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Le Démon de la théorie : La littérature est-elle une science exacte ?

Qu’est-ce que la littérature ?

Le 20/05/2019 à 09:02 par Maxime DesGranges

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20/05/2019 à 09:02

Maxime DesGranges

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ESSAI – 1998. Pendant que vous chantiez à tue-tête « Aïe will seuvaïve » au Stade de France, que vous alliez voir couler le Titanic pour la troisième fois au ciné « juste pour accompagner une copine », que vous dansiez frénétiquement au camping sur « Asi Pata Pata » de Coumba Gawlo ou que vous réécoutiez le CD gravé du décevant « Americana » de Offspring dans votre Discman, Antoine Compagnon, lui, se replongeait dans Genette, Barthes et Greimas pour sortir un essai que pratiquement personne n’a lu. Respect.

Aujourd’hui, tous les étudiants de Lettres, même les nuls du fond de l’amphi et les dispensés d’assiduité, sont censés avoir entendu parler – hélas ou heureusement selon les goûts – de « narratologie », de « focalisation interne », d’« intradiégétique » et d’« extradiégétique », de « singulatif » et d’« itératif », et ont nécessairement entendu sonner à leurs oreilles juvéniles, entre deux pétards de mauvaise weed, les doux noms de Gérard Genette et de Roland Barthes.

Car ce vocabulaire si séduisant appartient à ce qu’on appelle la « théorie littéraire », discipline qui dans les années 60 a tâché de dégager de nouveaux horizons dans la compréhension des œuvres littéraires, puis a fini par infuser complètement dans la recherche universitaire – ayant eu pour conséquence d’écœurer des générations entières d’« apprenants » en littérature qui se sont précipités, pour le rarement meilleur et plus souvent le pire, dans des filières pleines de Pierre Bourdieu et de Judith Butler option Écriture inclusive.

Comme le succès n’arrive jamais par hasard, celui de la « théorie » était dû sans doute à ce que cette dernière venait s’opposer au « sens commun », dont la pertinence critique était largement remise en cause. Et le « sens commun », ce sont toutes ces vieilles questions habituelles que tout lecteur continue presque instinctivement de se poser sur un texte littéraire, les mêmes que celles que les professeurs de Compagnon posaient déjà à l'époque de sa scolarité : « Comment comprenez-vous ce passage ? Qu'est-ce que l'auteur a voulu nous dire ? Quelles sont les beautés du vers ou de la prose ? En quoi la vision de l'écrivain est-elle originale ? Quelle leçon pouvons-nous en retenir ? », etc.

Il faut l’admettre : malgré les efforts des théoriciens, rien n’y a fait, le « sens commun » a résisté à l’assaut et ce n’est sans doute pas sans raison. Pour Compagnon, il était donc temps de faire le point sur les arguments respectifs des uns et des autres et d’en dégager les lignes de force, d’analyser les points de vue antithétiques pour en montrer les limites, en cerner les excès, et tenter de dégager une voie du milieu qui ferait revenir tout le monde à la raison, (et à la fac).

Pour commencer, Compagnon relève cinq éléments indispensables pour qu'il y ait « littérature » : un auteur, un livre, un lecteur, une langue, un référent ; avant d’en ajouter deux supplémentaires : l'histoire et la critique. Ces sept points composent la structure de l’essai : chaque chapitre sera l'occasion de confronter théorie littéraire et sens commun autour de ces éléments pour tenter de répondre à un certain nombre d’énigmes irrésolues autour de la littérature. Prenons donc ces énigmes une par une.
Éternelle question à laquelle personne n’a jamais vraiment pu répondre, malgré les tentatives aussi brillantes que nombreuses (Charles du Bos, Sartre…). Autrement dit : quels sont les marqueurs linguistiques indiquant qu'un texte est littéraire et qu'un autre ne l'est pas ? Rien n’affirme d’ailleurs que cela se joue au seul niveau linguistique. Mais dans ce cas, de quoi parle-t-on lorsqu'on parle de littérature, d’œuvre littéraire ? Compagnon explore le sujet en faisant parler les critiques, afin de trouver une explication – faute de réponse – à cette interrogation difficile, car : « La littérature, ou l'étude littéraire, est toujours prise en sandwich entre une approche historique au sens large (le texte comme document) et une approche linguistique (le texte comme fait de langue, la littérature comme art du langage), qui sont irréductibles. » « Historicisme » et « formalisme » : ces deux approches définissent la nature de la fracture théorique présente tout au long du livre.

Qu'est-ce que l’auteur a voulu dire ?

La place de l'intention de l’auteur constitue le chapitre le plus long du livre, tant la question de sa fonction et de son rôle a été débattue. Ici, les critiques se séparent en deux chapelles : les partisans de l'explication (cherchons à comprendre ce que l'auteur nous dit) et les partisans de l'interprétation (cherchons à comprendre ce que le texte dit, indépendamment de l'auteur).

