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Les Ensablés - Notes de voyage : "Vie de Rancé" (1844), Chateaubriand

J’ai enfin lu Vie de Rancé. J’ai depuis longtemps ce titre en tête, un livre culte : le grand écrivain rajoute quelques pages mélancoliques à son œuvre. Chateaubriand, un homme couvert de femmes et de gloire, écrit sur Rancé, un homme qui a choisi de vivre hors du monde. C’est Rancé qui m’intéressait : je suis fasciné par ces êtres qui se retirent du monde pour vivre à petit feu, au silence, dans la solitude. Armand-Jean Le Bouthillier de Rancé est le réformateur de l’abbaye de Notre-Dame de La Trappe, dite La Grande-Trappe, située à Soligny (61380), en Normandie.

Le 30/04/2017 à 09:00 par Les ensablés

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30/04/2017 à 09:00

Les ensablés

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Ce texte bref est doublement crépusculaire : un homme au bord de la tombe écrit sur un homme qui a vécu dans un tombeau. Chateaubriand résume ainsi la vie de Rancé, à la dernière page de son livre : « Rancé habita trente-quatre ans le désert, ne fut rien, ne voulut rien être, ne se relâcha pas un moment du châtiment qu’il s’infligeait. » Né le 9 janvier 1626, Rancé se retire en 1657 dans ses terres de Véretz. En 1661 il liquide ses biens. En 1663, il devient l’abbé de La Trappe : il a 37 ans. Il y meurt à 74 ans, en 1700. Il aura vécu 37 ans au couvent. En 1841, Chateaubriand a mis le point final aux Mémoires d’outre-tombe : comme l’indique le titre, ces mémoires, son chef d’œuvre, doivent paraître après sa mort. Le texte est chez le notaire. Il a 71 ans. Il se met à rédiger la vie de Rancé [1], qui a vécu cent cinquante ans avant lui ! En 1844, quand paraît Vie de Rancé, il a 76 ans, il lui reste quatre années à vivre, physiquement très diminué.

Il règne un ton crépusculaire dès les premières pages : « Je ne serai lu de personne, excepté de quelques arrière-petites nièces, habituées aux contes de leur vieil oncle. » Il règne le regret, réitéré, de la jeunesse chevelue : « Que fais-je dans le monde ? Il n’est pas bon d’y demeurer lorsque les cheveux ne descendent plus assez bas pour essuyer les larmes qui tombent des yeux. » Les réflexions désabusées se multiplient : « Tout est fragile : après avoir vécu quelque peu, on ne sait si l’on a bien ou mal vécu. » Les souvenirs, au lieu de nous consoler, sont une torture supplémentaire quand ils s’effacent : « Rompre avec les choses réelles, ce n’est rien ; mais avec les souvenirs ! Le cœur se brise à la séparation des songes ; tant il y a peu de réalité dans l’homme. » Le vieillard voit mourir les siens : « Je tarde tant à m’en aller que j’ai envoyé devant moi tous ceux que je devais précéder. »

Les épisodes de la vie de Rancé le renvoient à sa propre vie : quand Rancé est à Rome, il revoit Rome. Quand Rancé rencontre un roi, il évoque les rois qu’il a connus ? La correspondance de l’abbé faisant écho à ses sentiments, il la cite volontiers : « Nous ne vivons plus les uns ni les autres que dans la vue et le désir de la mort. » Rancé a vécu sous Louis XIV, et Chateaubriand a la nostalgie du Grand Siècle et de la monarchie absolue. Il semble presque avoir connu les personnages du passé qu’il évoque. Chateaubriand oublie Rancé et raconte l’histoire de la Fronde, décrit le salon de l’hôtel de Rambouillet, nous parle de Corneille, de la romancière Mme de Scudéry, de Mme de Sévigné (« dont on a publié peut-être trop de lettres » !), de Ninon de Lenclos, de Saint-Evremond, de Port-Royal, de Bossuet, de la querelle du quiétisme, et de dizaines d’autres personnes aujourd’hui inconnues. Il faudrait des dizaines de notes pour suivre cette galerie de portraits. Chateaubriand commente ainsi cette revue de fantômes : « Sociétés depuis longtemps évanouies, combien d’autres vous ont succédé ! Les danses s’établissent sur la poussière des morts, et les tombeaux poussent sous les pas de la joie. Nous rions et nous chantons sur les lieux arrosés du sang de nos amis. Où sont aujourd’hui les maux d’hier ? Ou seront demain les félicités d’aujourd’hui ? Quelle importance pourrions-nous attacher aux choses de ce monde ?  »

