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Donald Trump, le sexe et moi

RÉCIT ÉTRANGER – Maintenant que j’ai attiré votre attention aussi grossièrement qu’une publicité Aubade sur une façade d’immeuble avec ce titre éhontément racoleur, nous allons pouvoir parler un peu de White, dernier livre de l’auteur culte (c’est comme ça qu’on dit quand il s’agit, en fait, de n’importe quel Américain) Bret Easton Ellis, traduit (nous y reviendrons) chez Robert Laffont.

Le 09/08/2019 à 11:30 par Maxime DesGranges

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09/08/2019 à 11:30

Maxime DesGranges

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Oscar Wilde disait : tout un tas de choses en fait, un peu comme Churchill, à croire que ces deux-là ne parlaient qu’en aphorismes en permanence, ce qui, tout compte fait, devait être d’un ennui mortel à la longue. Bref, entre autres choses, Wilde affirmait que le critique parle moins de livres que de lui-même, et que pour un critique, le livre était secondaire voire complètement superflu.

C’est vrai en un sens, et cette chronique, si elle évoquera (un peu) Donald Trump et pas du tout le sexe, à moins que vous ayez l’esprit vraiment tordu et là je vous conseille de consulter un psychiatre d’urgence, sera tout de même – rassurez-vous – le prétexte à une nouvelle confession de ma part, encore plus scandaleuse et suicidaire que celle de ma chronique sur Pierre Bayard où je dressais piteusement la liste de mes non-lectures.

“Justice has been done” (Obama à la mort de Ben Laden)

En effet, depuis un matin de novembre 2016 où j’ai ouvert les yeux sur un beau soleil orangé, avant de comprendre, une fois mes yeux dessillés, qu’il s’agissait en fait de la tronche surmaquillée du nouveau président américain passant sur BFM accompagnée du bandeau « Trump élu président », j’essaie de comprendre, en toute sincérité, les raisons pour lesquelles j’ai laissé échapper à ce moment-là un grand éclat de rire. Oui, vous avez bien entendu, bande d’impitoyables aiguiseurs de fourches caudines, j’ai ri à gorge déployée devant cette espèce de farce guignolesque tout en me répétant cette phrase : « Bien fait pour eux ».

« Bien fait », je ne savais pas trop pour quoi, et « eux », je ne savais pas trop qui c’était. Une simple pulsion nihiliste qui éclatait, comme souvent, dans l’intimité de ma vie solitaire ? Mon inaltérable côté punk qui adressait un gros doigt d’honneur à la face de « l’Empire du Bien », comme l’appelait Philippe Muray ? Je ne sais pas. Mais c’était quelque chose qui allait bien au-delà du seul plaisir tout à fait sain, normal et légitime de voir la tête du neurasthénique arrogant Yann Barthès se décomposer aussi rapidement que mes épluchures de fruits et légumes au fond de mon bac de compost.

C’est donc avec l’espoir de résoudre le mystère encore non éclairci de cet éclat de rire venu des profondeurs de mon être diabolique que j’ai entamé la lecture de White, première incursion de « BEE », comme l’appellent les petits snobs dans mon genre, dans les contrées de la non-fiction, dix ans après son dernier roman.

Histoire de la bromance (presque Édouard Louis)

Ça commençait plutôt bien, je dois dire, car Ellis et moi partageons quelques traits communs : comme moi, il est attentif à la politique sans être politisé ; comme moi, il place l’esthétique au-dessus de l’idéologie ou de la morale (ou pour être plus précis : il ne fait pas de l’idéologie ou de la morale le critère premier pour apprécier une œuvre), et comme moi, il accepte une chose très simple, désagréable peut-être mais qu’il faut accepter une fois pour toutes : oui, le monde de l’art accueille sur ses terres hideuses tout un tas de névrosés, psychotiques, suicidaires, misanthropes, tyranniques, racistes, antisémites, misogynes et toutes les tares intolérables que porte en son sein notre humanité corrompue. Et ni lui, ni moi (ni personne, au fond) ne rêvons d’un art raisonnable, inoffensif, acceptable, bref, ennuyeux.

Je partage aussi avec Ellis, et peut-être avec vous depuis que vous avez commencé la lecture de cette chronique, une « irritation vague, mais presque insurmontable, irrationnelle » qui me prend lorsque je passe un peu trop de temps sur le Web 2.0, celui où tout le monde s’autorise à donner son avis, même idiot, sur toute chose, même sérieuse. Et je m’inquiète comme lui de cette « certitude inébranlable d’avoir raison » qui envahit les réseaux sociaux et qui, lorsqu’elle est partagée par une meute, se transforme en arme de coercition massive. Autrement dit, Bret et moi, nous étions faits pour nous entendre.