Pour les New Critics anglo-saxons (Allen Tate, Penn Warren, Wimsatt, Beardsley…), qui ont précédé les structuralistes français dès les années 20, la question relève d'une « illusion intentionnelle » (intentional fallacy) car, comme le démontre par exemple le texte célèbre de Proust, Contre Sainte-Beuve, l’œuvre est le « produit d'un autre moi que le moi social, d'un moi profond irréductible à une intention consciente ». L’oeuvre s'affranchit de son auteur pour devenir une entité signifiante autonome. C'est tout l'objet du structuralisme littéraire (la théorie) que de chercher à le prouver.

Alors, le sens d'une œuvre se réduit-il à l'intention que l'auteur à voulu y mettre ou bien le texte s'émancipe-t-il de l'intention initiale ? Comme souvent dans les questions complexes, la réponse pour Compagnon serait du genre : un peu des deux :

L'intention d'auteur ne se réduit donc pas à un projet ni à une préméditation intégralement consciente (« l'intention claire et lucide » de Picard). L'art est une activité intentionnelle (...), mais il existe de nombreuses activités intentionnelles qui ne sont ni préméditées ni conscientes.

La littérature nous parle-t-elle de la réalité ?

En d'autres termes : la littérature traite-t-elle vraiment du monde, de la réalité qui nous entoure, et à quel degré ? Depuis la « Poétique » d'Aristote, la mimèsis (imitation, représentation) est le terme qui rend compte du rapport entre littérature et réalité. Seulement, « la mimèsis a été remise en cause par la théorie littéraire, qui a insisté sur l'autonomie de la littérature par rapport à la réalité, au référent, au monde, et soutenu la thèse du primat de la forme sur le fond, de l'expression sur le contenu, du signifiant sur le signifié, de la signification sur la représentation, ou encore de la sèmiosis sur la mimèsis. » Ainsi, la référence serait elle aussi une illusion (on parle dans ce cas d’ « illusion référentielle »).

Selon la théorie, la littérature ne nous parle pas du réel, elle ne peut pas le faire, malgré tous les apparats réalistes dont elle s'orne parfois. Une longue description dans un roman de Balzac ne nous parle pas du monde, elle ne représente rien, elle ne fait que parler de littérature, ne renvoie à rien d'autre qu'à elle-même (auto-référentialité) et à un acte de langage. Et si le texte se réfère à autre chose que lui-même, ce n'est qu'à d'autres textes (intertextualité).

La théorie s'oppose donc à la « tradition aristotélicienne, humaniste, classique, réaliste, naturaliste et même marxiste », pour qui le but de la littérature est de représenter la réalité le plus fidèlement possible, dans la mesure de ses possibilités. Cette dernière précision, « dans la mesure de ses possibilités », est importante, puisqu'elle offre à Compagnon l'angle d'attaque argumentatif qui lui permet de contester Barthes : pour ce dernier, si la littérature ne permet pas complètement de représenter la réalité, alors la référence est une illusion totale. C'est cette radicalité que Compagnon met en cause : « Le triomphe facile de la théorie littéraire sur la mimèsis dépendait d'une conception de la référence linguistique simpliste et outrée : l'hallucination ou rien. » (« l'hallucination » étant ici un terme utilisé par Barthes pour désigner la référence au réel).

Et le lecteur dans tout ça ?

Compagnon se penche sur l'approche pragmatique (effet produit) de la littérature, soit son rapport au lecteur. Deux conceptions critiques s'opposent à nouveau : la « critique scientifique » (Brunetière) puis « historique » (Lanson), polémiquait contre ce qu'elle appelait la « critique impressionniste » (qui parle de son expérience de lecture, procède par sympathie, par goût, etc.) Si l’œuvre est une « unité organique auto-suffisante », le point de vue du lecteur est inutile. Car il relève d'une nouvelle illusion, encore une, relevée par les New Critics américains : l'illusion affective (affective fallacy).

Le lecteur, trompé par la volubilité de ses affects, déforme la vérité du texte. Seule une dissection textuelle méthodique, « scientifique », permettrait d'en dégager toutes les virtualités de sens. Seulement, le lecteur résiste. Proust en tête, affirme Compagnon qui cite l'écrivain : « Ce dont nous nous souvenons, [...] ce qui nous a marqué dans nos lectures d'enfant, ce n'est pas le livre lui-même, mais le cadre dans lequel nous l'avons lu, les impressions qui ont accompagné sa lecture. La lecture est empathique, projective, identificatoire ».

Autre exemple de l’importance du lecteur dans l’élaboration de l’oeuvre : dans Manon Lescaut, l'abbé Prévost n'offre aucune description physique de son héroïne, afin que chaque lecteur puisse l'imaginer selon son propre idéal féminin (et non pas, comme le prétendait récemment quelque journaliste radio-francophonique débraillé, pour « invisibiliser » la femme). Ainsi le livre échappe toujours à l'écrivain, car le lecteur le transforme en le lisant, par le filtre de son imaginaire. Il y a toujours comme une lutte intime qui se joue autour de la lecture du livre, qui met en prise la liberté imaginative du lecteur et les contraintes imposées par le texte lui-même, qui balisent temporairement son imaginaire, avec son accord tacite.