Il semble que le décor compte plus que le personnage de Rancé, ou plus exactement toute vie devient décor périssable, décor dans le décor : « Quand vous remueriez ces souvenirs qui s’en vont en poussière, qu’en retireriez-vous, sinon une nouvelle preuve du néant de l’homme ? Ce sont des jeux finis que des fantômes retracent dans les cimetières avant la première heure du jour. » Tout au long du texte, Chateaubriand évoquera des fantômes. Aujourd’hui, presque deux siècles après lui, ces fantômes paraissent encore plus irréels. Il écrit par exemple : « En 1660, Pomponne fut disgracié. Rancé lui écrivit des compliments de condoléance. » Qui pouvait bien être ce Pomponne ? Chateaubriand ne donne pas d’explication, mon édition Pléiade non plus. Mais quelle importance ? Il faut évidemment transposer : Ayrault fut disgracié, ou Cahuzac fut disgracié, ou Pellerin fut disgraciée. Que restera-t-il de ces noms qui firent notre actualité ? Rien, bien sûr.

Vie de Rancé, je le comprends maintenant, n’est pas une biographie de l’abbé de Rancé. C’est une méditation sur le sens de l’existence. L’idéal chrétien a quelque chose de grandiose et il place les croyants devant leur propre faiblesse. Chateaubriand cite Rancé qui cite Saint Luc : « Vendez ce que vous avez et le donnez aux pauvres ; après cela venez et me suivez. Si quelqu’un vient à moi et ne hait point son père et sa mère et sa femme et ses enfants et ses frères et ses sœurs et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. »Châteaubriand, devant la grandeur spirituelle de Rancé, est bien obligé de craindre pour son âme. Il a choisi la grandeur mondaine : ministre, ambassadeur à Rome, Londres, Berlin, homme à femmes, écrivain (c’est-à-dire exhibitionniste). Et s’il a vendu ses Mémoires, c’est pour redorer ses vieux jours, pas pour les pauvres. Bien sûr, l’idéal est trop haut pour le commun des mortel, Rancé le disait : « Dieu n’a pas commandé à tous les hommes de quitter le monde ; mais il n’y en a point à qui il n’ait défendu d’aimer le monde ». Or, Chateaubrianda aimé le monde. Maintenant qu’il faut le quitter, il se demande s’il a fait le bon choix. Les plaisirs et les joies lui ont laissé les mains vides. Il va mourir, et il sait que la postérité n’existe pas : « Pour moi, tout épris que je puisse être de ma chétive personne, je sais bien que je ne dépasserai pas ma vie. On déterre dans des îles de Norvège, quelques urnes gravées de caractères indéchiffrables. A qui appartiennent ces cendres ? Les vents n’en savent rien. » Autrement dit, l’ensablement est inéluctable, les plus hauts monuments n’y échapperont pas.  Qui lit encore Chateaubriand ? Mais, rien n’est sûr, pas même les regrets, Chateaubriand hésite : « Aujourd’hui il n’y a plus rien de possible, car les chimères d’une existence active sont aussi démontrées que les chimères d’une existence désoccupée. » Tout serait-il donc vain, même la réclusion ? « Pour peu qu’on ait vécu, on a vu passer bien des morts emportant leurs illusions. Heureux celui dont la vie est tombée en fleurs. »

Chateaubriand rend hommage à Rancé, mais celui-ci a peu d’émules. Voici les dernières lignes de Vie de Rancé : « Les institutions de Rancé ne nous paraissent qu’un objet de curiosité que nous allons voir en passant. » La foi est rare, et rarissime portée à l’incandescence de Rancé. La conversion de Rancé ne se comprend que sous le regard de Dieu qui voyait tout. Mais le Dieu de Chateaubriand n’est déjà plus le Dieu de Rancé. Il constate : « Ces rigueurs se rattachent à un ordre de philosophie que notre esprit n’est pas plus capable de comprendre que nos mœurs de supporter. »  Dans la société du spectacle qui a peut-être commencé avec la société de cour, d’autres yeux nous regardent, plus proches, plus visibles. Chateaubriand l’avait compris. Rancé était immense, certes, «  mais qui voudrait aujourd’hui être immense sans être vu ? » Chateaubriand ajoute que la cour venait à la Trappe voir Rancé, « pour en rire ou pour l’admirer ».

