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Contrats : un bouleversement inattendu pour l'édition et le Livre

« Comment devient-on millionnaire dans l’édition ? En commençant milliardaire… » Cette célèbre boutade a pris une autre tournure depuis quelques semaines : une révision profonde des relations contractuelles entre auteurs et éditeurs touchera presque toute l'industrie du livre. Cela, du fait de réformes à venir du Code civil. Du haut de ses pyramides, même Napoléon en est estomaqué.

Le 06/02/2023 à 12:58 par Nicolas Gary

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Publié le :

06/02/2023 à 12:58

Nicolas Gary

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Imposer deux contrats, l'un fixant la rémunération pour le travail de création, l'autre son exploitation commerciale, l'idée est brillante. Et concrète, puisque le droit s'en mêle. En effet, le discret “contrat de louage d'ouvrage” (appelé aussi “contrat de commande” ou “contrat de prestation”) sera revu, corrigé et rebaptisé “contrat d'entreprise”. Chose qui préoccupe désormais les hautes sphères. 

Le Code du lapin ?

La publication d'un texte repose sur le contrat de cession. D'un côté, l'avance sur droits, montant versé en amont des droits d’exploitation qui accompagne la période de création, sans avoir de valeur d'achat pour le travail réalisé. Le pourcentage octroyé par contrat sert à calculer le nombre de titres à passer, avant de générer des droits. Une forme de prêt bancaire : à l’auteur de l’amortir, en écoulant des exemplaires jusqu’à concurrence de la somme reçue. 

« Dans les faits, un livre s'avère le plus souvent déficitaire pour l'éditeur, puisque les ventes ne remboursent que rarement l'avance », nous assure l'un d'entre eux. « Ce qui implique que le créateur ne percevra que celle-ci pour son ouvrage. » 

Il doit pourtant avoir quelques bienfaits, pour que l'on ne veuille pas y toucher : « Nous sommes très attachés au modèle actuel et nous n’avons pas envie de revenir dessus », assurait le directeur général du SNE, mi-octobre 2022, aux Échos. De la sorte, le modèle est largement en vigueur dans l'industrie et s'applique quand un auteur soumet son oeuvre à un éditeur. 

Signalons que l'usage de l'à-valoir tend à reculer, cependant. Dans son Baromètre 2021, la Société civile des auteurs multimédia pointe ainsi qu’un tiers des auteurs ne percevrait pas d’à-valoir – ils n’étaient qu’un quart en 2018.

44 % seulement des auteurs et autrices indiquent que leurs contrats comportent toujours un à-valoir, une perte de 5 points comparée à 2018. 21 % ne reçoivent que quelquefois un à-valoir (26 % en 2018). Le montant de l’à-valoir figurant au dernier contrat est compris le plus souvent entre 1500 et 3000 euros (37,5 % des répondants). Pour 30,5 %, il est supérieur à 3000 euros ; pour 32 % il est inférieur à 1500 euros. Des pourcentages presque stables par rapport à 2018.

– Baromètre Scam 2021

Changer de paradigme ?

Le contrat de commande renverse cette approche. Voici comment se définit la commande d’une œuvre : « Lorsqu’un producteur demande la création d’une œuvre à un auteur pour la réalisation de son spectacle, il passe commande auprès de celui-ci. Leur relation peut alors se finaliser par un contrat de commande. »

L'auteur ne soumet rien : il répond à une sollicitation. Et qui dit commande, dit achat de l'oeuvre. Quid de l'exploitation commerciale ? Elle est bien souvent englobée dans le même contrat.

C'est ici qu'intervient la réforme du Code civil : le contrat d’entreprise obligera à acheter l’œuvre demandée, sans disposer des droits d’exploitation. Un second contrat s'imposera, dès lors que l'éditeur entend publier l'oeuvre. Problème : très peu de commandes sont officiellement traitées comme telles, car le contrat de cession, avec à-valoir amortissable, s'y substitue. 

À LIRE: Auteur, éditeur : à qui attribuer la création d'une oeuvre ?

Surproduction, à nous deux...