Seulement, je ne suis pas là pour imaginer ma bromance potentielle avec Bret, mais pour juger un livre, donc un style, une structure, une pensée, une vision, en suivant notre principe commun : se préoccuper moins d’idéologie que d’esthétique. Et c’est là que les choses commencent à se corser quelque peu.

Génération X contre Millennials (titre d’un futur blockbuster)

Ellis ne s’en cache pas : son livre est une sorte de « mishmash » (dieu que j’adore ce mot) de textes divers : mémoires, réflexions tirées de ses podcasts, anecdotes sur le microcosme hollywoodien… Conséquence : ce livre hybride donne parfois l’impression d’un vaste fouillis, parfois intéressant (genèses de ses romans, analyses de films), parfois tout à fait dérisoire (polémiques sur Twitter, déboires de people dont personne n’a entendu parler) mais qui dans tous les cas le rend franchement inégal.

Dans la première partie (sur huit), Ellis commence plutôt bien en nous parlant de son enfance et de la façon dont le cinéma, notamment d’horreur, a façonné son rapport au monde et comment les jeunes de la « Génération X » (la sienne, née dans les années 60-80, à l’apogée de « l’Empire ») devaient à l’époque se construire dans une relative autonomie, contrairement à la nouvelle « Génération dégonflée » (comprendre : les millennials, soit les jeunes du « post-Empire » nés dans les années 80-90 ; notions contestables en soi, la différence générationnelle fondamentale se faisant simplement, selon moi, entre ceux qui ont connu un monde sans internet et les autres), génération angoissée, infantile et colérique couvée par des « parents hélicoptères » prêts à secourir leurs bambins en toutes circonstances à la moindre contrariété (c’est-à-dire tout le temps).

Si l’on met de côté ses considérations c’était-mieux-avantistes assez peu convaincantes, cette première partie est intéressante dans la mesure où BEE sait partager son expertise esthétique et sa passion du cinéma et des acteurs. Il élabore par ailleurs un long développement sur les raisons pour lesquelles le film à Oscars Moonlight serait typique, à ses yeux, de la victimisation ambiante (sexuelle, raciale, sociale) qui aurait cours aux USA. Ces pages sur le cinéma puis sur les acteurs, loin d’être décoratives, nous conduisent en fait à une conclusion : nous serions entrés dans une ère où tout le monde jouerait un rôle, celui de l’individu impeccable, irréprochable et moralement supérieur dans le but d’augmenter sa « likabilité », ce qui nous aurait conduits tout droit dans une « une phase culturelle autoritaire », ou autrement dit : « une sorte de totalitarisme qui exècre la liberté de parole et punit les gens s’ils révèlent leurs véritables personnalités. »

"Donald Trump, le sexe et moi" . Oscar Wilde disait : tout un tas de choses en fait, un peu comme Churchill, à croire que ces deux-là ne parlaient qu’en aphorismes en permanence, ce qui, tout compte fait, devait être d’un ennui mortel à la longue ; bref, entre autres choses, Wilde affirmait que le critique parlait moins de livres que de lui-même, et que pour un critique le livre était secondaire voire complètement superflu. . C’est vrai en un sens et cette chronique, si elle évoquera (un peu) Donald Trump et pas du tout le sexe, à moins que vous ayez l’esprit vraiment tordu et là je vous conseille de consulter un psychiatre d’urgence, sera tout de même – rassurez-vous – le prétexte à une nouvelle confession de ma part, encore plus scandaleuse et suicidaire que celle de ma chronique sur Pierre Bayard dans laquelle je dressais piteusement la liste de mes non-lectures. ... Suite de la chronique dès maintenant sur mon site, ou dès demain sur @actualitte! . #bookstagram #instabook #livrestagram #viteluviteoublie #snipercritique #breteastonellis #white @robert_laffont #lecture #bookworm #booklover #chronique #litteratureaméricaine #usa #nofilter #popculture #sjw

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Guerre civile de basse intensité

Le point névralgique du livre est là. Contrairement à ce qu’ont pu faire entendre certains journalistes imbéciles, et nous ne citerons aucun nom car Isaac Chotiner du New Yorker pourrait mal le prendre s’il nous lisait, ce qui n’arrivera jamais et rend d’autant plus lâche, donc savoureuse, ma petite charge contre lui, la question n’est pas de savoir si BEE prend la défense de Trump ou non. La thèse d’Ellis est pourtant suffisamment provocatrice pour que nous n’ayons pas besoin d’en détourner le sens : selon lui, une « nouvelle forme de fascisme » (le terme revient à de nombreuses reprises) serait en train de se répandre aux États-Unis, et ce serait une frange radicale des Liberals, des Democrats, bref, de la gauche qui en serait la principale propagatrice.