Le respect de Chateaubriand pour son personnage est évident, mais je ne sens pas à proprement parler de l’admiration. Faut-il admirer cette existence faite de privations et de douleurs ? Chateaubriand a des regrets, mais il ne se repent pas. Il regrette d’avoir vieilli, il regrette que tout ait changé, que ses amis soient morts, que la révolution ait bouleversé toute chose, mais le regret du temps passé n’est pas exactement le regret d’avoir vécu sa vie.

Et Rancé ?

J’ai lu une vraie biographie de Rancé, avec dates précises, citations entre guillemets, indication des sources [2]. Chateaubriand a dit l’essentiel, mais j’aime les détails. Il y a d’abord la vie mondaine de Rancé. Elle commence dès la naissance puisqu’il porte le même prénom que « l’éminentissime cardinal de Richelieu » qui est son parrain. Il est issu d’une « des plus anciennes et des plus illustres familles du royaume. » A douze ans, il publie en grec une édition annotée du poète Anacréon. Voilà un jeune homme doué ! Brillante figure d’un brillant milieu, en marche (qui comprendra après-demain cette allusion ?), c’est un notable de l’Eglise, il devient l’aumônier de Monsieur, le frère du roi. Rancé devient prêtre à l’époque où deux cardinaux, Richelieu puis Mazarin, ont gouverné la France. Par ailleurs, il chasse, il fréquente les salons, il s’amuse en grand seigneur fortuné : « Rancé inventait des plaisirs : ses fêtes étaient brillantes, ses festins somptueux. » Il fait de l’escrime, il est élégant : « il portait une chevelure longue et frisée, deux émeraudes à ses manchettes, un diamant de prix à son doigt. » Il fréquente Marie de Montbazon, duchesse, riche, très aimée, la plus belle femme de son temps. Le cardinal de Retz dit d’elle « qu’il n’avait jamais vu personne qui eût montré dans le vice si peu de respect pour la vertu. »

Il rompt alors avec cette vie prometteuse et se retire à la Trappe. Ce retrait, définitif, n’est pas un coup de tête : ce qu’il faut appeler la conversion de Rancé, conversion d’un christianisme standard à une foi pure et dure, se fait sur environ cinq années. Un choc a provoqué le mouvement. Il y aurait une histoire d’amour. En 1657, la duchesse de Montbazon meurt de la rougeole à 47 ans : Rancé lui était très lié. Lié ? Que faut-il comprendre ? On ne sait pas exactement. Ami, amant ? Conseiller, gigolo ? A-t-il assisté à ses derniers moments ? Ce n’est pas sûr. En fait, on ne sait rien de précis, Chateaubriand est resté prudent : « Les annales humaines se composent de beaucoup de fables mêlées à quelques vérités : quiconque est voué à l’avenir a au fond de sa vie un roman, pour donner naissance à la légende, mirage de l’histoire. » Une légende -fausse, bien sûr, mais trop belle pour qu’on la passe sous silence- veut que Rancé, en visite impromptue, découvre le cadavre décapité de la duchesse de Montbazon morte brutalement. Elle était trop grande pour le cercueil : la tête était posée à terre, à côté. Choc.

