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Les Ensablés - Notes de voyages de Laurent Jouannaud: "La Bâtarde" de Violette Leduc (1907-1972), autofiction

Mon cher Hervé, un bouquiniste vendait pour un euro La Bâtarde, de Violette Leduc, avec préface de Simone de Beauvoir, dans la collection blanche de chez Gallimard, première édition de 1964. Bon état, mais couverture jaunie avec tâches d’humidité. Un exemplaire qui a exactement 50 ans ! Violette Leduc ? La Bâtarde a fait date à sa sortie. On a parlé du Goncourt. Un film récent a remis l’œuvre et l’auteur en lumière. C’était l’occasion de me faire une opinion.

Le 01/03/2015 à 09:44 par Les ensablés

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01/03/2015 à 09:44

Les ensablés

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Par Laurent Jouannaud

Ce livre m’a décontenancé : je m’attendais à une autobiographie, et c’est autre chose. Je n’ai accroché qu’à partir de la page 308, quand Maurice Sachs demande à Violette Leduc : « Vous n’aimeriez pas écrire ? Vous n’aimeriez pas voir votre nom imprimé au début, à la fin d’un texte ? J’aurais cru, me dit-il avec lenteur. » Et avant la page 308 ? Avant, il y a pourtant les passages obligés de toute autobiographie. « Je suis née le 7 avril 1907 à 5 heures du matin. » Il y a les parents, l’enfance, le lycée, le travail, l’amour, l’Histoire. Il y a Berthe, la mère. C’est la province et le fils de la maison bourgeoise où elle travaillait l’a engrossée puis repoussée. « Je suis la fille non reconnue d’un fils de famille. » (p. 27) « Je veux guérir ta plaie, maman. Impossible. Elle ne se refermera jamais. Ta plaie, c’est lui et je suis son portrait. Ma mère l’a aimé. Je ne peux pas le renier. » (p. 24) Cette mère mettra longtemps à aimer sa fille. Elle se remarie : le beau-père n’est pas un monstre, mais il est froid. Il y a la grand-mère, Fidéline, forte, aimante, courageuse.

Cette enfance reste dans le flou : peu de détails précis, peu de dates, peu de faits saillants. Au lycée, le récit se concentre sur l’affection de la narratrice pour Aline, puis son amour pour Isabelle, dans le dortoir. Vient alors un grand amour avec Hermine, une des surveillantes qui joue du piano : « Sa jaquette de bure, ses jambes robustes, ses talons bottier, ses hanches étroites, ses narines en alerte m’obsédèrent jusqu’aux insomnies insupportables. Voir ses cheveux épars, contempler son sommeil. » (p. 111) Elles sont dénoncées. Violette vivra à l’hôtel, puis en meublé avec Hermine. Elles sont malheureuses : « Tu m’aimais Hermine, tu ne me suffisais pas. Il nous faut des tourbillons d’astres, des moteurs en folie lorsque midi est un nickel, lorsque douze siècles, lorsque douze mille ans sonnent le poids d’un instant. » (p. 190) Violette est tentée par le suicide, un soir, le long de la Seine, avec Hermine. La scène, mélodramatique, se conclut ainsi : « Nous pleurions enlacées, nous tournions sur place, nous tournions sur la berge déserte, la morve d’Hermine coulait sur ma joue, dans mon cou. Ma morve coulait sur sa joue, dans son cou. Pleuraient aussi avec nous le vent, le ciel, la nuit. Charité du sexe. Fondaient aussi nos ovaires, notre clitoris. » (p. 221) Un homme est rentré dans sa vie, Gabriel Mercier, elle finira par l’épouser « par peur de devenir une vieille fille ». Il y a eu un avortement, à peine évoqué (« Parti aux vidanges de l’avortement, mon bel enfant. » p. 462). Mais ces passages obligés ne semblent guère justifier qu’on les raconte et que quelqu’un les lise. Il faut donc en rajouter : Leduc fait des effets de style.