Qu'est-ce que le style ?

Arrive la question du style. Pour la théorie littéraire, le style est, je vous le donne en mille, une nouvelle illusion. Pour le sens commun, le style est une réalité liée à chaque écrivain. Une ambiguïté se joue autour du terme en ce sens que le style est à la fois une norme et un écart par rapport à cette norme, il a un aspect à la fois collectif (quand on parle de style baroque, de style Louis XV, etc.) et un aspect individuel (singularité d'une œuvre). C'est, en fait, « au sens le plus vaste, un ensemble de traits formels repérables, et en même temps le symptôme d'une personnalité (individu, groupe, période). »

Durant les années 50, la notion de stylistique est contestée, alors que la linguistique prend de l'ampleur. Comme la notion de style se rapproche de celle d'intention d'auteur, elle est à bannir au chapitre des illusions elle aussi. Pour le linguiste Stephen Ullmann : « Il ne peut être question de style à moins que le locuteur ou l'écrivain n'ait la possibilité de choisir entre des formes d'expression distinctes. La synonymie, au sens le plus large, se trouve à la racine de tout le problème du style. » Or, pour la linguistique : dire autrement la même chose, c'est dire autre chose. La notion de synonymie (donc de style) perd aussitôt sa pertinence.

La thèse de l'unité insécable entre pensée et langage devait avoir raison des études de style, puisque le principe de synonymie était anéanti. Mais selon Compagnon, le philosophe Nelson Goodman parvient à résoudre l'aporie en affirmant que « la distinction entre le style et le contenu ne suppose pas qu'exactement la même chose puisse être dite de différentes façons. Elle suppose seulement que ce qui est dit puisse varier de façon non concomitante avec les façons de dire. »

Partant de là, Compagnon résume : « il y a des manières très diverses de dire des choses très semblables, et inversement. Plusieurs œuvres sur le même sujet – ou à peu près le même sujet – peuvent avoir des styles différents, et plusieurs œuvres sur des sujets différents peuvent avoir le même style. » Conclusion de Goodman : « Ce n'est pas parce qu'on se passe de la synonymie que style et sujet ne font plus qu'un. » Une phrase de Goodman définissant sa position médiane permet de sortir de l'impasse dans laquelle la linguistique cherchait à entraîner la question du style : « il y a des façons assez différentes de dire à peu près la même chose. » De cette façon, le style existe bel et bien.

Qu'est-ce que l'histoire littéraire ?

Autrement dit : comment la littérature s'inscrit dans sa propre histoire et quel rapport elle entretient avec l'histoire qui l'entoure. C'est la littérature en contexte et en mouvement : querelles des Anciens et des Modernes, imitation ou innovation, etc. Nouvelle illusion (eh oui, désolé) dénoncée par la théorie : « l'illusion génétique […] consiste à croire que la littérature peut, et doit, s'expliquer par des causes historiques. […] La théorie littéraire accuse l'histoire littéraire de noyer la littérature dans un processus historique qui méconnaît sa « spécificité » de littérature (le fait précisément qu'elle échappe à l'histoire). » Or un problème se pose quand on sait que : « L'hypothèse centrale de l'histoire littéraire est que l'écrivain et son œuvre doivent être compris dans leur situation historique, que la compréhension d'un texte suppose la connaissance de son contexte : "Une œuvre d'art n'a de valeur que dans son encadrement, et l'encadrement de toute œuvre, c'est son époque", écrivait Renan. »

L’historien littéraire et critique Gustave Lanson, quant à lui, affirmait qu'on faisait de l'histoire littéraire dès lors qu'on regardait le nom de l'auteur sur la couverture du livre. L'opposition des deux points de vue est d'ordre synchronique et diachronique : soit toutes les œuvres sont lues dans leur simultanéité, comme si elles étaient toutes contemporaines entre elles et de leur lecteur actuel, soit elles sont lues dans une série chronologique intégrée au processus historique. Or, rappelle Compagnon : « l’œuvre d'art est éternelle et historique. »

Par ailleurs, on ne peut tout à fait considérer les œuvres hors de l'histoire puisque la sélection de ces œuvres dans le canon est une conséquence d'un processus historique de jugement critique. En d'autres termes, ceux qui s'opposent à l'historicité de la littérature en sont les victimes, puisque les œuvres qu'ils étudient ont été sélectionnées par leur appartenance même à cette historicité. L'illusion, c'est de prétendre étudier la poésie de Baudelaire en la « déshistoricisant », alors que le fait même d'étudier cet auteur-là plutôt qu'un auteur oublié est le fruit d'une sélection historique.