Affirmation qui pourra étonner certains, mais pas vraiment ceux qui s’intéressent de près au contexte culturel américain des années post-crise économique et au clivage qui sépare deux Amériques désormais irréconciliables. Dommage qu'Ellis ait senti le besoin d’enrober cette déclaration clinquante de tout un tas de fioritures, comme pour mieux faire passer la pilule. À mon sens, Ellis n’a même pas été assez loin dans la provocation, ou pour le dire autrement : il n’a pas suffisamment serré son sujet de près, ne lui a pas donné toute sa puissance du fait précisément que son livre est hybride : si Ellis n’est pas essayiste, et ce n’est pas un défaut, la fiction aurait sans doute augmenté à mon sens la capacité déflagratrice du propos.

Liberté sous caution

Partant de l’idée que Trump ne serait pas la cause du climat délétère actuel mais bien sa conséquence, comme un symptôme de la maladie des identity politics devenues désormais le seul horizon politique et social d’une gauche « régressive et sinistre », Ellis s’attache à décrire les effets de cette maladie identitaire et victimaire sur la liberté d’expression, le rapport aux artistes, la manière de vivre ensemble et, comme disait Ernest Renan, le désir commun de former une nation.

L’un de ces effets serait notamment la création informelle et décentralisée d’une police de l’expression publique qui régirait désormais les rapports sociaux, représentant « une forme infantile de fascisme » sévissant principalement dans les médias, sur les réseaux sociaux et les campus universitaires, police qui aurait un seul objectif : contraindre au silence toute personne proférant des propos s’écartant de la « ligne du parti » progressiste, dans un nouveau monde orwellien où un sentiment serait devenu un fait et une opinion un crime, et dans lequel nous passerions notre temps à nous évaluer les uns les autres, tous engagés dans une vaste opération d’éradication de toute déviance idéologique, sans plus se soucier de la dimension « contradictoire et chaotique » qui caractérise l’esprit humain.

Or Ellis, qui, contrairement aux apparences, parle en artiste plus qu’en politologue, n’aspire au fond qu’à une chose : « Me retrouver dans la peau de quelqu’un d’autre et voir comment il voyait le monde – particulièrement s’il s’agissait d’un outsider, d’un monstre, d’une bête curieuse, qui m’emmènerait aussi loin que possible de ce qui était censé être ma zone de confort – parce que je sentais que j’étais cet outsider, ce monstre, cette bête curieuse. J’avais terriblement envie d’être secoué. J’aimais l’ambiguïté. Je voulais changer d’idée à propos de telle ou telle chose, à propos de tout, pratiquement. Je voulais être dérangé et même endommagé par l’art », ceci dans le but de développer son sens de l’empathie, de l’éloigner du narcissisme de l’enfance et de devenir adulte.

Oui mais voilà, la tendance actuelle des gens à ne plus vouloir s’intéresser qu’aux choses auxquelles ils peuvent « s’identifier », suivant la logique de la politique identitaire, est dramatique dans le sens où : « Ne pas être capable ou ne pas vouloir se mettre dans la peau de quelqu’un d’autre – afin de voir le monde d’une façon complètement différente de la vôtre – est le premier pas en direction de l’absence d’empathie, et c’est la raison pour laquelle tant de mouvements progressistes deviennent aussi rigides et autoritaires que les institutions qu’ils combattent. »

On pourrait facilement opposer à Ellis le fait que cette tendance à ne s’intéresser qu’à ce qui nous ressemble n’est pas spécifique à la gauche et qu’on peut parier que bien peu de chrétiens évangéliques conservateurs soient allés voir Moonlight au cinéma pour se mettre dans la peau de l’autre et développer leur empathie, mais soit.

D’ailleurs, en parlant de ça, il faut quand même préciser une chose. Bret Easton Ellis a beau se convaincre qu’il ne vit pas « dans une bulle » sous prétexte que la moitié de ses amis ont voté Clinton quand l’autre a voté Trump (alors que lui ne vote pas), on peut supposer, et ce n’est pas un reproche, qu’il soit plus du genre à aller parler du cinéma de Godard avec Tarantino au bord d’une piscine de Hollywood Hills, que d’aller mitrailler des canettes de Bud au AK-47 avec des rednecks du Kentucky.

