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Les Ensablés – "Ecrits sur l’art" de Joris Karl Huysmans (1848-1907)

Joris-Karl Huysmans tenait à distance le grand public : même dans la période où la charité chrétienne gagna un petit avantage sur son pessimisme natif, il douta toujours qu’il fût possible de ramener par l’éducation, ou par l’admiration, le public vers l’art[1]. Ce grand solitaire est maintenant entré dans cette constellation très peuplée, la Pléiade ; avec Soumission, M. Houellebecq a remis Durtal à la mode ; cet hiver encore, le musée d’Orsay a consacré à Huysmans critique d’art une curieuse exposition dont il y aurait beaucoup à dire ; les rééditions se multiplient, comme celle que les Cahiers de l’Herne consacrèrent en 1985 à l’auteur. Par Antoine Cardinale.

Le 19/04/2020 à 09:00 par Les ensablés

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19/04/2020 à 09:00

Les ensablés

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Les éditions Bartillat se joignent à cette vogue en apportant leur contribution : la riche édition des Ecrits sur l’art, établie par Patrice Locmant, deviendra inévitablement le bréviaire des amateurs de Huysmans. Tout le parcours critique de l’auteur est rassemblé là, des premiers et respectueux essais du début de la carrière littéraire jusqu’à la grande conversion à l’art chrétien des années 1890, en passant par le chamboule-tout des critiques des Salons annuels.

Si l’exégèse littéraire de JK Huysmans fut toujours importante, savante et d’une abondance qui doit rendre modeste toute analyse[2], l’explication de sa culture visuelle est en revanche moins explorée. Le Dictionnaire de M. Schvalberg recense deux expositions seulement, avant celle d’Orsay, l’une de 1948, l’autre de 1979 : les deux dans le domaine du livre, à l’Arsenal et à la Bibliothèque Nationale. Ces Ecrits sur l’art nous seront donc d’autant plus précieux.

Les exécutions de Monsieur Huysmans

Commençons par ses éreintements : ils représentent pour nous la part délectable des Salons, même si l’on se sent coupable d’aimer ces exécutions -  ces Salons dans lesquels Huysmans compte en moyenne 95 imbéciles sur 100 personnes. Dans cette charretée de renommées éteintes - disciples attardés du classicisme, continuateurs d’Ingres, peintres académiques et rebelles artistiques à la mie de pain - les Bouguereau, Bastien-Lepage, Cabanel, Meissonier et Gérôme sont ses victimes préférées ; ils ne vivent plus qu’au travers de la cruauté de sa plume. Lisons sa critique du Saint François d’Ernest Ange Duez : « Ce saint est un jeune gommeux de boulevard, orné d’une barbe en pointe, luisante et brillantine, les cheveux coupés en pluie sur le front, à la dernière mode ; mais en sus du type ridicule qu’il prête au saint, M. Duez le représente, les yeux au ciel, souriant ainsi qu’un nigaud qui fait une farce. Pour compléter cette parodie dont le sens m’échappe, l’artiste a cru devoir affubler son héros de moines dont la triviale allure ajoute encore à l’indécence de la scène. Est-ce une plaisanterie ?»

Et que dire de ces nus mythologiques qui ont « la chair molle du poulpe», de ces garces d’atelier déguisées en Cléopâtre qui donnent la réplique à des « simili-Romains»ramassés dans un troquet des Batignolles, de ces plâtreux paysages peints au kilomètre, de ces morceaux de peinture militaire où ne manque pas un bouton de guêtre mais où le talent a été passé au fil de l’épée, de ces marines qui barbotent dans des flaques, et ces poncifs, ces décalques de toutes les écoles ! Huysmans en fait justice ; ses verdicts sont féroces, et d’une réjouissante injustice, car enfin des peintres comme Duez ou Bastien-Lepage ont malgré tout leurs honnêtes réussites, leurs petits moments de grâce !