Violette Leduc

Les premières expériences professionnelles amusent sans non plus convaincre. Nous sommes dans les années 1930, avant la guerre. Leduc fait du name-dropping : elle a vu Adrienne Monnier dans sa librairie, Henry Bordeaux, Prévert, Jean Gabin, Carné, la sœur de Radiguet, Michèle Morgan, Lanza del Vasto, Picasso et Dora Maar. Comme elle n’a fait que les voir, le récit n’en est guère plus intéressant. La guerre elle-même n’a pas beaucoup de consistance. Leduc raconte un peu l’exode, le retour à Paris et la vie qui continue comme avant. Parfois, elle mentionne qu’un juif, ou une famille juive, a été arrêté. Violette souffre depuis toujours de sa laideur : son nez la défigure. Elle se fait opérer, mais c’est raconté en deux pages. Il y a même un vol à l’étalage, sans conséquences, que Leduc tire un peu en longueur (et auquel je ne crois guère). Ah ! J’allais oublier la scène où Violette et Hermine font l’amour devant un homme qui leur offre le champagne et les paie pour ça : « Sortir de l’hôtel n’a pas été facile. L’inconnu disparut avant nous, il nous laissa des billets. » (p. 230) Le lecteur ne sait pas trop quoi faire de ces confidences décousues. Violette Leduc ne raconte rien d’extraordinaire, ni dans le sublime ni dans l’ignoble. Cette bâtardise que le titre proclame joue finalement peu de rôle, surtout quand elle vit à Paris. Elle pense à son père, mais cette absence n’est jamais vraiment thématisée.

L’homosexualité est longuement décrite de façon éthérée. Mais à la moitié du livre, il n’est plus question d’homosexualité féminine : Violette couche avec son mari et semble apprécier (« Je me levais à 11 heures, je hurlais pour avoir le sexe de Gabriel », p. 324). Une autobiographie est suspendue à deux fils : les choses vécues et la chose écrite. La vie de Violette Leduc est finalement assez banale. Puisque son vécu ne peut entraîner le lecteur, elle tire sur la corde écrite. C’est ce qui m’a le plus gêné dans ma lecture. Elle mêle le passé au présent de l’écriture (25 juillet 1960 ; dimanche 27 novembre 1960 à 12 h 39 ; 18 mars 1961 ; 22 août 1963). Elle apostrophe directement le lecteur : « 18 mai 1961, lecteur. Tu te dis qu’est-ce qu’elle a à m’appeler, à me racoler ? Je ne racole pas. Je m’approche de toi. » (p. 316). Elle écrit plusieurs pages sans ponctuation (p. 176 à 178). Mais surtout, Violette Leduc écrit trop « bien » : « Les nuages me voyaient, les nuages me regardaient. Ces îles flottantes dans du bleu, ces blocs de mousse sont des masses d’yeux sans tristesse, sans gaieté. Des yeux blancs étonnés, étonnants. » (p. 49) On sent que les souvenirs sont gonflés, dopés, dorés : le récit devient artificiel. « Ses doigts se séparèrent des miens avec la délicatesse d’une flûte se séparant d’un hautbois » (p. 70) Ou encore : « Les doigts d’Isabelle s’ouvrirent et se refermèrent en bouton de pâquerette, sortirent les seins des limbes et des roseurs. Je naissais du printemps avec le babil du lilas sous ma peau. » (p. 85) Prose poétique, avec répétitions, métaphores, allitérations. Or l’autobiographie suppose la sincérité, la véracité et l’exactitude. Le style, pour ce type d’ouvrage, doit calquer le réel. Mais Violette Leduc préfère les mots aux choses, l’imaginaire au vécu.

A partir de la page 308, la veine autobiographique est plus nette. Leduc décrit sa relation avec Maurice Sachs, un vrai personnage : écrivain qui connaît bien Gaston (Gallimard), juif à une époque où l’antisémitisme fait rage, homosexuel (« J’aime les garçons, dit-il »), généreux quand il est en fonds, parfois réduit à lui emprunter de l’argent, combinard. Elle le suit en Normandie où ils vivent du marché noir. Elle aime Sachs qui n’aime que les hommes. Un amour impossible et malheureux : « Je m’attachais à des hommes qui m’échappaient ». Sachs part en Allemagne où il mourra de façon mystérieuse. Violette continue seule le marché noir, entre la Normandie et Paris : ces pages sont passionnantes. Le petit village et ses habitants qui sont à la fois prudents, radins et subjugués par Monsieur Maurice, montrent ce que fut l’Occupation dans la riche campagne normande : «La guerre existait. Nous en doutions parfois, dans notre village à l’abri, loin des routes nationales. » Entre les kilos de beurre, les paysans soupçonneux, la peur des contrôles, les saucisses et les boudins, l’abattage clandestin, les canards à plumer, les verres de calvados dès le matin, la vie est là. Violette commence à écrire L’Asphyxie : « Ma mère ne m’a jamais donné la main. » Sachs lui dit : « Ma chère Violette vous n’avez qu’à continuer. » (p. 400) Et La Bâtarde s’arrête brusquement avec la Libération : « 1944. J’ai trente-sept ans. Je suis presque une quadragénaire. » Elle ajoute : « Je n’ai rien eu. J’ai raté l’essentiel : mes amours, mes études. »