Et c’est peut-être ça aussi qui manque à ce livre : Ellis, qui nous assomme de pop culture (autant le dire tout de suite : si vous n’êtes pas familier un minimum avec ça, ce livre n’est pas pour vous) comme si ce seul prisme était suffisant pour saisir l’âme d’un pays, ne parvient pas tout à fait à restituer l’atmosphère réelle des États-unis d’aujourd’hui, et ne répond pas en profondeur à la question qu’on se pose tous plus ou moins en ce moment : « What da fuck is goin’ on over there ? », question d’autant plus légitime que dans nos contrées franchouillardes il se trouve toujours quelques hurluberlus outrageusement américanophiles spécialisés dans l’importation des pires idioties, du moment qu’elles sont estampillées du drapeau à étoiles.

Traduire, c’est trahir

Avant de conclure, quand même un mot sur la traduction de Pierre Guglielmina, pourtant expérimenté (Kerouac, Hemingway, Fitzgerald, etc.). Dieu sait que je ne suis pas un grand défenseur des anglicismes qui contaminent notre pauvre langue sans défense, mais certains choix de traduction paraissent, dans le contexte dont parle Ellis, assez saugrenus. En effet, je ne suis pas certain qu’il faille traduire « Social Justice Warriors » par « guerrières (sic) de la justice sociale », « millennials » par « milléniaux » ou pire « millénial », « vertue signaling » par « signalement de vertus », « snowflake » par « flocon de neige », etc.

Car quand on est un minimum familier avec la sous-culture internet, et nous pouvons supposer qu’une large partie des lecteurs de Bret Easton Ellis le sont, les expressions en question ont plus de sens en anglais qu’en français, qu’on le veuille ou non, et leur traduction fait ici l’effet de ces titres de films américains que nos amis québecois traduisent mot pour mot, comme ils l’ont fait par exemple pour No country for old men devenu de façon tristement comique : « Non, ce pays n’est pas pour le vieil homme ». Mais c’est une question qui se discute et, si je la relève, c’est parce que ces choix m’ont frappé à la lecture.

Grosse polémique pour petit rien

Sans surprise, le livre de Bret Easton Ellis a déclenché une polémique à sa sortie en avril dernier, et voilà désormais son auteur catalogué en défenseur de l’Amérique conservatrice et réactionnaire pro-Trump. Or il n’y a pas non plus de quoi se lacérer le visage dans son safe space non-mixte pour si peu. Car quand on y regarde de près et qu’on procède à un élagage sérieux de toutes les branches encombrantes du livre, le tronc qu’on découvre n’est pas bien épais : on n’en apprend pas davantage sur la question de la néo-censure que ce qu’on trouverait dans n’importe quel article du Figaro ou de Marianne aujourd’hui.

On peut quand même reconnaître à Ellis le mérite de parler d’un sujet qui risque de nous occuper encore un moment. Car il semblerait qu’il faille se résoudre à cette nouvelle donne : quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise et quoi qu’on écrive désormais, il y en aura toujours un ou deux petits twittos ou journalistes désoeuvrés qui trouveront matière à s’offusquer. Ainsi va le monde et ce n’est peut-être pas nouveau. Comme l’avait déjà compris James Joyce : « J’en suis venu à la conclusion que je ne peux pas écrire sans offenser des gens. »

Bret Easton Ellis, trad. anglais (US) Pierre Guglielmina - White - Seuil - 9782221241172 - 21.50 €

1 Commentaire

 

Camille

02/09/2019 à 09:10

Désolée, mais j'ai adoré la lecture de ce livre. Cela change des médias gauchistes qui nous disent quoi penser et quoi dire. C'est bien pour ça que BEE a plus de succès en France que chez lui, on a besoin de respirer et de retrouver la liberté d'expression.

White

Bret Easton Ellis trad. Pierre Guglielmina

Paru le 02/05/2019

314 pages

Robert Laffont

22,00 €

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Bien sûr, ce livre mérite tous les superlatifs possibles : merveilleux, fantastique, formidable. En s’appuyant sur le sous-titre, une enquête littéraire, on pourrait constater en quelques phrases l’incroyable aventure des manuscrits de l’auteur, qui pourtant voulait qu’ils soient détruits par le feu. Cependant, J’irai chercher Kafka de Léa Veinstein, publié par Flammarion, est peut-être bien plus encore une histoire de quêtes que d’enquête littéraire.

09/04/2024, 10:12

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"Les vraies raisons de l'émancipation des femmes"

Ce livre, Féminicène de Véra Nikolski, s’appuie sur une épistémologie déclarée. Les relations entre les femmes et les hommes sont visées dans la réalité sociétale et économique des différents moments historiques. Le point de vue est celui de la science : observer ce qui se passe et le dire. Quitter les appréciations morales, la pesée infinie (et bien souvent tendancieuse) des « dominations », des « exploitations ». Par Orélien Péréol.