 « Ici commence la nouvelle vie de Rancé : nous entrons dans la région du profond silence. Rancé rompt avec sa jeunesse, il la chasse et ne la revoit plus. » Chateaubriand ne rentre guère dans les détails de cette vie monacale, il aurait dû. Que veut dire vivre en trappiste en 1657 ? L’abbaye est située dans un endroit humide et marécageux. Du pain noir, de l’eau, des légumes, pas de viande. On est vêtu d’une soutane blanche qu’on garde pour dormir. Le froid. Trois heures de travail au jardin, par tous les temps. Les corvées obligatoires (cuisine, pots de chambre, entretien, etc.), le père abbé n’en est pas excepté. On dort sur un matelas de paille. Les moines ne parlent pas, ils ne se parlent pas. On n’est jamais seul. On ne parle qu’au supérieur, l’abbé. On garde toujours les yeux baissés. On prie plusieurs heures par jour. On se retire à la tombée de la nuit. A partir de deux heures du matin, il y a des prières toutes les deux ou trois heures. On ne se soigne qu’à la dernière extrémité. Il y a le service aux pauvres que l’abbaye nourrit par centaines. C’est ainsi tous les jours pendant des années. Le dimanche, il y a une sorte de conférence : on s’y accuse de ses péchés, on dénonce les fautes des autres. C’est le moment de l’humiliation. Voici des statistiques données par Jean-Maurice de Montremy : un moine de la Trappe sur quatre mourait en deux ans, plus de la moitié des moines ne survivaient pas cinq ans, un quart d’entre eux disparaissait avant l’âge de trente ans, un tiers avant la quarantaine. Non, ce n’était pas un couvent où passer tranquillement sa vieillesse à l’abri des soucis et du besoin.

Chateaubriand parle de la « grande aphonie » qui règne. On se tait à la Trappe, mais on chante pendant les services. L’homme a certainement chanté avant de parler, comme les oiseaux. Aphonie ! Quel beau mot. Les moines n’ont rien à dire à leur voisin, rien à communiquer, rien à partager, rien à tweeter. Silence.

Les gens du monde, du vivant de Rancé, ont plusieursfois voulu assouplir la règle : Rancé et ses moines s’y sont toujours opposés, fidèles à la « stricte observance ». La querelle remontera jusqu’au roi et au pape : « Malgré le silence que la Trappe gardait, il fut question de la détruire, tant le monde était effrayé d’elle. » Rancé écrira beaucoup pour défendre la Trappe,pour décrire la vie édifiante de quelques moines (Relations de la vie et de la mort de quelques religieux de la Trappe), pour défendre ses conceptions religieuses (De la sainteté et des devoirs de la vie monastique). Il écrivit beaucoup de lettres, qu’il dicta quand ses mains ne lui permirent plus d’écrire.

Chateaubriand donne le portrait de Rancé, à la fin de sa vie. Ces quelques lignes font comprendre ce que signifievivre en trappiste : « Le rhumatisme, qui d’abord lui [Rancé] avait saisi la main gauche, se jeta sur la droite, dans laquelle le chirurgien de Mme de Guise travailla. Le malade avait une répugnance extrême de toute nourriture. Affligé d’une toux insupportable, d’une insomnie continuelle, de maux de dents cruels, d’enflures aux pieds, il se vit réduit pendant près de six années à passer ses jours à l’infirmerie dans une chaise, sans presque changer de posture. » Qui entrait à la Trappe, la « Sparte chrétienne », y venait pour souffrir.

Chateaubriand a écrit Vie de Rancé à la demande de son confesseur. Il le dit en avant-propos : « C’est pour obéir aux ordres du directeur de ma vie que j’ai écrit l’histoire de l’abbé de Rancé. L’abbé Séguin me parlait souvent de ce travail, et j’y avais une répugnance naturelle. J’étudiais néanmoins, je lus, et c’est le résultat de ces lectures qui compose aujourd’hui la Vie de Rancé. » Un vieux prêtre demande à Chateaubriand, gloire nationale, rescapé de la Révolution, rival de Napoléon, grand écrivain, chrétien convaincu, de méditer sur son existence avant l’ultime confession. Le grand homme obéit à contre-cœur, on le comprend : sa vie publique et bientôt publiée contre une vie cachée, luxe contre pauvreté, mondanités contre solitude, les palais contre les cellules glacées, les capitales d’Europe contre la Normandie, Paris contre la province !A vous de choisir, chers lecteurs.


[1]Il passe vingt-quatre heures à la Trappe les 7et 8 août 1843.

