JUAN BRANCO, enfant chéri de la République passé par Normale sup, Yale, le Quai d'Orsay, a décidé à vingt-six ans de tourner le dos aux lieux de pouvoir qui l'avaient adopté pour entrer en résistance. Défendant certains des plus importants dissidents de notre époque (Julian Assange, le Gilet jaune Maxime Nicolle, Piotr Pavlenski), ainsi que de prestigieux clients (Jean-Luc Mélenchon), portant le fer contre Emmanuel Macron sur les plateaux télé, dans ses écrits et sur les réseaux...
Le 22/03/2021 à 08:39 par Dépêche
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22/03/2021 à 08:39
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Il s'est engagé auprès des Gilets jaunes dont il devient l'une des principales figures avec son ouvrage Crépuscule (77.221 exemplaires vendus en grand format, 32.756 en poche) qui l'a fait connaître dans tout le pays. L’an dernier, il publiait une biographie de Julian Assange, l’homme des Wikileaks : « Julian Assange incarne l’homme qui sait tout, sans tirer aucun pouvoir de cette connaissance. » Avec Abattre l’ennemi, une nouvelle charge est portée contre le pouvoir en place. Et pas des moindres.
Alors, abattre l’ennemi, oui, mais comment ? Comment sortir de l’impasse et sauver un pays qui étouffe sous les taxes, la médiocrité et l’impunité ? En abattant l’ennemi. Voilà la réponse claire et ferme de Juan Branco qui, pour les avoir beaucoup fréquentés, connaît ad nauseam l’égoïsme, la concupiscence, mais aussi l’extrême fébrilité de ceux qui nous gouvernent.
Tour à tour menacé, flatté, vilipendé par des médias aux ordres, lui qui a battu le pavé avec les Gilets jaunes, dont le mouvement de protestation, violemment réprimé, n’a rien perdu de sa vigueur ni de sa légitimité, appelle à un changement de paradigme majeur en proposant un programme révolutionnaire, incluant la création de tribunaux d’exception, mais aussi un changement des têtes qui dirigent le pays.
Une véritable bascule pour permettre à la France de se retrouver, digne et fraternelle, enfin libérée des lourdeurs et des compromissions qui empêchent à ses citoyens d’être émancipés.
A paraître, bientôt chez Michel Lafon...
Paru le 25/03/2021
255 pages
Michel Lafon
17,95 €
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14 Commentaires
LBM
22/03/2021 à 10:10
« Tour à tour menacé, flatté, vilipendé par des médias aux ordres, »
Cette phrase est médiocre et nauséeuse. Dommage.
fifi
22/03/2021 à 21:09
nauséabonde ? pas tant que cela cette phrase dit tout ,je l'ai vu à Chambéry ,Juan est lui même très tranchant
Robespierre et Jean-Marc Thibault
22/03/2021 à 15:02
Une présentation comploto-putacliste comme on les aime. Je ne sais pas si scribe est une bonne situation, mais wannabe-Saint Just, ça cartonne auprès des esprits faibles. L'ignorance et la bêtise sont un business juteux, au moins une chose que Branco a comprise.
Jean Branque
22/03/2021 à 15:34
Un mec qui se flatte d'être appelé "L'ange noir de saint germain des près" par Paris Match, que faut-il savoir de plus?
Aurelien Terrassier
28/06/2023 à 11:18
Juan Branco est un neo-poujadiste, idole de la complosphere et qui s'exprime souvent dans des médias d'extrême droite comme L'Incorrect ou Livre noir.
Yen
22/03/2021 à 17:39
C'est sûr, en publiant chez ce gauchiste de Michel Lafon et en choisissant une citation de Paris Match, il légitime fortement son propos... :-))) (l'argent qui n'a pas d'odeur, tout ça...)
Thierry Reboud
23/03/2021 à 01:10
Rassurez-moi, cet "article" si médiocre n'est que la reprise de la quatrième de couverture, n'est-ce pas, une sorte de publi-reportage sans reportage ? Est-ce que vous vous rendez seulement compte de ce que vous publiez ?
Je cite : Alors, abattre l’ennemi, oui, mais comment ? Comment sortir de l’impasse et sauver un pays qui étouffe sous les taxes, la médiocrité et l’impunité ? En abattant l’ennemi.
Si je vous la joue un peu plus courte, je rabote la phrase du milieu (qui fait redite et rhétorique à la petite semaine) et ça donne cela : Alors, abattre l'ennemi, oui, mais comment ? [...] En abattant l'ennemi.
Mazette... Je ne discute même pas du fond (à supposer qu'il y en ait un), mais permettez-moi tout de même de relever l'extrême indigence de la "pensée". Certes, il est tout à fait possible que ça convienne à la clientèle de Branco (encore que le passage sur les taxes fleure bon son néo-libéral chic), mais convenez que c'est tout de même très, très juste.
Fusion
23/03/2021 à 15:22
on jette jamais la pierre à un arbre qui porte pas des fruits.courage Branco
Le bouffon de la république en marche, à lâché ses trolls…
25/03/2021 à 14:15
Pourquoi tant de médisance, pour des soi-disant qui ne craignent rien. Nous sommes là pas très loin de vous, prenez garde à ce que vous avez volé au peuple
Le bouffon de la république en marche, à lâché ses trolls…
25/03/2021 à 14:15
Pourquoi tant de médisance, pour des soi-disant qui ne craignent rien. Nous sommes là pas très loin de vous, prenez garde à ce que vous avez volé au peuple
YANNICK GARCIA
27/03/2021 à 16:41
Quel déchaînent de la droite sur l'auteur d'un livre qu'ils n'ont pas lu et ne lirons jamais. Que des arguments pauvres de cette classe de privilégiés. Moi pauvre petit gauchiste gilet jaune je vais m'empresser de commander ce livre et si l'occasion se présente le ferai dédicacer.
Aradigme
28/03/2021 à 09:25
La lecture des premières pages nous apprend que ce jeune auteur s'effare de ce que le pouvoir s'exerce avec une certaine dose de violence et manipulation... Je suppose qu'il n'a jamais lu Machiavel. Tout pouvoir fonctionne ainsi, quels que soient ses objectifs. La question réside dans l'importance de la dose. Comme le disait Paracelse, "C'est la dose qui fait le poison" et la même molécule, selon la dose, peut tuer ou guérir. Les institutions en place constituent un équilibre difficile entre le pouvoir et des contre-pouvoirs, anciens ou nouveaux, lesquels deviennent par moments si importants qu'ils empêchent le pouvoir d'agir, ce qui peut nuire à tous. Considérer un pouvoir démocratique imparfait (ils le seront tous) comme "l'ennemi à abattre" me parait très dangereux. Par ailleurs, casser le monde existant constitue à mon sens la partie la plus facile de l'exercice proposé par l'auteur. Les vrais problèmes apparaissent après, lorsqu'il faut construire. Pratiquement tous ceux qui ont réussi une révolution ont échoué à créer ensuite une société plus acceptable pour tous.
Arthur Magnus
30/03/2021 à 08:19
Je remarque que d'après Wikipedia, Juan Branco a publié sept ouvrages... chez sept éditeurs différents.
Je n'ai aucune idée de l'explication de ce phénomène quand même rare... (qui ne "cache" peut-être rien du tout.)
gnormand
04/04/2021 à 17:36
Je suis personnellement tout a fait d'accord avec lui.
Je sais que les "gnian gnian" vont me tomber sur le poil;mais quelle importance l'histoire jugera à nouveau.