Mais depuis ses débuts, Huysmans ne vit jamais la littérature comme une conversation savante. Il s’y lança comme on se lance dans la bataille, au cœur de cette l’armée de l’Art moderne qui se rassemble vers 1860. Une aile, celle du Naturalisme ; l’autre aile, celle des Impressionnistes ; la première ayant appris la manœuvre chez Baudelaire, et que fait marcher Emile Zola ;  la deuxième, sous le drapeau des Indépendants, ayant dressé les premières barricades contre les Salons. Au centre, les premiers au choc, enfonçant le moral de l’ennemi : Huysmans et les troupes auxiliaires ralliées à l’esprit moderne : Rops, Redon, Raffaelli, Moreau. A l’avant-garde de la littérature, il faut comme aux avant-postes d’une armée, des caractères aimant le combat, belliqueux par nature, dur au mal et cognant fort, et le frêle Huysmans se révèle dans ces luttes-là.

L’Art moderne

Qu’est-ce que cet Art moderne, quel en est le but de guerre ? Joris Karl Huysmans s’en fit le défenseur zélé, fanatique et il n’est donc pas inutile de se pencher sur cette idée, même si le paradoxe est qu’il en rassembla le manifeste en 1883, avec L’Art moderne, juste avant le tournant que constitua A rebours.

Taine, après Balzac avait esquissé le tour d’esprit d’un art naturaliste : il faut que le romancier, le peintre, « dissèque aussi volontiers le poulpe que l'éléphant, qu’il décompose aussi volontiers le portier que le ministre». Que ni l'ordure, ni l’illicite, ni la difformité sociale ne soient hors de son champ. Mais le véritable programme est fixé par Emile Zola : « le roman expérimental est une conséquence de l'évolution scientifique du siècle ; il continue et complète la physiologie, qui elle-même s'appuie sur la chimie et la physique ; il substitue à l'étude de l'homme abstrait, de l'homme métaphysique, l'étude de l'homme naturel, soumis aux lois physico-chimiques et déterminé par les influences du milieu.»

Cette déclamation qui tirait la littérature vers une forme d’entomologie et cherchait à l’investir d’un sens politique ne pouvait avoir de répondant dans la peinture et dans les arts visuels en général. Il fallut que Huysmans en complétât le programme. Degas et les impressionnistes s’étaient chargés d’accrocher aux cimaises les artefacts de la vie moderne : les locomotives fumant sous la grande verrière de Saint-Lazare ; les épaves de la vie sociale, hébétées devant un verre d'absinthe ; les messieurs à hauts de forme au foyer de l’Opéra ; les sorties d’usine en banlieue et les rapetasseuses en chambre : c’était fait. Mais il restait d’autres non-dits. L’érotisme tourmenté d’un Félicien Rops, les métamorphoses qu’Odilon Redon proposait à l’inconscient, Huysmans les incorpora à cette révolution générale des arts, tout comme les irisations dont Gustave Moreau allait colorer la mythologie.

Cet Art moderne a triomphé : il est devenu l’art classique de la seconde moitié du XIXème siècle. Il a tellement effacé l’art d’avant, que son caractère révolutionnaire, les luttes qui ont précédé, tout cela s’est estompé dans une brume de l’Histoire.

Tout art classique est la synthèse historique d’une époque, et cette synthèse reste parfois inaperçue des contemporains. Goethe voyait dans Piranèse, ce Piranèse qui est plus qu’aucun autre, pour nous, la représentation du rêve classique à l’âge des Lumières, d’autant plus précieux que la noirceur qui bistre ses Prisons allait offrir à la culture d’Occident un développement tout romantique, Goethe ne voyait en lui qu’un raconteur d’histoire, « un peintre à effet ». Le philosophe allemand caractérisait la vision classique par la sobriété ; la postérité en a jugé autrement que lui en installant dans le même Panthéon classique Piranèse le raconteur aux côtés du sobre Goethe.