[2]Rancé. Le soleil noir, Jean-Maurice de Montremy, Editions Perrin, 2006, Paris. Cet auteur apar ailleurs publié de curieuxromans.

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13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Les Ensablés – Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit de Frédéric Casotti

Stephen Hecquet, avocat, écrivain… Pour beaucoup, ce nom ne dit plus rien. Auteur d’une dizaine de romans publiés dans les années cinquante, il est pourtant considéré comme l’un des membres de ce groupe que Bernard Frank appela les « hussards ». Ses romans n’ont jamais été réédités (sauf en 1993 pour « Les collégiens »). Début 2022, est parue chez Séguier une courte et bienvenue biographie de Stephen Hecquet par Frédéric Casotti intitulée Stephen Hecquet, vie et trépas d’un maudit, dont les Ensablés se devaient de rendre compte, d’autant qu’en 2013 notre ami Henri-Jean Coudy (dont les parents connaissaient bien Hecquet) avait déjà fait un article à propos d’Anne ou le garçon de verre.

13/11/2022, 09:00

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Canary : quand le western rencontre l'horreur

Originellement sorti en numérique avant que Dark Horse ne l’imprime, Canary est signé Scott Snyder, scénariste fou, sur des dessins de Dan Panosian. Mêlant horreur moderne, faits historiques et légendes de l’Ouest, ils signent un thriller terrifiant (traduction : Nick Meylaender). Du grand western, où les créatures des profondeurs collent des frissons…

08/05/2024, 19:58

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Maître Eckhart : immersion spirituelle au Moyen-Âge

BONNES FEUILLES – Il y a sept siècles, Maître Eckhart nous quittait, laissant derrière lui une œuvre mystique qui explore des questions essentielles. Les éditions du Seuil proposent aujourd'hui une nouvelle traduction des sermons, signée Éric Mangin.

08/05/2024, 08:00

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Le Livre des Rois, grand classique de la littérature persane

BONNES FEUILLES – Les éditions Actes Sud proposent une nouvelle édition du Livre des Rois, épopée iranienne de Ferdowsi. Un texte traduit ici par Jules Mohl, dont Gilbert Lazard a sélectionné les extraits.

08/05/2024, 07:30

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La Pléiade dans La Pléiade, la boucle est bouclée

En janvier dernier, la collection de la Pléiade rééditait les deux volumes - de 1993 et 1994 -, de l’oeuvre complète de Pierre de Ronsard, le prince… de la Pléiade. La bande de poètes du XVIe siècle cette fois. Plus proches des meilleurs rappeurs actuels que nos poètes d’aujourd’hui, faut bien s’en rendre compte. Leur projet : sublimer la langue méprisée, la réinventer, lui donner de la chair, lui injecter du sang, la faire battre comme un coeur...

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Cinq filles perdues à tout jamais, en quête d'identité

BONNES FEUILLES – Cinq adolescentes se retrouvent échouées sur une île déserte. Oscillant entre les impératifs de survie et les interrogations identitaires, ces jeunes héroïnes traversent la frontière de l’enfance pour atteindre l’âge adulte, sous la plume habile de Kim Fu. Traduit de l’anglais par Annie Goulet, ce roman d’aventures tisse une trame narrative captivante.
 

07/05/2024, 08:00

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Quand Aravind Jayan étale l'amour au grand jour

BONNES FEUILLES – L'effondrement tragique d'une famille indienne commence avec la mise en ligne d'une vidéo intime dans laquelle le fils aîné apparaît, à son insu, dans le rôle principal. Jeune couple s'éclate en plein air marque le début littéraire d'Aravind Jayan, ouvrage traduit de l'anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.

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Bifurcations, analyse socio-économique d'un monde en mutation

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À l’écart des hommes qui ne cessent de s’entretuer, une espèce animale s’est développée depuis des siècles pour devenir bien supérieure à celle des humains. Osamu Tezuka signe avec ZéroMan une huitième publication chez les éditions FLBLB.