03/04/2024, 17:22

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Marcher sur Le fil

Quarante ans : voilà à peu près ce qui nous sépare du début de l’épidémie de sida, qui a frappé tant de personnes. Un épisode ravageur, en France et ailleurs. Et voilà que, comme d’autres avant lui, Christophe Bourdin apprend sa séropositivité. Une réalité dévastatrice, impardonnable… Surtout, une réalité qui le pousse à écrire. 

03/04/2024, 11:48

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Traits de génies... à la Renaissance 

Lizzie Boubli, conservatrice en chef au Musée du Louvre, détachée au CNRS, nous invite à la genèse de la Renaissance artistique italienne, imaginez-vous donc ! Vous allez toucher du doigt les créations de purs génies, essayer de comprendre comment sont nées les œuvres de Michel-Ange, de Raphaël, du Titien, de Véronèse, de Léonard de Vinci ou encore de Dürer, qui, certes accordons-le, n’était pas très italien...

02/04/2024, 10:08

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Arnaldur Indridason : meurtres en puzzle à Reykjavik

Pour cette cinquième enquête de Konrad, Arnaldur Indridason n’épargne pas son lecteur. Au cœur de Reykjavik, la grisaille, le froid, la neige, les tempêtes rivalisent avec la maltraitance d’enfants, ou le cancer qui a emporté son épouse. Ancien policier passablement obsessionnel, son aventure n’offre que peu d’occasions de sourire. Ambiance résolument sombre… sur fond d’homophobie violente.

01/04/2024, 15:24

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Pourquoi Taxi Girl est le groupe français le plus romantique  

À l’époque de Téléphone et Trust, un groupe de jeunes de 20 ans explose avec un tube, Cherchez le garçon, titre queer et non-binaire avant l’heure. Plus qu’une énième proposition new wave en ce début des années 80 post-punks, Taxi Girl ressemble à Rimbaud et Verlaine mêlés. Mirwais, le guitariste du groupe, raconte ces années chaotiques, celles de la naissance du « meilleur groupe du monde ». Et le pire, c’est qu’il a raison…

01/04/2024, 08:00

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Pacôme Thiellement et Bertrand Mandico font leur cinéma de l'âme

Bertrand Mandico et Pacôme Thiellement se connaissent depuis un petit moment. Le premier est un cinéaste et plasticien tranchant, esthète, concentré, et aux castings de ses trois long-métrages entièrement féminins (sauf Christophe Bier). Le second un exégète torturé, obsessionnel, pop et mage. Les frères cheveux sont surtout des grands créatifs devant l’éternel. Le premier est plus chaud, le second plus liquide. L'un crée des images, l'autre monte des textes.

29/03/2024, 17:11

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Vie et mort de Grâce Modave : Le Passager d'Amercoeur

Hervé Bel anime dans nos colonnes le rendez-vous (presque) hebdomadaire des Ensablés. Mais il arrive aussi que notre ami écrivain se plonge dans les ouvrages de ses contemporains. Voici sa lecture du dernier ouvrage d’Armel Job, Le Passager d’amercoeur.

28/03/2024, 08:02

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Karl Kraus, figure Intransigeante du combat des mots

À l'occasion des 150 ans de la naissance de l'important Karl Kraus, les éditions de l'Herne rééditent leur numéro 28 de 1974, dirigé par l'essayiste et traductrice disparue en 2022, Eliane Kaufholz. La citation mise en exergue dans le bandeau de ce riche ouvrage rend bien compte de la puissance krausienne : « La tragédie tire son origine du refus d'obtempérer. »

27/03/2024, 17:22

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Canary : quand le western rencontre l'horreur

Originellement sorti en numérique avant que Dark Horse ne l’imprime, Canary est signé Scott Snyder, scénariste fou, sur des dessins de Dan Panosian. Mêlant horreur moderne, faits historiques et légendes de l’Ouest, ils signent un thriller terrifiant (traduction : Nick Meylaender). Du grand western, où les créatures des profondeurs collent des frissons…

08/05/2024, 19:58

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Maître Eckhart : immersion spirituelle au Moyen-Âge

BONNES FEUILLES – Il y a sept siècles, Maître Eckhart nous quittait, laissant derrière lui une œuvre mystique qui explore des questions essentielles. Les éditions du Seuil proposent aujourd'hui une nouvelle traduction des sermons, signée Éric Mangin.