Ce qui était au début un effet de style, forcé, artificiel, proustien, finit par s’imposer au lecteur. Violette Leduc écrit par images, soit. Elle a du talent. Je n’aime pas les images inutiles, mais c’est une question d’esthétique personnelle. Cette différence de goût, Violette Leduc la met en scène. Elle devait rendre compte d’un défilé de mode. La rédactrice du magazine lui reproche ses images : « Les robes ne sont pas des sources, des brises, des tempêtes, des buissons, des violons. Les robes sont des pinces, de l’étoffe travaillée dans le droit fil, en plein biais. Lisez les articles des autres, prenez des leçons. » (p. 339) Violette est atterrée. Or son style enchante Lucien Lelong, grande figure de la couture et du Tout Paris : « J’aime comme vous écrivez et vous devriez écrire des livres. » Leduc pourra continuer à écrire ses articles comme elle l’entend. Chacun est tenté de raconter sa vie. C’est une question d’âge.

Presque tous les écrivains le font : Rousseau, Chateaubriand, Sand, Mauriac, Sartre, Yourcenar, Simenon. A la même époque, Simone de Beauvoir écrit elle aussi son autobiographie. Je viens de relire La force de l’âge (1960) et La Force des choses (1963). Dans La Force des choses, à la fin de la première partie, Beauvoir note : « Pour mes mémoires, je me suis familiarisée avec mon passé en relisant des lettres, de vieux livres, mes journaux intimes, des quotidiens. » Violette Leduc n’écrit pas ainsi : ses souvenirs restent vagues, l’arrière-plan historique est flou. Il y a des prénoms, pas de noms de famille, peu de dates. Mais justement, La Bâtarde n’est pas une autobiographie. Certains écrivains font de leur vie la matière même de leur œuvre. On parle d’autofiction, ou de récit de vie, ou roman personnel. Violette Leduc appartient à cette catégorie. Elle a déjà exhibé ses plaies dans d’autres ouvrages. Son premier livre, L’Asphyxie (1946), présenté dans ce blog par Elisabeth Guichard-Roche (2 mars 2014, cliquer ici), racontait son enfance. Son second livre, L’Affamée racontait son amour pour Simone de Beauvoir. Son troisième livre, Ravages (1955), plusieurs fois évoqué dans La Bâtarde, racontait son histoire d’amour avec Gabriel. Trois livres, sans succès. Que raconter maintenant ? Sans imagination ni vie rocambolesque, comment arriver à écrire ? Le désir d’écrire précède la matière première à raconter, et il n’en dépend pas : c’est le désir profond de donner du sens à sa vie. Désir d’autant plus fort quand on n’a rien vécu ? Simone de Beauvoir écrit de Violette Leduc : « Elle a fait de sa vie la matière de son œuvre qui a donné un sens à sa vie. » (Tout compte fait, 1972, Folio, p. 76). Et après La Bâtarde, Leduc publiera en 1970 la suite de son récit de vie, intitulée La Folie en tête . Leduc écrit donc une confession. Comme elle n’a pas commis de péchés graves, elle brode, elle en rajoute, mais tout cela reste véniel, et encore plus aujourd’hui qu’hier. Non, Violette, tu n’es pas une mauvaise fille ! Tu confesses des peccadilles ! Et peut-être même des fautes imaginaires ? Dans le même genre, Jean Genet, que Leduc a bien connu, a su faire bien plus tragique. Lui aussi se confessera sans cesse, et directement en vers.