Les oeuvres issues de commandes ne seraient-elles pas quantité négligeable ? Pas vraiment : elles se retrouvent dans les livres pratiques (jardinage, activités manuelles, cuisine, etc.), manuels scolaires, ouvrages parascolaires, documents, essais... N’en jetez plus ? Eh bien si : religion, ésotérisme, encyclopédies, beaux livres, cartes, dictionnaires… 

Ces segments éditoriaux pèsent en France près de 1 milliard € de chiffre d’affaires — selon les chiffres 2021-2022 du SNE. Soit un tiers des revenus éditeurs en 2021, année hors norme aux 3078 milliards € de CA. Sauf que les commandes ne se cantonnent pas à ces secteurs...

Fiction, mon amour

Quel pourcentage de la littérature jeunesse – 411 millions € de CA en 2021 – serait concerné ? Quid de la bande dessinée, qui a connu une explosion tonitruante l’an passé avec près de 510 millions € ? Faudrait-il omettre les sciences sociales et leurs 373 millions € de CA ? 

Et si la littérature générale – premier segment du marché en valeur, avec 614 millions €, soit 21 % des ventes globales – était aussi touchée... Là où l'avance sur droit était monnaie courante, les éditeurs seront contraints à officialiser la commande et donc rémunérer le travail d'un chèque définitif

La perspective de dépenses fermes, et plus à rembourser par des ventes, conduirait-elle à une plus grande prudence éditoriale, donc... à publier moins ? 

Ecris sans peur. Edite sans pitié - Crédits :  hannah grace/ Unsplash
Ecris sans peur. Edite sans pitié - Crédits : hannah grace/ Unsplash

Le modèle économique bouleversé

Si l'oeil attentif des contrôleurs de gestion se montrera prompt à couper les vivres, un corollaire inattendu débarque : la fin d'une surproduction de titres, sans cesse dénoncée ? En notant bien que cette surabondance est toujours alimentée par les livres du concurrent, jamais les siens.

L'hypothèse ne réjouira pas la diffusion / distribution : si la machine à déplacer les ouvrages depuis les entrepôts, les ramener et les stocker – contre facturation – perd en volumétrie, les résultats financiers accuseront le coup. Nerf de la guerre, ce maillon de la chaîne représente une manne financière primordiale pour les groupes... Mais comment le contrat d'entreprise sévirait ?

Histoire d'une Réforme

En avril 2020, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, confiait à Philippe Stoffel-Munck la présidence d'un groupe de travail. Objectif ? Réformer le droit des contrats spéciaux – en particulier, ceux liés à « la vente, les prêts, le monde des prestations de service ». Hmmm....

Les écuries d'Augias ? Du menu fretin...

Ce spécialiste – avocat au barreau de Paris, professeur des universités, en Droit civil des affaires et Droit des obligations – prit le chantier à bras le corps. Et non sans plaisir : sa thèse portait sur l’abus dans les contrats et en 2008 et il participa à l'ouvrage Pour une réforme du droit des contrats — c’est dire si le sujet le passionne. On ignore si le titre découlait d'une commande...

Un avant-projet fut remis en avril 2022 puis soumis à consultation jusqu’au 18 novembre : désormais, la réforme suit son cours, sans plus de possibilité d'intervenir.

CPI vs Code civil

Mais voilà : l’industrie du livre est plutôt coutumière du Code de la Propriété Intellectuelle ? En quoi les contrats spéciaux l'intéresserait ? Eh bien, le C. civ de son petit nom représente l’ensemble du droit commun et jouit d'une autorité naturelle sur ses collègues. En tant que droit commun des contrats, il impose ses éléments de droit généraux, que les autres Codes (patrimoine, commerce, aussi bien que propriété intellectuelle) complètent. 

Lors d'une interview, Philippe Stoffel-Munck déclencha les hostilités, assurant que le « contrat relatif à une œuvre de l’esprit [rentre] dans cette catégorie de contrat », à savoir le contrat d’entreprise. Et l'article L.1775 de préciser : « Le contrat d’entreprise est celui par lequel l’entrepreneur réalise, de façon indépendante, un ouvrage au profit de son client, maître de l’ouvrage. L’ouvrage peut être matériel ou intellectuel. Il consiste en un bien ou un service. »

“Vous avez votre contrat ?” Cathédrale Saint-Étienne à Vienne - Crédits ActuaLitté, CC BY SA 2.0
“Vous avez votre contrat ?” Cathédrale Saint-Étienne à Vienne - Crédits ActuaLitté, CC BY SA 2.0

C'est une révolution

Sollicité par ActuaLitté, Pascal Puig, dont la thèse portait sur La qualification du contrat d'entreprise, confirme bien que l'édition sera soumise à ce cadre contractuel – dès lors qu’un éditeur commande un livre à un auteur.