Mais le problème que pose l'histoire est aussi lié à l'évolution de la discipline. Compagnon rappelle que : « L'histoire des historiens n'est plus une ni unifiée, mais se compose d'une multiplicité d'histoires partielles, de chronologies hétérogènes et de récits contradictoires. Elle n'a plus ce sens unique que les philosophies totalisantes de l'histoire lui voyaient depuis Hegel. L'histoire est une construction, un récit qui, comme tel, met en scène le présent aussi bien que le passé ; son texte fait partie de la littérature. » Conséquence singulière de cet éclatement de l'histoire : deux livres parus à la même date ne sont pas forcément contemporains, l'un peut être en retard sur son temps, l'autre en avance.

Qu'est-ce qu’un « bon livre » ?

Se pose enfin le problème de la qualité d'un texte : comment reconnaître un bon livre d'un mauvais, existe-t-il des critères objectifs de jugement ? C'est ce que la critique « scientifique » a essayé d'établir, comme elle se méfiait de la critique « impressionniste », trop souvent à côté de la plaque. Pourtant, la théorie n'échappe pas à la préférence ni à l'évaluation. Car simplement : « une théorie érige ses préférences, ou ses préjugés, en universaux ». Naturellement, on sélectionne les textes les plus susceptibles d'illustrer ce qu'on cherche à démontrer. Tout discours sur une œuvre littéraire dépend d'un jugement critique préalable sur elle, implicite ou explicite.

Définir la valeur d'une œuvre de façon objective pose de toute façon problème. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant nous dit que : « le goût est la faculté de juger un objet ou un mode de représentation par l'intermédiaire de la satisfaction ou du déplaisir, de manière désintéressée. On appelle beau l'objet d'une telle satisfaction. » Avec Kant, le jugement esthétique se place au niveau du sujet, non de l'objet. Or, même en précisant ultérieurement la notion de désintéressement, qui permettrait d'atteindre un certain consensus du jugement esthétique, ce point de vue conduit au relativisme du Beau : est beau ce que je trouve beau, tout simplement. Chacun ses goûts. « Les goûts et les couleurs ne se discutent pas » est un lieu commun esthétique.

Dans ce cas, comment définir ce qu'est un classique ? Doit-on faire confiance au temps qui passe pour faire le tri entre mauvaise et bonne littérature comme certains le suggèrent ? (à ce sujet, lire notre chronique sur Albert Thibaudet) Compagnon résume le nouveau conflit théorique en ces termes : soit il existe un canon légitime, à la liste immuable et à l'ordre rigide, soit tout est arbitraire comme le suggèrent les théoriciens.

Une nouvelle fois, il s'agit d'adopter une position intermédiaire : il existe un canon, désigné par une pratique empirique inscrite dans l'histoire, il y a des entrées (Sade est un exemple) et des sorties, mais les changements se font en périphérie plus qu'au centre. La meilleure preuve en est que les théoriciens littéraires, sous couvert de dénoncer toutes les illusions mentionnées, n'ont fait que parler des œuvres du canon. De la même façon qu'en démontant le réalisme, ils n'ont fait que lire et parler des œuvres réalistes.

Ce long résumé n’a d’autre ambition que d’être une porte d'entrée à ce livre stimulant, qui pourra paraître compliqué à ceux qui ne sont pas habitués au style d'un universitaire, même si Antoine Compagnon est connu pour son style accessible comme il l’a prouvé avec la série  Un Été avec…  qui a connu un grand succès aux éditions des Equateurs. Ceci dit,  Le Démon de la théorie s’adresse à un public plus restreint.

Pour finir, laissons à l’auteur le mot de la fin qui résume en une phrase tout le paradoxe de cette « aventure théorique » dont il a analysé le parcours et les limites :

Certes, l'auteur est mort, la littérature n'a rien à voir avec le monde, la synonymie n'existe pas, toutes les interprétations sont valables, le canon est illégitime, mais on continue à lire des biographies d'écrivains, on s'identifie aux héros des romans, on suit avec curiosité les traces de Raskolnikov dans les rues de Saint-Pétersbourg, on préfère Madame Bovary à Fanny, et Barthes se plongeait délicieusement dans Le Comte de Monte-Cristo avant de s'endormir. 

Antoine Compagnon – Le démon de la théorie : littérature et sens commun – Points – 9782757842041 – 9.50 €

6 Commentaires

 

Dona

21/05/2019 à 14:29

Finalement il faut se délesté des fardeaux du snobisme et écrire pour être mal lu! J'ai aimé!

daniel

08/03/2022 à 08:47

Peut-être que Dona devrait, à tout le moins, apprendre l'orthographe !

Chris

24/05/2019 à 01:43

excellente analyse d"un bouquin libérateur

Max

27/05/2019 à 13:02

Merci pour ce retour Chris !

Baroutsaki

25/05/2019 à 15:03

impatiente de plonger dans son contenu!

