/2011

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