08/05/2024, 08:00

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Le Livre des Rois, grand classique de la littérature persane

BONNES FEUILLES – Les éditions Actes Sud proposent une nouvelle édition du Livre des Rois, épopée iranienne de Ferdowsi. Un texte traduit ici par Jules Mohl, dont Gilbert Lazard a sélectionné les extraits.

08/05/2024, 07:30

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Cinq filles perdues à tout jamais, en quête d'identité

BONNES FEUILLES – Cinq adolescentes se retrouvent échouées sur une île déserte. Oscillant entre les impératifs de survie et les interrogations identitaires, ces jeunes héroïnes traversent la frontière de l’enfance pour atteindre l’âge adulte, sous la plume habile de Kim Fu. Traduit de l’anglais par Annie Goulet, ce roman d’aventures tisse une trame narrative captivante.
 

07/05/2024, 08:00

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Quand Aravind Jayan étale l'amour au grand jour

BONNES FEUILLES – L'effondrement tragique d'une famille indienne commence avec la mise en ligne d'une vidéo intime dans laquelle le fils aîné apparaît, à son insu, dans le rôle principal. Jeune couple s'éclate en plein air marque le début littéraire d'Aravind Jayan, ouvrage traduit de l'anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.

07/05/2024, 07:30

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Bifurcations, analyse socio-économique d'un monde en mutation

BONNES FEUILLES – Dans cet essai, Pierre Veltz explore et met à jour les dynamiques économiques, écologiques et territoriales de notre monde en mutation. 

07/05/2024, 07:00

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Phase finale Tome 1 : Desmodus Sapiens

06/05/2024, 15:06

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L'amour d'un pays dévasté

BONNES FEUILLES - Layla, syrienne chrétienne, libre et indépendante, résiste à la guerre depuis le début. Cependant, quand la révolution islamiste ravage Alep en 2011 elle doit quitter sa ville pour se réfugier à Damas tout en voyant sa terre natale réduite en fumée.

06/05/2024, 08:30

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Couleurs flamboyantes du baroque italien

BONNES FEUILLES - La Chartreuse de Naples commence lorsque le marquis Alessandro de Paladini arrive dans une Naples florissante, alors la deuxième ville d’Europe, avec dans ses bagages, le tableau Le Mariage de la Vierge : une toile de l’atelier du Tintoret, peintre à Venise vers 1550. C'est ce tableau, doté de pouvoirs exceptionnels, qui en est le narrateur de cette histoire.

06/05/2024, 07:30

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La Parole aux négresses, œuvre pionnière du féminisme noir

BONNES FEUILLES - « Oui, il urge de te lire et de te connaître. Il urge de citer ton travail et de le replacer dans une généalogie des féminismes, dans une histoire des féminismes noirs où il a sa place entre les théorisations du Combahee River Collective, bell hooks, la matrice des oppressions de Patricia Hills Collins et l’intersectionnalité tel que vulgarisé par Kimberlé Crenshaw. » 

05/05/2024, 08:30

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Allumeuse, une histoire de la séductrice

BONNES FEUILLES - Christine van Geen, philosophe, explore et déconstruit la figure controversée de l'allumeuse dans son essai destiné au grand public, à la fois libérateur et exigeant. L'autrice examine les mythes, les contes, le cinéma, et même les faits divers, anciens et récents, pour remettre en question et réhabiliter la figure de la séductrice, lui redonnant ses lettres de noblesse.

05/05/2024, 07:30

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Le guide pour améliorer sa santé, regagner de l'énergie, cultiver la gratitude

BONNES FEUILLES - Imaginez transformer les activités quotidiennes comme se réveiller, marcher, ou prendre une douche, ainsi que les interactions personnelles telles que consoler un ami, en moments de pleine conscience envers soi-même et les autres. 

05/05/2024, 06:30

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Melissa da Costa, au bout du monde

Et soudainement, tout fut chamboulé : Melissa da Costa, après cinq semaines dans le classement des 200 meilleures ventes, finit par prendre la première place. 13.268 exemplaires vendus des Femmes du bout du monde Prix Maison de la Presse 2023. Une réjouissante nouvelle pour l'éditeur Livre de Poche, et qui ne s’arrête pas là…

04/05/2024, 14:29

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Juan Branco fait son recueil d'aphorismes

BONNES FEUILLES - Paroles est le dernier ouvrage en date de Juan Branco, où il utilise avec maîtrise la poésie de l'aphorisme et la force des images pour étendre sa réflexion sur la société. 