Cette confession poétique et pathétique, comment la faire lire aux autres ? Violette Leduc a un joker : c’est Simone de Beauvoir. Elle n’en parle pas dans La Bâtarde, car elle ne la rencontrera qu’après la guerre, en 1944 . Beauvoir, quand elle la voit pour la première fois, la décrit ainsi : « une grande femme blonde, élégante, au visage brutalement laid mais éclatant de vie ». (La Force des choses, 1963, Folio, p. 35) Elles se voient régulièrement. Beauvoir lui a permis de publier ses premiers livres et lui verse une pension alimentaire pour qu’elle subsiste. Elle l’aide à écrire. En 1964, Beauvoir est au sommet de la gloire et Leduc est déjà une ensablée. La vie de Simone vaut-elle plus que celle de Violette ? Cette question est à la fois inévitable et indigne (vive l’égalité et la fraternité !). Vivre avec Jean-Paul Sartre n’est pas la même chose que vivre avec Gabriel Mercier, représentant de commerce : est-on plus grand parce qu’on vit avec Sartre ? Leduc faisait du name-dropping quand Beauvoir écrit superbement : « Le soir où Sartre dîna chez Michelle [Vian] avec Picasso et Chaplin, dont j’avais fait la connaissance aux USA, je préférai aller voir avec Lanzmann Limelight. » Dans le champ littéraire, pour utiliser le langage du sociologue Bourdieu, il y a des dominants et des dominés. Votre place dépend de votre capital : relations, diplômes, revenus. Il y a aussi, bien sûr, le talent. Et la chance. Beauvoir avait du capital, Leduc n’en avait pas : il lui était pratiquement impossible de monter sur l’estrade littéraire. La République des lettres n’est pas démocratique. La générosité de Beauvoir, qui avait la chance d’être nantie et le savait , fut sans faille. Elle écrivit pour la bâtarde une retentissante préface en style existentialiste : « Une vie, c’est la reprise d’un destin par une liberté. » Enfin le succès. La Bâtarde est une autobiographie de pauvre : c’est son originalité et son mérite. Une vie de pauvre, quel intérêt ? Cette question littéraire est aussi, mon cher Hervé, une question sociale, politique et géopolitique.

Mon cher Hervé, vous n’aimez pas les anglicismes. Dans les dictionnaires français-anglais, on donne comme traduction : « émailler sa conversation de noms de gens en vue », « allusion fréquente à des personnes connues dans le but d’impressionner », « citation massive dans une œuvre, écrite, une discussion, de noms d’auteurs célèbres ». Name-dropping est plus pratique.

« Du côté de chez Swann. Les deux volumes à la portée de ma main m’ont suivie pendant plus de trente années » (p. 123)

Les archives de l’Ina montrent sur Youtube une interview de Violette Leduc à l’occasion de la sortie de La Folie en tête en 1970. A voir.

Leduc a lu L’Invitée, paru en 1943 : « Je ne pouvais pas détacher mon regard du livre neuf à couverture blanche des éditions Gallimard. L’ouvrage était posé au centre du bureau, sur un sous-main. “Ce gros livre a été écrit par une femme, me répondit le meilleur ami de Maurice. C’est L’Invitée de Simone de Beauvoir.”» (La Bâtarde, p. 437)

Beauvoir était lucide : « Je n’ai pas partagé le sort de l’immense majorité des hommes : l’exploitation, l’oppression, la misère. Je suis une privilégiée. » (Tout compte fait, 1972, Folio, p. 59)

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Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Comprendre ses émotions : un guide pour mieux les gérer

BONNES FEUILLES – Longtemps considérées avec méfiance, voire avec une certaine crainte, les émotions jouissent désormais d’une réhabilitation notable. Psychologie des émotions, c’est le nouvel ouvrage co-écrit par les professionnels du milieu pour mieux les comprendre, et ainsi les appréhender.

09/05/2024, 08:00

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Quand Paris s'écrit en lettres arabes

BONNES FEUILLES – Renversant la perspective occidentale habituelle sur l'Orient, Paris en lettres arabes étudie les échanges entre les auteurs arabes et la France. Coline Houssais place le curseur sur Paris, et se concentre sur les sphères intellectuelles de la capitale.