Gaby

03/03/2021 à 21:39

Attention, Kant n’ouvre surtout pas la porte au relativisme ! Justement, c’est là la grande différence entre la satisfaction ( purement sensible ) et le plaisir esthétique : lorsqu’on juge que quelque chose est beau, on estime du même coup que chaque être humain devrait penser la même chose s’il se trouvait à notre place. L’agréable n’est pas le Beau ! " le Beau est ce qui plaît universellement sans concept " .

Le démon de la théorie. Littérature et sens commun

Antoine Compagnon

Paru le 21/08/2014

338 pages

Points

9,50 €

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Le crime, plus dark dans les bas-fonds d'internet

Novembre 2018. Devant la caméra de DreamNet, Hanna/KandyKroosh a commencé sa soirée. Comme ses collègues dans les studios adjacents, elle engage un chat avec des utilisateurs, habitués ou pas, qui paient en « jetons » pour obtenir d’elle des images de plus en plus croustillantes : rapidement l’objectif des 1000 jetons pour du topless est atteint aussi propose-t-elle une « surprise à venir » pour que continuent les enchères ! Faut bien gagner sa vie ! 

11/04/2024, 10:57

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Guerrières : ces femmes qui ont pris les armes

Autant le dire, il y a des livres d’histoire qui vous tombent des mains, et d’autres, comme celui que vient de faire paraître l’historien et romancier Carl Aderhold, qui vous passionnent, parce qu’ils sont un savant dosage entre analyse, explications et anecdotes illustratives qui satisfont notre penchant pour les aventures. Le sujet de son ouvrage est étrangement neuf, car si beaucoup de chercheurs se sont penchés sur la situation des femmes à l’arrière pendant les guerres, peu ont osé aborder le destin des femmes-soldates. Chronique par Hervé Bel.

11/04/2024, 10:34

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Dans les Ténèbres, il existe des livres qui vous veulent littéralement du mal...

Magie, créatures malfaisantes, humains servant de garde-manger... Book of Shadows réunit plusieurs figures de l'univers Valiant pour lutter contre un ennemi sacrément maléfique. Heureusement que nous, pauvres mortels, sommes sous bonne garde...

11/04/2024, 09:28

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Il y a longtemps que je t'aime : l'amour est une île déserte

C'est l'histoire d'un naufrage, celui de la passagère d'une croisière qui s'échoue sur une île luxuriante. Seule parmi les plantes exotiques et les espèces sauvages, elle doit s'inventer une routine pour survivre. Seule ? Peut-être pas autant qu'elle le croit, car sur cet îlot perdu au milieu de l'immensité marine vit aussi un jeune sauvageon, moins farouche qu'il n'y paraît à première vue.

10/04/2024, 10:26

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Pauline ou l'enfance, voyage dans les souvenirs

Pauline ou l’enfance... voici un voyage qui mêle l'intime à la nostalgie, entre Saône-et-Loire et Normandie. Les paysages de l’enfance succèdent aux souvenirs qui façonnent une vie et reviennent en mémoire. Dans ce second roman, Philippe Bonilo imagine une ode où la simplicité des petites choses, gravées dans la mémoire, se changent en instants suspendus...

10/04/2024, 10:12

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Jean Genet : merde, complot et sainteté  

Rédigé il y a plus de 80 ans dans la prison de Fresnes, Héliogabale marque l’entrée de Jean Genet dans l’écriture dramatique. L’écrivain-taulard se sert de la figure de l’empereur romain pour développer les thèmes qui lui sont chers : la déchéance, l’abject, la lâcheté, la saleté, la merde.

09/04/2024, 15:55

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Yokohama Station Fable : et tout le Japon fut recouvert par une gare  

Et si une gare monstrueuse recouvrait la totalité du Japon ? Ce manga de SF confinant à l’absurde nous plonge dans une surprenante dystopie remplie d’escalators et de contrôleurs de quais. Une ambiance pour le moins unique, oppressante et pleine de mystères.

09/04/2024, 10:40

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Tout le monde cherche son Kafka

Bien sûr, ce livre mérite tous les superlatifs possibles : merveilleux, fantastique, formidable. En s’appuyant sur le sous-titre, une enquête littéraire, on pourrait constater en quelques phrases l’incroyable aventure des manuscrits de l’auteur, qui pourtant voulait qu’ils soient détruits par le feu. Cependant, J’irai chercher Kafka de Léa Veinstein, publié par Flammarion, est peut-être bien plus encore une histoire de quêtes que d’enquête littéraire.

09/04/2024, 10:12

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"Les vraies raisons de l'émancipation des femmes"

Ce livre, Féminicène de Véra Nikolski, s’appuie sur une épistémologie déclarée. Les relations entre les femmes et les hommes sont visées dans la réalité sociétale et économique des différents moments historiques. Le point de vue est celui de la science : observer ce qui se passe et le dire. Quitter les appréciations morales, la pesée infinie (et bien souvent tendancieuse) des « dominations », des « exploitations ». Par Orélien Péréol.