La grande nouveauté ? Le contrat d’entreprise sera alors réputé à titre onéreux s’il est passé dans le cadre de l’activité professionnelle de l’auteur. L'article L.1756 de l'avant-projet stipule en effet : « Le contrat d’entreprise peut être gratuit ou onéreux. Il est présumé onéreux lorsque l’ouvrage à réaliser s’inscrit dans le cadre de l’activité professionnelle de l’entrepreneur. » 

En somme, un maçon construira et facturera ipso facto un mur, surtout s’il a été illustrateur

Création et exploitation, distinguées

Pour cet avocat et professeur agrégé des facultés de droit et doyen honoraire de l’Université de la Réunion, c’est une évidence, « parce qu’il en a toujours été ainsi à ma connaissance et que l’avant-projet n’entend pas modifier l’état du droit sur ce point. Je ne vois d’ailleurs pas ce qui pourrait justifier un refus de qualification. »

Actuellement, lorsque l’éditeur commande une œuvre à un auteur, il lui verse une avance. Mais en cas de signature d’un contrat d’entreprise, la somme pourrait-elle encore être amortie par les droits d’exploitation comme c’est le cas aujourd’hui ? 

Là encore, Pascal Puig confirme : « La liberté contractuelle constitue le principe dans la fixation du prix du contrat d’entreprise et dans ses modalités de paiement, sous réserve de quelques règles étrangères aux auteurs et éditeurs, par exemple la réduction des honoraires. »

Et de conclure : « Je ne vois donc pas ce qui pourrait empêcher les avances sur les droits d’exploitation ni leur amortissement a posteriori. »

Le contrat hybride, ou l'avenir 

Jusqu'à présent, un flou juridique conduisait les auteurs à accepter un contrat de cession, même quand il comportait des clauses propres à la commande. Or, c'est justement sur ce point que la réforme du professeur Stoffel-Munck détonne. Elle segmente le contrat global dès lors qu'il compte plusieurs prestations caractéristiques : chacune est nettement séparée et obéit aux règles du contrat concerné.  Aucune des deux ne peut s’effacer au profit de l’autre. 

À LIRE: L’avenir du livre : payer encore moins les auteurs pour produire encore plus ?

Ainsi, deux étapes s'imposent. D’un côté, la commande d'une oeuvre, de l’autre, l’exploitation de l’œuvre. Et l'avant-projet impose que la première relève du contrat d'entreprise (et du Code civil), tandis que la seconde est régie par le contrat d'édition (Code de la propriété intellectuelle).

La qualification exclusive d'antan laissera place demain à une qualification distributive : l'hybridation étant enfin la règle.

Crédits ActuaLitté, CC BY SA 2.0
Crédits ActuaLitté, CC BY SA 2.0

Un duel, code à code 

Les associations d'auteurs le clament : l’avance sur droit escamote le volet créatif. La méthode distributive adoptée lui rendrait alors justice. Elle reconnaît l'existence de deux prestations : créer, d'abord, céder, ensuite. Avec l’assurance, pour l’auteur, après un paiement de l’œuvre commandée, de percevoir des droits dès la première vente.

La Présentation de l’avant-projet de réforme du contrat d’entreprise (mai 2022), ne disait pas autre chose. Le contrat d’entreprise vise « la création d’une richesse nouvelle par l’activité indépendante de l’entrepreneur dans l’accomplissement d’une prestation aux contours concrètement déterminés ».

Le CPI en PLS ?

La mission Sirinelli-Dormont avait refusé d’apporter des modifications au Code de la Propriété Intellectuelle, au profit d’un dialogue et de négociations collectives. Le contrat d’entreprise règle alors l’un des enjeux cruciaux du rapport Racine, mettant fin aux réticences du professeur Sirinelli : 

Un autre risque souligné par des acteurs du secteur culturel est celui selon lequel la création du contrat de commande bouleverse les modèles existants de financement des œuvres.

 

La sanctuarisation de la somme versée en amont augmenterait la charge des exploitants ou, au contraire, n’aurait aucun effet sur la rémunération des auteurs si, par un système de « vases communicants », les exploitants décidaient de baisser la rémunération proportionnelle due au titre de l’exploitation afin de rester dans un montant global de rémunération identique, mais réparti sur les deux phases.