09/05/2024, 07:30

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Canary : quand le western rencontre l'horreur

Originellement sorti en numérique avant que Dark Horse ne l’imprime, Canary est signé Scott Snyder, scénariste fou, sur des dessins de Dan Panosian. Mêlant horreur moderne, faits historiques et légendes de l’Ouest, ils signent un thriller terrifiant (traduction : Nick Meylaender). Du grand western, où les créatures des profondeurs collent des frissons…

08/05/2024, 19:58

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Maître Eckhart : immersion spirituelle au Moyen-Âge

BONNES FEUILLES – Il y a sept siècles, Maître Eckhart nous quittait, laissant derrière lui une œuvre mystique qui explore des questions essentielles. Les éditions du Seuil proposent aujourd'hui une nouvelle traduction des sermons, signée Éric Mangin.

08/05/2024, 08:00

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Le Livre des Rois, grand classique de la littérature persane

BONNES FEUILLES – Les éditions Actes Sud proposent une nouvelle édition du Livre des Rois, épopée iranienne de Ferdowsi. Un texte traduit ici par Jules Mohl, dont Gilbert Lazard a sélectionné les extraits.

08/05/2024, 07:30

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La Pléiade dans La Pléiade, la boucle est bouclée

En janvier dernier, la collection de la Pléiade rééditait les deux volumes - de 1993 et 1994 -, de l’oeuvre complète de Pierre de Ronsard, le prince… de la Pléiade. La bande de poètes du XVIe siècle cette fois. Plus proches des meilleurs rappeurs actuels que nos poètes d’aujourd’hui, faut bien s’en rendre compte. Leur projet : sublimer la langue méprisée, la réinventer, lui donner de la chair, lui injecter du sang, la faire battre comme un coeur...

07/05/2024, 18:33

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Cinq filles perdues à tout jamais, en quête d'identité

BONNES FEUILLES – Cinq adolescentes se retrouvent échouées sur une île déserte. Oscillant entre les impératifs de survie et les interrogations identitaires, ces jeunes héroïnes traversent la frontière de l’enfance pour atteindre l’âge adulte, sous la plume habile de Kim Fu. Traduit de l’anglais par Annie Goulet, ce roman d’aventures tisse une trame narrative captivante.
 

07/05/2024, 08:00

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Quand Aravind Jayan étale l'amour au grand jour

BONNES FEUILLES – L'effondrement tragique d'une famille indienne commence avec la mise en ligne d'une vidéo intime dans laquelle le fils aîné apparaît, à son insu, dans le rôle principal. Jeune couple s'éclate en plein air marque le début littéraire d'Aravind Jayan, ouvrage traduit de l'anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.

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Zéroman tome 1, huitième publication d'Osamu Tezuka chez Flblb

À l’écart des hommes qui ne cessent de s’entretuer, une espèce animale s’est développée depuis des siècles pour devenir bien supérieure à celle des humains. Osamu Tezuka signe avec ZéroMan une huitième publication chez les éditions FLBLB.

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Avec Baguenaudes, Marion Jdanoff nous convie à une réflexion plastique et poétique sur la question de la représentation de l’érotisme. Elle développe un dictionnaire formel construit autour de multiples recherches sur le rapport au corps.

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Phase finale Tome 1 : Desmodus Sapiens

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L'amour d'un pays dévasté

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La Parole aux négresses, œuvre pionnière du féminisme noir

BONNES FEUILLES - « Oui, il urge de te lire et de te connaître. Il urge de citer ton travail et de le replacer dans une généalogie des féminismes, dans une histoire des féminismes noirs où il a sa place entre les théorisations du Combahee River Collective, bell hooks, la matrice des oppressions de Patricia Hills Collins et l’intersectionnalité tel que vulgarisé par Kimberlé Crenshaw. » 

05/05/2024, 08:30

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Allumeuse, une histoire de la séductrice

BONNES FEUILLES - Christine van Geen, philosophe, explore et déconstruit la figure controversée de l'allumeuse dans son essai destiné au grand public, à la fois libérateur et exigeant. L'autrice examine les mythes, les contes, le cinéma, et même les faits divers, anciens et récents, pour remettre en question et réhabiliter la figure de la séductrice, lui redonnant ses lettres de noblesse.