03/04/2024, 17:22

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Marcher sur Le fil

Quarante ans : voilà à peu près ce qui nous sépare du début de l’épidémie de sida, qui a frappé tant de personnes. Un épisode ravageur, en France et ailleurs. Et voilà que, comme d’autres avant lui, Christophe Bourdin apprend sa séropositivité. Une réalité dévastatrice, impardonnable… Surtout, une réalité qui le pousse à écrire. 

03/04/2024, 11:48

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Traits de génies... à la Renaissance 

Lizzie Boubli, conservatrice en chef au Musée du Louvre, détachée au CNRS, nous invite à la genèse de la Renaissance artistique italienne, imaginez-vous donc ! Vous allez toucher du doigt les créations de purs génies, essayer de comprendre comment sont nées les œuvres de Michel-Ange, de Raphaël, du Titien, de Véronèse, de Léonard de Vinci ou encore de Dürer, qui, certes accordons-le, n’était pas très italien...

02/04/2024, 10:08

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Arnaldur Indridason : meurtres en puzzle à Reykjavik

Pour cette cinquième enquête de Konrad, Arnaldur Indridason n’épargne pas son lecteur. Au cœur de Reykjavik, la grisaille, le froid, la neige, les tempêtes rivalisent avec la maltraitance d’enfants, ou le cancer qui a emporté son épouse. Ancien policier passablement obsessionnel, son aventure n’offre que peu d’occasions de sourire. Ambiance résolument sombre… sur fond d’homophobie violente.

01/04/2024, 15:24

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Pourquoi Taxi Girl est le groupe français le plus romantique  

À l’époque de Téléphone et Trust, un groupe de jeunes de 20 ans explose avec un tube, Cherchez le garçon, titre queer et non-binaire avant l’heure. Plus qu’une énième proposition new wave en ce début des années 80 post-punks, Taxi Girl ressemble à Rimbaud et Verlaine mêlés. Mirwais, le guitariste du groupe, raconte ces années chaotiques, celles de la naissance du « meilleur groupe du monde ». Et le pire, c’est qu’il a raison…

01/04/2024, 08:00

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Pacôme Thiellement et Bertrand Mandico font leur cinéma de l'âme

Bertrand Mandico et Pacôme Thiellement se connaissent depuis un petit moment. Le premier est un cinéaste et plasticien tranchant, esthète, concentré, et aux castings de ses trois long-métrages entièrement féminins (sauf Christophe Bier). Le second un exégète torturé, obsessionnel, pop et mage. Les frères cheveux sont surtout des grands créatifs devant l’éternel. Le premier est plus chaud, le second plus liquide. L'un crée des images, l'autre monte des textes.

29/03/2024, 17:11

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Churchill et le D-Day : les secrets du Débarquement  

BONNES FEUILLES - Ce nouvel ouvrage apporte un éclairage original sur l'histoire des préparatifs secrets du Débarquement de Normandie, en exploitant les archives personnelles de Winston Churchill. 

11/05/2024, 06:30

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Les Ensablés - Les fumées de la Sambre (1985), de Pol Vandromme

Ce livre sensible et affranchi, à la croisée des genres de l’essai romancé et de la confession autobiographique, pousse à vouloir aller au-delà du visible, et à comprendre les fondamentaux de l’être dans les situations qui le déterminent et le construisent. Un flux de souvenirs et de sensations s’y déploie, dans une prose sans filtre avec en arrière-fond cette rivière berçant le pays de Charleroi qui entraîne l’esprit du narrateur dans les méandres géographiques, historiques et intimes de la formation d’un imaginaire. Par Louis Morès.

10/05/2024, 18:20

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A Vicious Circle Tome 2

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Etre à sa place. Habiter sa vie, habiter son corps

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Orbital. Une journée, seize aurores

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Vivre pour les caméras

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Le tour du monde en 4 contes

BONNES FEUILLES - Le tour du monde des contes c'est des incroyables versions de quatre grands contes racontés à travers le monde. Avec 18 textes on peut (re)découvrir Les trois petits cochons, Les musiciens de Brême, Le lièvre et la tortue et Tom Pouce.

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Un guide pratique pour ceux qui se sentent en décalage avec leur entourage

BONNES FEUILLES - La sensibilité, lorsqu'elle est profonde, peut devenir un défi quotidien, surtout pour les individus exigeants et hypersensibles qui perçoivent les émotions avec une intensité décuplée. Ces personnes, souvent qualifiées de perfectionnistes, vivent chaque incident de manière exacerbée, ce qui peut les rendre continuellement bouleversés et passer rapidement de l'euphorie à la mélancolie. 

10/05/2024, 07:45

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Que relient Patrick Bruel, Didier Raoult, Sophie Marceau et BHL ?