Et ceci nous offre une piste : l’art moderne, dans son émergence, se caractériserait par un culte de l’effet, par une sorte de degré d’autonomie atteint par les choses réelles, à travers une signification détachée d’elles. Moderne, dans une peinture de paysage l’effet de lumière, beau et admirable par lui-même et sans rapport autre qu’accidentel avec ce village aux formes écrasées ; moderne, ces jeux d’enfants surpris d’une fenêtre et créant par l’angle de vue surprenant, un effet d’étrangeté ; moderne, les milles colorations de la cathédrale dont Monet fait le répertoire patient, celui de la féerie des couleurs.

Les peintres n’ont jamais ignoré cette voie, et en particulier ces écoles du Nord, dont Huysmans revendiqua une part d’héritage et dont il nourrit ses premiers essais critiques. Posons que ces peintres rapprochèrent Huysmans de cette théorie de la vision autonome. Les musées de Bruxelles, d’Amsterdam ou d’Anvers en sont pleins : du dedans le choc fauve d’un feu de cheminée sur des cuivres domestiques, ou du dehors « cette fumée d’or que tamisent les vitres »[3] d’un cellier et qui étame de mercure le vin du Rhin dans les verres ; ces marines qui agrafent un navire en détresse aux ténèbres menaçantes qui descendent du ciel ; ou dans une plus haute expression, passé à travers la haute verrière, le trait de feu qui semble arraché aux Livres prophétiques et qui porte à l’incandescence l’oraison du Philosophe de Rembrandt.

…et Dieu traça une route hors de la maison de la servitude

Cette séquence moderne qui commence avec l’Impressionnisme et le naturalisme, qui se poursuit avec le symbolisme et l’esthétique de la décadence, devait trouver sa révolution dans l’exploration d’un art chrétien et de la mystique de la beauté.

Après la publication de A rebours en 1884, Zola discerna avec lucidité dans le roman l’adieu de Huysmans au Naturalisme. Huysmans s’en expliquera, longtemps après, dans sa préface au roman : « […] le naturalisme s’essoufflait à tourner la meule dans le même cercle. La somme d’observations que chacun avait emmagasinée commençait à s’épuiser. Zola, qui était un beau décorateur de théâtre, s’en tirait ; il suggérait très bien l’illusion du mouvement et de la vie ; Il célébrait les halles, les magasins de nouveautés, les chemins de fer, les mines, et les êtres humains égarés dans ces milieux. Nous autres, préoccupés d’un art plus subtil et plus vrai, nous devions nous demander si le naturalisme n’aboutissait pas à une impasse et si nous n’allions pas bientôt nous heurter contre le mur du fond. Je cherchais vaguement à m’évader d’un cul-de-sac où je suffoquais.»

A rebours dégagea de la route de l’écrivain tout le fumier qu’une vie mauvaise avait déposé, entre messe noire et bordels, tout le vrac d’idées dont le naturalisme s’était assoté. Il restait un long chemin personnel, que retrace l’itinéraire de Durtal, pour passer d’une vie perdue à une vie gagnée, pour s’efforcer de mourir à soi-même, de nettoyer une« âme ouverte à tous les vents »et comme le peuple d’Israël sortant des terres de Pharaon, rallier la Terre promise. Cet itinéraire, entre 1895 et 1901, on le retrouvera dans les trois romans qui composent la trilogie de la conversion : En route, La cathédrale, l’Oblat : un cycle où il ne se passe rien, où l’action, au sens romanesque, est nulle, seulement caractérisé par la quête essentielle : changer de vie.

Ce furent des années difficiles et un combat quotidien : rencogné en lui-même, se cassant les ongles sur le rebord de la terrasse divine, les jambes battant dans le vide des jours dolents, essayant de bien faire et de bien penser, de ne plus se compter afin que les voix de la tentation tombent inécoutées.