05/05/2024, 07:30

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Le guide pour améliorer sa santé, regagner de l'énergie, cultiver la gratitude

BONNES FEUILLES - Imaginez transformer les activités quotidiennes comme se réveiller, marcher, ou prendre une douche, ainsi que les interactions personnelles telles que consoler un ami, en moments de pleine conscience envers soi-même et les autres. 

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Un truand planqué dans le Jura pour se faire oublier, “l'arrêt curé”

Quand on merde, dans certains métiers, il importe de se faire gentiment oublier. Un plombier qui provoque un dégât des eaux, par exemple, deviendra surveillant de piscine. Mais un homme de main tuant le type qui n’aurait pas dû mourir… Lucien n’a plus le choix, pour échapper à son patron : il troque ses baskets contre une soutane, et une nouvelle vie…

04/05/2024, 22:41

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Melissa da Costa, au bout du monde

Et soudainement, tout fut chamboulé : Melissa da Costa, après cinq semaines dans le classement des 200 meilleures ventes, finit par prendre la première place. 13.268 exemplaires vendus des Femmes du bout du monde Prix Maison de la Presse 2023. Une réjouissante nouvelle pour l'éditeur Livre de Poche, et qui ne s’arrête pas là…

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Juan Branco fait son recueil d'aphorismes

BONNES FEUILLES - Paroles est le dernier ouvrage en date de Juan Branco, où il utilise avec maîtrise la poésie de l'aphorisme et la force des images pour étendre sa réflexion sur la société. 

04/05/2024, 08:30

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"Cette secrète sagesse qui coule comme une eau pure et souterraine"

BONNES FEUILLES - “Il n’est pas besoin d’appartenir à aucune religion organisée pour sentir le choc spirituel de cette procession d’antiques pensées ; les unes sont flétries, surannées, les autres vides de toute espérance, comme les tiges de plantes mortes, mais aucune ne manque absolument d’un certain pathétique planétaire.

04/05/2024, 07:30

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La face intérieure du langage

BONNES FEUILLES - ‘‘Le point de départ de toutes les théories mystiques du langage, par conséquent aussi de celle des kabbalistes, est la conviction que le langage, le médium dans lequel s’accomplit la vie spirituelle de l’homme, possède une face intérieure, un aspect qui ne se laisse pas réduire aux rapports de communication entre les êtres.

04/05/2024, 06:30

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Berlin et Madrid, deux villes à découvrir aussi par les livres

Qu’ont en commun Madrid et Berlin ? A part être deux villes capitales, les ressemblances ne sautent pas aux yeux du premier touriste venu. Pourtant, voici une idée originale de parcours à travers l'Europe : passer de la fraîcheur berlinoise à la chaleur madrilène, d'une bière rafraichissante à la douceur des tapas dans des soirées chaudes qui s'éternisent à la terrasse des cafés. 

03/05/2024, 16:17

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Majo No Michi, Le sentier des sorcières

BONNES FEUILLES - Mary, une livreuse à vélo, et Vera, une shopping addict, sont en colocation près de Strasbourg. Lorsque leurs lendemains de fête ne sont pas trop éprouvants, elles profitent de leur week-end pour faire du vélo dans les environs. Une vie apparemment banale pour deux jeunes femmes d'aujourd'hui... Mais en vérité, Mary et Vera sont des sorcières !

03/05/2024, 10:15

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Des "Tueurs de lune de miel" dans No love lost 

BONNES FEUILLES - « 2233, l'humanité est une espèce interstellaire. Les "résidents", créatures rencontrées aux abords de notre système solaire il y a près d'un siècle, furent la clé de cette évolution fulgurante. »

03/05/2024, 10:00

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Les femmes ont-elles le potentiel pour révolutionner la société ?

BONNES FEUILLES - En France aujourd'hui, une grande majorité des investissements sont orientés vers des entreprises dirigées par des hommes, et les femmes ne représentent qu'un quart des effectifs dans le secteur technologique. Il est impératif de changer cette réalité. 