BONNES FEUILLES - « Je n’ai jamais côtoyé de célébrités. Aujourd’hui, je peux dire que je n’en connais aucune, à la différence de ma mère et surtout de mon père qui m’a laissé entendre qu’il avait eu une relation avec la chanteuse yé-yé Sheila, quand il était étudiant à l’institut Fournier. »

10/05/2024, 07:30

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Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles

BONNES FEUILLES - Jane, jeune New-Yorkaise qui travaille dans l’édition, parle de sa famille, ses amis et ses amours, à travers une série d’histoires qui tracent une ligne continue depuis son adolescence jusqu’à l’âge adulte. 

10/05/2024, 07:00

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Gagner au loto : un puissant ressort narratif

Dans de nombreux ouvrages et films, on retrouve, à la racine de l’intrigue, un improbable gain au loto, plus ou moins astronomique. A croire que la possibilité de faire fortune en un claquement de doigts irrigue l’intérêt des lecteurs ou des spectateurs.

09/05/2024, 17:21

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Comprendre ses émotions : un guide pour mieux les gérer

BONNES FEUILLES – Longtemps considérées avec méfiance, voire avec une certaine crainte, les émotions jouissent désormais d’une réhabilitation notable. Psychologie des émotions, c’est le nouvel ouvrage co-écrit par les professionnels du milieu pour mieux les comprendre, et ainsi les appréhender.

09/05/2024, 08:00

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Quand Paris s'écrit en lettres arabes

BONNES FEUILLES – Renversant la perspective occidentale habituelle sur l'Orient, Paris en lettres arabes étudie les échanges entre les auteurs arabes et la France. Coline Houssais place le curseur sur Paris, et se concentre sur les sphères intellectuelles de la capitale.

09/05/2024, 07:30

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Canary : quand le western rencontre l'horreur

Originellement sorti en numérique avant que Dark Horse ne l’imprime, Canary est signé Scott Snyder, scénariste fou, sur des dessins de Dan Panosian. Mêlant horreur moderne, faits historiques et légendes de l’Ouest, ils signent un thriller terrifiant (traduction : Nick Meylaender). Du grand western, où les créatures des profondeurs collent des frissons…

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Maître Eckhart : immersion spirituelle au Moyen-Âge

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Le Livre des Rois, grand classique de la littérature persane

BONNES FEUILLES – Les éditions Actes Sud proposent une nouvelle édition du Livre des Rois, épopée iranienne de Ferdowsi. Un texte traduit ici par Jules Mohl, dont Gilbert Lazard a sélectionné les extraits.

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Cinq filles perdues à tout jamais, en quête d'identité

BONNES FEUILLES – Cinq adolescentes se retrouvent échouées sur une île déserte. Oscillant entre les impératifs de survie et les interrogations identitaires, ces jeunes héroïnes traversent la frontière de l’enfance pour atteindre l’âge adulte, sous la plume habile de Kim Fu. Traduit de l’anglais par Annie Goulet, ce roman d’aventures tisse une trame narrative captivante.
 

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Quand Aravind Jayan étale l'amour au grand jour

BONNES FEUILLES – L'effondrement tragique d'une famille indienne commence avec la mise en ligne d'une vidéo intime dans laquelle le fils aîné apparaît, à son insu, dans le rôle principal. Jeune couple s'éclate en plein air marque le début littéraire d'Aravind Jayan, ouvrage traduit de l'anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.

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Bifurcations, analyse socio-économique d'un monde en mutation

BONNES FEUILLES – Dans cet essai, Pierre Veltz explore et met à jour les dynamiques économiques, écologiques et territoriales de notre monde en mutation. 

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Phase finale Tome 1 : Desmodus Sapiens

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L'amour d'un pays dévasté

BONNES FEUILLES - Layla, syrienne chrétienne, libre et indépendante, résiste à la guerre depuis le début. Cependant, quand la révolution islamiste ravage Alep en 2011 elle doit quitter sa ville pour se réfugier à Damas tout en voyant sa terre natale réduite en fumée.

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Couleurs flamboyantes du baroque italien

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La Parole aux négresses, œuvre pionnière du féminisme noir

BONNES FEUILLES - « Oui, il urge de te lire et de te connaître. Il urge de citer ton travail et de le replacer dans une généalogie des féminismes, dans une histoire des féminismes noirs où il a sa place entre les théorisations du Combahee River Collective, bell hooks, la matrice des oppressions de Patricia Hills Collins et l’intersectionnalité tel que vulgarisé par Kimberlé Crenshaw. » 

05/05/2024, 08:30

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Allumeuse, une histoire de la séductrice

BONNES FEUILLES - Christine van Geen, philosophe, explore et déconstruit la figure controversée de l'allumeuse dans son essai destiné au grand public, à la fois libérateur et exigeant. L'autrice examine les mythes, les contes, le cinéma, et même les faits divers, anciens et récents, pour remettre en question et réhabiliter la figure de la séductrice, lui redonnant ses lettres de noblesse.