04/05/2024, 08:30

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"Cette secrète sagesse qui coule comme une eau pure et souterraine"

BONNES FEUILLES - “Il n’est pas besoin d’appartenir à aucune religion organisée pour sentir le choc spirituel de cette procession d’antiques pensées ; les unes sont flétries, surannées, les autres vides de toute espérance, comme les tiges de plantes mortes, mais aucune ne manque absolument d’un certain pathétique planétaire.

04/05/2024, 07:30

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La face intérieure du langage

BONNES FEUILLES - ‘‘Le point de départ de toutes les théories mystiques du langage, par conséquent aussi de celle des kabbalistes, est la conviction que le langage, le médium dans lequel s’accomplit la vie spirituelle de l’homme, possède une face intérieure, un aspect qui ne se laisse pas réduire aux rapports de communication entre les êtres.

04/05/2024, 06:30

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Berlin et Madrid, deux villes à découvrir aussi par les livres

Qu’ont en commun Madrid et Berlin ? A part être deux villes capitales, les ressemblances ne sautent pas aux yeux du premier touriste venu. Pourtant, voici une idée originale de parcours à travers l'Europe : passer de la fraîcheur berlinoise à la chaleur madrilène, d'une bière rafraichissante à la douceur des tapas dans des soirées chaudes qui s'éternisent à la terrasse des cafés. 

03/05/2024, 16:17

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Majo No Michi, Le sentier des sorcières

BONNES FEUILLES - Mary, une livreuse à vélo, et Vera, une shopping addict, sont en colocation près de Strasbourg. Lorsque leurs lendemains de fête ne sont pas trop éprouvants, elles profitent de leur week-end pour faire du vélo dans les environs. Une vie apparemment banale pour deux jeunes femmes d'aujourd'hui... Mais en vérité, Mary et Vera sont des sorcières !

03/05/2024, 10:15

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Des "Tueurs de lune de miel" dans No love lost 

BONNES FEUILLES - « 2233, l'humanité est une espèce interstellaire. Les "résidents", créatures rencontrées aux abords de notre système solaire il y a près d'un siècle, furent la clé de cette évolution fulgurante. »

03/05/2024, 10:00

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Les femmes ont-elles le potentiel pour révolutionner la société ?

BONNES FEUILLES - En France aujourd'hui, une grande majorité des investissements sont orientés vers des entreprises dirigées par des hommes, et les femmes ne représentent qu'un quart des effectifs dans le secteur technologique. Il est impératif de changer cette réalité. 

03/05/2024, 08:30

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Combattre la destruction des biens communs

BONNES FEUILLES — « De convictions bâties dans la souffrance et la honte, j’ai fait une fierté. Je me suis réconciliée avec ma colère, qui est devenue une force motrice. Ma révolte ne me rend pas triste et ne m’empêche pas de jouir de l’éclat de la vie : au contraire, c’est parce que je crois profondément en la beauté des choses que j’en fais ma revendication constante. » 

03/05/2024, 07:30

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Patriartech : le rôle ignoré des femmes dans la tech

BONNES FEUILLES - « La course aux étoiles décrétée par Elon Musk est symptomatique de décideurs qui ne se soucient que de leur bon plaisir, sous couvert d’innover pour l’intérêt général – tout en maltraitant leurs employé·es et l’environnement, et aussi moi, qui ai dû lire de près tous les tweets d’Elon Musk pour écrire ce livre. » 

03/05/2024, 07:00

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Rainer Maria Rilke vous parle écriture

BONNES FEUILLES — “Nous n’avons aucune raison de nourrir de la méfiance à l’endroit de notre univers, car il ne nous est pas hostile. Recèle-t-il des frayeurs, ce sont les nôtres ; contient-il des abîmes, ces abîmes nous appartiennent ; des dangers apparaissent-ils, nous devons tenter de les aimer.

03/05/2024, 06:30

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L’artiste Sliimy, devenue Janis, publie un parcours de combats

BONNES FEUILLES - Janis Sahraoui, connue initialement sous le pseudonyme de Sliimy, a émergé dans le monde de la musique en partageant ses créations sur Myspace depuis sa chambre à Saint-Étienne. Malgré une enfance marquée par le harcèlement et la violence, elle trouve réconfort et expression à travers la musique, encouragée par le soutien inconditionnel de sa mère, Fatima.

02/05/2024, 18:36

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Antonin Artaud, toujours plus choquant, toujours plus mythique

BONNES FEUILLES — En novembre 1947, Antonin Artaud enregistre « Pour en finir avec le jugement de Dieu » pour la Radio Diffusion française. La diffusion de cette commande est prévue pour le 2 février 1948, mais la direction craint le scandale que la presse anticipe et alimente.