Sa passion de l’art s’était rétrécie, durcie, et se cornait au fil du temps, avant que la révélation catholique ne lui rende vie. Car la grande découverte, le pari risqué de Huysmans c’est que la « vraie preuve du catholicisme, c’était cet art qu’il avait fondé ». C’est par son amour de l’art que Dieu le captera, le ravira, l’enlèvera, lui, l’athée, le débauché auquel rien de la réalité des choses n’arrivait. L’art chrétien lui sera baptême, exorcisme et communion et fort de cette certitude, il oppose désormais le radotage de la peinture contemporaine et son empire chimérique au langage de l’art ancien, oublié, à redécouvrir, et donc paradoxalement dans sa nouveauté.

Voulant toujours aller vers le plus secret, le plus rejeté aussi, Huysmans se tournera vers l’art gothique : dans cet art, « tout est signe »et dans les forêts de statues qui peuplent les cathédrales, il décèle un gigantesque système de réverbération de sens et d’échos,«  le répertoire le plus colossal qui soit du Ciel et de la Terre». Il se place en réaction à Viollet- le-Duc qui voulait voir dans le gothique une solution purement technique. Huysmans est en cela dans le sillage d’une nouvelle école que nourrissaient les premières intuitions de Brutails et la monographie de l’abbé Bulteau sur la cathédrale de Chartres. La cathédrale date de 1898, comme L’art religieux de Emile Mâle et tous deux puisent aux mêmes sources : à l’opposé de la vision rationaliste et du côté de la controverse savante, mais pas si loin de la vision romantique [4].

Ce sera le dernier combat de Huysmans que d’explorer la richesse de cet art paradoxal de la force morale d’une religion ondoyée dans les larmes ; retrouvant une verve assassine pour dénoncer les architectes religieux, ressemeleurs d’églises et tous ceux qui consentaient à une Eglise « adultérée par les siècles ; nommant si justement peintres les verriers des cathédrales, dont on ne sait ni comment ils trouvèrent ces bleus, ces jaunes de chrome, ces souffres, ces safrans, ni comment le secret s’en perdit ; et donnant pour finir à saint Grégoire des qualités qu’il serait juste de rendre à l’écrivain : « éperdu de justice, fou de charité, passionné d’art.

Une Crucifixion, une Courtisane

C’est le texte sur la Crucifixion de Grünewald,« cri d’admiration »et texte-clé en ce qu’il raccourcit dans une formule le long itinéraire de Huysmans lui-même, commençant par un « Grünewald était le plus forcené des réalistes » pour se terminer par « Grünewald était le plus forcené des idéalistes », c’est ce texte qui nous permet de remettre la conversion catholique dans un parcours critique cohérent.

ll est entendu qu’il faudrait en donner un extrait mais je préfère vous faire découvrir l’ecphrasis moins connue de La Florentine. C’est un tableau de l’Institut d’art Städel de Francfort-sur-le-Main, « mal placé dans un coin de cimaise, dans une salle péniblement éclairée ». Si vos affaires ou un hasard de transit peut vous y conduire, ce sera un rendez-vous obligatoire. Ajoutons que ce tableau nous sera l’illustration de cette opposition entre la culture du Nord et celle du Sud, qui prend chez Huysmans une valeur morale qu’il ne démentira jamais, qu’il eût consenti volontiers à catégoriser comme l’opposition du Bien et du Mal.  S’il consent parfois à juger des Primitifs italiens, la Renaissance, les Alpes lui sont d’infranchissables frontières et c’est pourquoi ce morceau est précieux à maints égards.[5]

Cette Florentine n’a pas bougé depuis la visite de Huysmans ; « l’auteur de cette sorcellerie »est inconnu, nous dit-il et son attribution est aujourd’hui encore bien incertaine[6].