05/05/2024, 07:30

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Le guide pour améliorer sa santé, regagner de l'énergie, cultiver la gratitude

BONNES FEUILLES - Imaginez transformer les activités quotidiennes comme se réveiller, marcher, ou prendre une douche, ainsi que les interactions personnelles telles que consoler un ami, en moments de pleine conscience envers soi-même et les autres. 

05/05/2024, 06:30

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Melissa da Costa, au bout du monde

Et soudainement, tout fut chamboulé : Melissa da Costa, après cinq semaines dans le classement des 200 meilleures ventes, finit par prendre la première place. 13.268 exemplaires vendus des Femmes du bout du monde Prix Maison de la Presse 2023. Une réjouissante nouvelle pour l'éditeur Livre de Poche, et qui ne s’arrête pas là…

04/05/2024, 14:29

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Juan Branco fait son recueil d'aphorismes

BONNES FEUILLES - Paroles est le dernier ouvrage en date de Juan Branco, où il utilise avec maîtrise la poésie de l'aphorisme et la force des images pour étendre sa réflexion sur la société. 

04/05/2024, 08:30

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"Cette secrète sagesse qui coule comme une eau pure et souterraine"

BONNES FEUILLES - “Il n’est pas besoin d’appartenir à aucune religion organisée pour sentir le choc spirituel de cette procession d’antiques pensées ; les unes sont flétries, surannées, les autres vides de toute espérance, comme les tiges de plantes mortes, mais aucune ne manque absolument d’un certain pathétique planétaire.

04/05/2024, 07:30

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La face intérieure du langage

BONNES FEUILLES - ‘‘Le point de départ de toutes les théories mystiques du langage, par conséquent aussi de celle des kabbalistes, est la conviction que le langage, le médium dans lequel s’accomplit la vie spirituelle de l’homme, possède une face intérieure, un aspect qui ne se laisse pas réduire aux rapports de communication entre les êtres.

04/05/2024, 06:30

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Berlin et Madrid, deux villes à découvrir aussi par les livres

Qu’ont en commun Madrid et Berlin ? A part être deux villes capitales, les ressemblances ne sautent pas aux yeux du premier touriste venu. Pourtant, voici une idée originale de parcours à travers l'Europe : passer de la fraîcheur berlinoise à la chaleur madrilène, d'une bière rafraichissante à la douceur des tapas dans des soirées chaudes qui s'éternisent à la terrasse des cafés. 

03/05/2024, 16:17

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Majo No Michi, Le sentier des sorcières

BONNES FEUILLES - Mary, une livreuse à vélo, et Vera, une shopping addict, sont en colocation près de Strasbourg. Lorsque leurs lendemains de fête ne sont pas trop éprouvants, elles profitent de leur week-end pour faire du vélo dans les environs. Une vie apparemment banale pour deux jeunes femmes d'aujourd'hui... Mais en vérité, Mary et Vera sont des sorcières !

03/05/2024, 10:15

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Des "Tueurs de lune de miel" dans No love lost 

BONNES FEUILLES - « 2233, l'humanité est une espèce interstellaire. Les "résidents", créatures rencontrées aux abords de notre système solaire il y a près d'un siècle, furent la clé de cette évolution fulgurante. »

03/05/2024, 10:00

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Les femmes ont-elles le potentiel pour révolutionner la société ?

BONNES FEUILLES - En France aujourd'hui, une grande majorité des investissements sont orientés vers des entreprises dirigées par des hommes, et les femmes ne représentent qu'un quart des effectifs dans le secteur technologique. Il est impératif de changer cette réalité. 

03/05/2024, 08:30

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Combattre la destruction des biens communs

BONNES FEUILLES — « De convictions bâties dans la souffrance et la honte, j’ai fait une fierté. Je me suis réconciliée avec ma colère, qui est devenue une force motrice. Ma révolte ne me rend pas triste et ne m’empêche pas de jouir de l’éclat de la vie : au contraire, c’est parce que je crois profondément en la beauté des choses que j’en fais ma revendication constante. » 

03/05/2024, 07:30

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Patriartech : le rôle ignoré des femmes dans la tech

BONNES FEUILLES - « La course aux étoiles décrétée par Elon Musk est symptomatique de décideurs qui ne se soucient que de leur bon plaisir, sous couvert d’innover pour l’intérêt général – tout en maltraitant leurs employé·es et l’environnement, et aussi moi, qui ai dû lire de près tous les tweets d’Elon Musk pour écrire ce livre. » 

03/05/2024, 07:00

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Rainer Maria Rilke vous parle écriture

BONNES FEUILLES — “Nous n’avons aucune raison de nourrir de la méfiance à l’endroit de notre univers, car il ne nous est pas hostile. Recèle-t-il des frayeurs, ce sont les nôtres ; contient-il des abîmes, ces abîmes nous appartiennent ; des dangers apparaissent-ils, nous devons tenter de les aimer.

03/05/2024, 06:30