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Le guide pour améliorer sa santé, regagner de l'énergie, cultiver la gratitude

BONNES FEUILLES - Imaginez transformer les activités quotidiennes comme se réveiller, marcher, ou prendre une douche, ainsi que les interactions personnelles telles que consoler un ami, en moments de pleine conscience envers soi-même et les autres. 

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Un truand planqué dans le Jura pour se faire oublier, “l'arrêt curé”

Quand on merde, dans certains métiers, il importe de se faire gentiment oublier. Un plombier qui provoque un dégât des eaux, par exemple, deviendra surveillant de piscine. Mais un homme de main tuant le type qui n’aurait pas dû mourir… Lucien n’a plus le choix, pour échapper à son patron : il troque ses baskets contre une soutane, et une nouvelle vie…

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Melissa da Costa, au bout du monde

Et soudainement, tout fut chamboulé : Melissa da Costa, après cinq semaines dans le classement des 200 meilleures ventes, finit par prendre la première place. 13.268 exemplaires vendus des Femmes du bout du monde Prix Maison de la Presse 2023. Une réjouissante nouvelle pour l'éditeur Livre de Poche, et qui ne s’arrête pas là…

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BONNES FEUILLES - Paroles est le dernier ouvrage en date de Juan Branco, où il utilise avec maîtrise la poésie de l'aphorisme et la force des images pour étendre sa réflexion sur la société. 

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BONNES FEUILLES - ‘‘Le point de départ de toutes les théories mystiques du langage, par conséquent aussi de celle des kabbalistes, est la conviction que le langage, le médium dans lequel s’accomplit la vie spirituelle de l’homme, possède une face intérieure, un aspect qui ne se laisse pas réduire aux rapports de communication entre les êtres.

04/05/2024, 06:30

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Berlin et Madrid, deux villes à découvrir aussi par les livres

Qu’ont en commun Madrid et Berlin ? A part être deux villes capitales, les ressemblances ne sautent pas aux yeux du premier touriste venu. Pourtant, voici une idée originale de parcours à travers l'Europe : passer de la fraîcheur berlinoise à la chaleur madrilène, d'une bière rafraichissante à la douceur des tapas dans des soirées chaudes qui s'éternisent à la terrasse des cafés. 

03/05/2024, 16:17

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Majo No Michi, Le sentier des sorcières

BONNES FEUILLES - Mary, une livreuse à vélo, et Vera, une shopping addict, sont en colocation près de Strasbourg. Lorsque leurs lendemains de fête ne sont pas trop éprouvants, elles profitent de leur week-end pour faire du vélo dans les environs. Une vie apparemment banale pour deux jeunes femmes d'aujourd'hui... Mais en vérité, Mary et Vera sont des sorcières !

03/05/2024, 10:15

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Des "Tueurs de lune de miel" dans No love lost 

BONNES FEUILLES - « 2233, l'humanité est une espèce interstellaire. Les "résidents", créatures rencontrées aux abords de notre système solaire il y a près d'un siècle, furent la clé de cette évolution fulgurante. »

03/05/2024, 10:00

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Les femmes ont-elles le potentiel pour révolutionner la société ?

BONNES FEUILLES - En France aujourd'hui, une grande majorité des investissements sont orientés vers des entreprises dirigées par des hommes, et les femmes ne représentent qu'un quart des effectifs dans le secteur technologique. Il est impératif de changer cette réalité. 

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Combattre la destruction des biens communs

BONNES FEUILLES — « De convictions bâties dans la souffrance et la honte, j’ai fait une fierté. Je me suis réconciliée avec ma colère, qui est devenue une force motrice. Ma révolte ne me rend pas triste et ne m’empêche pas de jouir de l’éclat de la vie : au contraire, c’est parce que je crois profondément en la beauté des choses que j’en fais ma revendication constante. » 

03/05/2024, 07:30

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Patriartech : le rôle ignoré des femmes dans la tech

BONNES FEUILLES - « La course aux étoiles décrétée par Elon Musk est symptomatique de décideurs qui ne se soucient que de leur bon plaisir, sous couvert d’innover pour l’intérêt général – tout en maltraitant leurs employé·es et l’environnement, et aussi moi, qui ai dû lire de près tous les tweets d’Elon Musk pour écrire ce livre. » 

03/05/2024, 07:00

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Rainer Maria Rilke vous parle écriture

BONNES FEUILLES — “Nous n’avons aucune raison de nourrir de la méfiance à l’endroit de notre univers, car il ne nous est pas hostile. Recèle-t-il des frayeurs, ce sont les nôtres ; contient-il des abîmes, ces abîmes nous appartiennent ; des dangers apparaissent-ils, nous devons tenter de les aimer.