Son costume, comme sa physionomie délicieuse et méchante, déconcerte. Le milieu du front est ceint d’une ferronnerie sertie d’un saphir entouré de perles ; le haut disparaît sous un bandeau d’un bleu d’hortensia et la tête est, au-dessus de ce bandeau, enveloppé d’une sorte de turban blanc aux plis lâches que cerne une couronne de buis d’un vert noir ; de cette étrange coiffure tombent de longs cheveux tressés d’or ; ils ondulent et se tordent, donnent l’illusion d’une cotte d’armes qui se démaille et cette crinière fulgurante est si singulière que l’on s’approche pour s’assurer que ces cheveux en sont ; vu de près, ces fils d’or sont en effet des cheveux patiemment  réunis à quelques-uns et qui frétillent, en s’effilant du bout, sur la poitrine à peine recouverte d’une écharpe rejetée sur l’épaule, laissant à nu un sein dur et petit, un sein de garçonne, à la pointe violie ; l’autre transparaît sous une chemise qui descend, n’abritant qu’une partie du corps et, dans le ravin de cette gorge brève, pend un bijou massif, une croix pectorale.

a

Cette prose, aux riche effets, menant par touches soyeuses à un portrait moral, il sut l’assagir, et sa préface de 1901 à La jeunesse du Pérugin ou son article sur les Nativités du Louvre nous donne l’intéressante notion d’un Huysmans qui conserve son mordant tout en se coulant avec naturel et distinction dans la pensée et dans le style de la critique académique : il en adopte la méthode, toute classique : « résumer la biographie du peintre et les origines de son art, expliquer le sujet qu’il traite, en indiquer les sources, définir son talent, son métier et les qualités de sa technique, et surtout décrire le tableau de telle façon que celui qui en lit la traduction écrite, le voit. »

Et cette dernière recommandation ne doit pas être perdue : elle désigne l’écrivain, l’artiste, comme le medium nécessaire vers le chef d’œuvre. Bien sûr, dans cette maturité de l’œuvre critique, et quand il le faut, l’écrivain ne retient pas plus son style, qu’il ne retient ses coups !

Comme il est juste, lorsqu’on le rapporte à l’univers complexe de Huysmans, ce jugement selon lequel un style ne vaut que s’il parvient à nous offrir « un univers de plus ! Il a raconté à Edmond de Goncourt la traumatique expérience que fut le jugement de l’éditeur Hetzel pour son premier ouvrage, qui le traita de « détraqué »pour croire « qu’un mot valait plus qu’un autre ». Il commença par écrire comme on tire à mitraille, et l’âge venant, aspira humblement, simplement à retrouver le« verbe ingénu des âges morts », sans jamais renoncer cependant à ce qu’un mot en vaille plus qu’un autre.

Celui qui fut conservateur en chef de la peinture au Louvre, Germain Bazin, dans son Histoire de l’histoire de l’Art nous fait la confidence que La cathédrale fut à l’origine de sa vocation, et il est vrai que le Louvre idéal de Huysmans, tel qu’il nous le décrit dans Certains, compose l’impeccable galerie de l’art de la fin du siècle : Manet et Gustave Moreau, « les marines de Claude Monet, les portraits de Renoir et les danseuses de Degas, une ou deux natures mortes de Cézanne »; Caillebotte, Sisley et Pissarro ; Whistler pour le domaine étranger, et pour les salles personnelles : Forain, Rafaelli, les Sataniques de Rops, et des fusains de Redon.

On n’a jamais jugé aussi bien de l’art de son époque ; on ne s’est jamais aussi brutalement écarté de l’art de son époque. De cet écrivain d’art si controversé retenons enfin ce qu’en disait Proust, qui se tint toujours à distance cet homme étrange aux idées cloîtrées et aux mille curiosités : il faut aimer Huysmans, « puisque l’admirer, on ne le peut entièrement. »