03/05/2024, 08:30

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Combattre la destruction des biens communs

BONNES FEUILLES — « De convictions bâties dans la souffrance et la honte, j’ai fait une fierté. Je me suis réconciliée avec ma colère, qui est devenue une force motrice. Ma révolte ne me rend pas triste et ne m’empêche pas de jouir de l’éclat de la vie : au contraire, c’est parce que je crois profondément en la beauté des choses que j’en fais ma revendication constante. » 

03/05/2024, 07:30

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Patriartech : le rôle ignoré des femmes dans la tech

BONNES FEUILLES - « La course aux étoiles décrétée par Elon Musk est symptomatique de décideurs qui ne se soucient que de leur bon plaisir, sous couvert d’innover pour l’intérêt général – tout en maltraitant leurs employé·es et l’environnement, et aussi moi, qui ai dû lire de près tous les tweets d’Elon Musk pour écrire ce livre. » 

03/05/2024, 07:00

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Rainer Maria Rilke vous parle écriture

BONNES FEUILLES — “Nous n’avons aucune raison de nourrir de la méfiance à l’endroit de notre univers, car il ne nous est pas hostile. Recèle-t-il des frayeurs, ce sont les nôtres ; contient-il des abîmes, ces abîmes nous appartiennent ; des dangers apparaissent-ils, nous devons tenter de les aimer.

03/05/2024, 06:30

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L’artiste Sliimy, devenue Janis, publie un parcours de combats

BONNES FEUILLES - Janis Sahraoui, connue initialement sous le pseudonyme de Sliimy, a émergé dans le monde de la musique en partageant ses créations sur Myspace depuis sa chambre à Saint-Étienne. Malgré une enfance marquée par le harcèlement et la violence, elle trouve réconfort et expression à travers la musique, encouragée par le soutien inconditionnel de sa mère, Fatima.

02/05/2024, 18:36

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Antonin Artaud, toujours plus choquant, toujours plus mythique

BONNES FEUILLES — En novembre 1947, Antonin Artaud enregistre « Pour en finir avec le jugement de Dieu » pour la Radio Diffusion française. La diffusion de cette commande est prévue pour le 2 février 1948, mais la direction craint le scandale que la presse anticipe et alimente.

02/05/2024, 16:29

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Le pouvoir de l'amitié, selon Cicéron

BONNES FEUILLES — « Outre que l’amitié apporte tant et plus de bienfaits, elle les devance tous, rien qu’en baignant l’avenir d’espoir et en prévenant la déchéance ou l’épuisement des nos âmes. Qui contemple son ami contemple donc, pour ainsi dire, son propre reflet. Et grâce à l’amitié, les absents se font présents, les pauvres deviennent riches, les faibles forts et, plus difficile à admettre, les morts reviennent à la vie, tant leurs amis vivent nimbés de leur honneur, de leur souvenir et de leur regret. »

02/05/2024, 16:07

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Une joallière et un artiste dans les barricades de 1848

BONNES FEUILLES — Paris, 1846. Basilique et Clovis concentrent leurs efforts pour forger une existence qui leur est propre, entre joies et épreuves. Cachés dans le passage Potier, ils s'entourent d'une famille insolite, complice de leur ruse pour concrétiser un rêve autrefois interdit.

02/05/2024, 16:00

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Faire des économies grâce aux livres d’économie

En comprenant mieux l’univers capitaliste dans lequel nous évoluons, il est à la fois possible d’étendre de façon astucieuse sa surface financière tout en réduisant ses dépenses, avec une vision plus juste de la gestion d’un budget. 

02/05/2024, 09:26

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La quête de vengeance d’une femme chevalier  

Au XIIIe siècle, un jeune héraut est missionné pour aller chercher une épouse au futur duc de Bretagne. Mais sa mission s’annonce plus compliquée que prévu : la demoiselle en question se fait passer pour un homme, porte l'épée et a usurpé l’identité de son père, dans le seul but de se venger de l’assassin de sa famille. Une aventure riche en rebondissements dans la France du Moyen-Âge.

01/05/2024, 18:02

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Thé et lecture, une association harmonieuse et vertueuse

Quoi de mieux qu’un excellent thé pour accompagner la lecture de ses romans favoris ? Difficile, en effet, d’imaginer mariage plus harmonieux et plus heureux que celui du thé, aux vertus apaisantes, et de la lecture, aux vertus relaxantes.

01/05/2024, 15:08