03/05/2024, 06:30

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L’artiste Sliimy, devenue Janis, publie un parcours de combats

BONNES FEUILLES - Janis Sahraoui, connue initialement sous le pseudonyme de Sliimy, a émergé dans le monde de la musique en partageant ses créations sur Myspace depuis sa chambre à Saint-Étienne. Malgré une enfance marquée par le harcèlement et la violence, elle trouve réconfort et expression à travers la musique, encouragée par le soutien inconditionnel de sa mère, Fatima.

02/05/2024, 18:36

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Antonin Artaud, toujours plus choquant, toujours plus mythique

BONNES FEUILLES — En novembre 1947, Antonin Artaud enregistre « Pour en finir avec le jugement de Dieu » pour la Radio Diffusion française. La diffusion de cette commande est prévue pour le 2 février 1948, mais la direction craint le scandale que la presse anticipe et alimente.

02/05/2024, 16:29

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Le pouvoir de l'amitié, selon Cicéron

BONNES FEUILLES — « Outre que l’amitié apporte tant et plus de bienfaits, elle les devance tous, rien qu’en baignant l’avenir d’espoir et en prévenant la déchéance ou l’épuisement des nos âmes. Qui contemple son ami contemple donc, pour ainsi dire, son propre reflet. Et grâce à l’amitié, les absents se font présents, les pauvres deviennent riches, les faibles forts et, plus difficile à admettre, les morts reviennent à la vie, tant leurs amis vivent nimbés de leur honneur, de leur souvenir et de leur regret. »

02/05/2024, 16:07

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Une joallière et un artiste dans les barricades de 1848

BONNES FEUILLES — Paris, 1846. Basilique et Clovis concentrent leurs efforts pour forger une existence qui leur est propre, entre joies et épreuves. Cachés dans le passage Potier, ils s'entourent d'une famille insolite, complice de leur ruse pour concrétiser un rêve autrefois interdit.

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Faire des économies grâce aux livres d’économie

En comprenant mieux l’univers capitaliste dans lequel nous évoluons, il est à la fois possible d’étendre de façon astucieuse sa surface financière tout en réduisant ses dépenses, avec une vision plus juste de la gestion d’un budget. 

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Au XIIIe siècle, un jeune héraut est missionné pour aller chercher une épouse au futur duc de Bretagne. Mais sa mission s’annonce plus compliquée que prévu : la demoiselle en question se fait passer pour un homme, porte l'épée et a usurpé l’identité de son père, dans le seul but de se venger de l’assassin de sa famille. Une aventure riche en rebondissements dans la France du Moyen-Âge.

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Thé et lecture, une association harmonieuse et vertueuse

Quoi de mieux qu’un excellent thé pour accompagner la lecture de ses romans favoris ? Difficile, en effet, d’imaginer mariage plus harmonieux et plus heureux que celui du thé, aux vertus apaisantes, et de la lecture, aux vertus relaxantes.

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Hero Ticket : un orphelin aux tickets mystérieux

BONNES FEUILLES - Kyong-Ho, un orphelin qui a vécu une vie difficile, est persécuté à l'école. Confronté à trop d'épreuves douloureuses, il décide de mettre fin à ses jours. Alors qu'il semble poussé à ses limites, il rencontre Sierra, un ange de la mort, qui lui propose un marché singulier : échanger des années de sa propre vie contre des tickets mystérieux dotés de pouvoirs surnaturels.

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Sourde et aveugle, c'est ici que la communication réelle débute

BONNES FEUILLES — Une jeune fille sourde et aveugle vit seule dans une ferme isolée après le décès de ses parents. Elle ne communique avec les autres qu'en écrivant des lettres dans leur main ou en recevant des lettres dans la sienne. 

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