Joris Karl Huysmans - Ecrits sur l'art - De Bartillat - 9782841006861 - 34 €

[1] Réponse à l’enquête du Sillon, janvier 1899
[2] Le site de la Société JK Huysmans est le point de ralliement indispensable de tous ceux qui voudront former aux meilleures sources leur connaissance de l’écrivain.
[3] Le cellier, Musée des deux mondes, décembre 1875
[4] …et de la vision de Hyppolyte Taine : « … je ne pourrai jamais admettre que les églises de Rome soient chrétiennes. Que de fois par contraste j’ai pensé à nos églises gothiques, Reims, Chartres, Paris, Strasbourg surtout, et son énorme vaisseau noyé d’ombre !  »(Voyage en Italie, Hachette, 1866)
[5] Il consentira seulement, par admiration, pour Charles-Marie Dulac, à une exception italienne en écrivant un émouvant pèlerinage à Assise et a Fiesole, dans les endroits même où résida le saint. Ce sont de belles pages, dans lesquelles la prose de Huysmans prend des accents qui sont exceptionnels dans son œuvre.
[6] L’attribution admise aujourd’hui donne cette Courtisane à Bartolomeo Veneto (ou Veneziano), ce peintre actif au début du XVIème siècle en Italie du Nord et dont on sait au fond peu de choses. L’idée d’attribuer ce chef d’œuvre à un maître fut constante et bien sûr le nom d’Albert Dürer tenta Huysmans, comme il tenta d’autres historiens.

 

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Ecrits sur l'art (1867-1905)

Joris-Karl Huysmans

Paru le 28/11/2019

600 pages

Bartillat

34,00 €

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Les Ensablés - Martel en tête, d'André Vers (1924-2002)

André Vers, j’en ai déjà parlé avec émotion il y a quelques années, lors de la réédition chez Finitude de son roman « Misère du matin » (1953) qui relatait, avec drôlerie et mélancolie la vie en usine d’un jeune homme. Cette fois, je reprends la plume pour lui, à l’occasion de la réédition de son deuxième roman « Martel en tête » publié en 1967 aux éditions Edmond Nalis, et que la fidèle maison d'édition Finitude réédite. Dans ses mémoires « C’était quand hier ? » (1990), André Vers raconte toutes les péripéties qui ont accompagné sa parution. Par Hervé BEL.

29/10/2023, 22:17

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Les Ensablés - L'hôtel du Nord d'Eugène Dabit, “triste, poignant et beau”

Publié en 1929, L’Hôtel du Nord est le premier roman d'Eugène Dabit ((1898-1936voir ici et ici). Ce roman connut un succès inégalé dans la courte carrière de l'auteur, disparu brutalement en 1936 alors qu'avec un groupe d'écrivain français, il accompagnait André Gide dans un voyage en URSS. Issu d'un milieu modeste, marqué comme tous les jeunes gens de sa génération par la guerre de 1914, Eugène Dabit a fréquenté les milieux artistiques après la guerre et a gravi l'échelle sociale, sans jamais renier ses origines. Par Isabelle Luciat

15/10/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

Jacques Chardonne (1884-1968), le « romancier du couple », de Destinées sentimentales et de Romanesques, dont Gallimard a édité récemment la correspondance en trois volumes avec Paul Morand, a encore des lecteurs fidèles et convaincus — j’en connais quelques-uns. Ce n’est donc pas tout à fait d’un écrivain ensablé qu’il sera ici question, mais d’un livre que presque personne n’a lu, puisqu’il s’agit d’un ouvrage, écrit en 1943, qui était prêt pour l’impression, mais que Chardonne renonça à publier: Le Ciel de Nieflheim. Pour ses amis, Chardonne avait néanmoins procédé à un faible tirage privé ; on en trouve parfois un exemplaire en vente à fort prix en ligne.  Par François Ouellet

24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Son titre l’indique : le premier volet du nouveau cycle romanesque de Jean-Philippe Toussaint, La Clé USB, paru en 2019, est une nouvelle version du livre sur rien dont rêvait Flaubert. Par Galien Sarde. 

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