02/05/2024, 16:29

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Le pouvoir de l'amitié, selon Cicéron

BONNES FEUILLES — « Outre que l’amitié apporte tant et plus de bienfaits, elle les devance tous, rien qu’en baignant l’avenir d’espoir et en prévenant la déchéance ou l’épuisement des nos âmes. Qui contemple son ami contemple donc, pour ainsi dire, son propre reflet. Et grâce à l’amitié, les absents se font présents, les pauvres deviennent riches, les faibles forts et, plus difficile à admettre, les morts reviennent à la vie, tant leurs amis vivent nimbés de leur honneur, de leur souvenir et de leur regret. »

02/05/2024, 16:07

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Une joallière et un artiste dans les barricades de 1848

BONNES FEUILLES — Paris, 1846. Basilique et Clovis concentrent leurs efforts pour forger une existence qui leur est propre, entre joies et épreuves. Cachés dans le passage Potier, ils s'entourent d'une famille insolite, complice de leur ruse pour concrétiser un rêve autrefois interdit.

02/05/2024, 16:00

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Faire des économies grâce aux livres d’économie

En comprenant mieux l’univers capitaliste dans lequel nous évoluons, il est à la fois possible d’étendre de façon astucieuse sa surface financière tout en réduisant ses dépenses, avec une vision plus juste de la gestion d’un budget. 

02/05/2024, 09:26

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Thé et lecture, une association harmonieuse et vertueuse

Quoi de mieux qu’un excellent thé pour accompagner la lecture de ses romans favoris ? Difficile, en effet, d’imaginer mariage plus harmonieux et plus heureux que celui du thé, aux vertus apaisantes, et de la lecture, aux vertus relaxantes.

01/05/2024, 15:08

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Hero Ticket : un orphelin aux tickets mystérieux

BONNES FEUILLES - Kyong-Ho, un orphelin qui a vécu une vie difficile, est persécuté à l'école. Confronté à trop d'épreuves douloureuses, il décide de mettre fin à ses jours. Alors qu'il semble poussé à ses limites, il rencontre Sierra, un ange de la mort, qui lui propose un marché singulier : échanger des années de sa propre vie contre des tickets mystérieux dotés de pouvoirs surnaturels.

01/05/2024, 08:00

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Sourde et aveugle, c'est ici que la communication réelle débute

BONNES FEUILLES — Une jeune fille sourde et aveugle vit seule dans une ferme isolée après le décès de ses parents. Elle ne communique avec les autres qu'en écrivant des lettres dans leur main ou en recevant des lettres dans la sienne. 

01/05/2024, 07:57

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C'est une bonne situation ça, espion ?

BONNES FEUILLES — Devenir espion pour le renseignement français est une proposition peu commune qui défie les lois de l'ordinaire. Thomas Verduzier, 27 ans, fraîchement diplômé en affaires internationales, s'ennuie fermement à son poste de collaborateur parlementaire au Sénat lorsqu'il est contacté par le service clandestin de la DGSE, connu sous le nom de « Bureau des légendes ».

01/05/2024, 06:47

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Les chats au royaume du bonheur

La philosophie ne semble pas apporter de réponses concrètes pour atteindre le bonheur. Selon John Gray, c'est en observant les chats que nous pouvons trouver des pistes pour vivre sereinement. 

30/04/2024, 17:11

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Chance et littérature : une longue histoire d’inspiration

La chance est un concept fascinant qui a inspiré de nombreux écrivains à travers les âges. En littérature, la chance est souvent utilisée comme un élément narratif puissant pour créer des intrigues captivantes et explorer des thèmes particulièrement diversifiés.

30/04/2024, 13:06

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Parce que la parentalité n'est pas toujours un long fleuve tranquille

BONNES FEUILLES — Êtes-vous un parent épanoui ou un parent qui remet souvent en question ses compétences ? Avez-vous tendance à assumer ce rôle avec anxiété plutôt qu'avec assurance ? Avez-vous trouvé le bon équilibre entre tolérance et fermeté dans vos pratiques éducatives quotidiennes ?

30/04/2024, 09:01

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Justice : chroniques serrées des comparutions immédiates

BONNES FEUILLES — Au printemps 2018, Maxime DesGranges se réfugie dans le tribunal de sa ville pour échapper à une averse. Il finit par assister à des dizaines de procès et s'intéresse particulièrement aux comparutions immédiates, où défilent chaque jour des personnes marginales et désespérées, persuadées que le mensonge et la mauvaise foi les sortiront d'affaire mieux qu'une plaidoirie. 

30/04/2024, 08:19