 

C’est alors démontrer que la voie de l’édification d’un statut pour le contrat de commande imposant deux rémunérations serait de portée nulle, le législateur ne pouvant intervenir sur le montant des pourcentages à accorder. Forts de l’analyse de la situation actuelle, d’aucuns vont jusqu’à prétendre que l’intervention actuelle serait inutile ou dangereuse.

 

– Rapport Sirinelli décembre 2020

La commande sécurise la place de l’auteur, de par le distinguo entre œuvre créée et proposée et proposition d’une œuvre à inventer. Et aucun risque qu'il ne soit requalifié en contrat de travail – ce dernier impliquant un lien de subordination.

Louage, louange ou langes ?

Pour les étudiants en droit, pointons un délicieux symbole. Le tout premier article du CPI, L. 111-1 indique : « L’existence ou la conclusion d’un contrat de louage d’ouvrage ou de service par l’auteur d’une œuvre de l’esprit n’emporte pas dérogation à la jouissance du droit reconnu par le premier alinéa, sous réserve des exceptions prévues par le présent code. » 

L’expression “contrat de louage” sera bientôt désuète, remplacée par “contrat d’entreprise” – à force de ne pas vouloir toiletter le CPI, ce dernier finira par sentir la naphtaline. Peut-être son côté antimite ?

Taux horaire et facturation

Alors, concrètement, qu'attendre de toute cela ? Assimilés alors à n’importe quel travailleur indépendant, les auteurs auront la liberté de fixer le prix de leur travail lors de commandes. Mais raison gardons : tout cela reste symbolique. Le contrat d'entreprise ne changera pas le rapport de force : il implique seulement que la somme versée soit décorrélée de l'exploitation.

On envisagerait ainsi des prix à la planche (comme cela se faisait avant dans la bande dessinée), des montants forfaitaires ou encore des tarifs pour modifications substantielles... Et la magie tient à ce que les arts graphiques opèrent déjà de la sorte.

D’autre part, et juridiquement, il s’agirait de facturer des honoraires de création qui ne relèvent pas du droit d’auteur, des revenus intervenant en contrepartie d’une cession de droits.

Pour l’auteur, il importera de disposer d’un Siret — celles et ceux qui sont sous le régime Traitements et Salaires ne seront pas en mesure de déclarer leurs ressources. Il leur faudra revenir au principe des Bénéfices Non Commerciaux, et faire la demande pour un numéro de Siret. 

Heureusement, aucun changement n’interviendrait au niveau de l’URSSAF (et détail : le montant serait soumis au taux de TVA, sauf en cas de franchise en base). Pour les auteurs déjà professionnalisés, de ce point de vue, cela ne changerait rien en somme...

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Crédits photo : Romain Dancre/ Unsplash

42 Commentaires

 

Da Luz

06/02/2023 à 13:43

Bonjour,
Franchement, je n'ai rien compris à ce charabia. Pourtant je suis juriste de formation, Lol

SamSam

07/02/2023 à 10:46

Idem... Le rédacteur semble avoir fait un copié-collé de différentes pages spécialisées, et il prend pour argent comptant les affirmations du MEDEF/SNE sur les a-valoir et autres... De toute façon, si c'est proposé par l'Etat-Macron, la main guidée par le SNE, on peut assurer que c'est mauvais pour les auteurs. Même ceux qui touchent des a-valoir, ce qui n'est pas le cas de l'immense majorité des auteurs....

BULDBUL

09/02/2023 à 08:21

Oui, merci du commentaire je me sens moins seul !

Yves MICHEL éditeur

14/02/2023 à 17:19

Oui, moi non plus... Ca ressemble à des arguties d'avocats pour très grands éditeurs et auteurs très connus... Pas concerné.

Quidibus

06/02/2023 à 20:54

« Dans les faits, un livre s'avère le plus souvent déficitaire pour l'éditeur, puisque les ventes ne remboursent que rarement l'avance »

Il faut mettre fin à cette fable : l'éditeur gagne de l'argent avant que l'avance faite à l'auteur ne soit remboursée. L'avance non remboursée vient en dégrèvement du chiffre d'affaires du livre, pas du résultat net. Imaginons qu'un auteur perçoive 10.000 euros d'avance, que ses droits se montent à 10%, que le livre soit vendu 20 euros HT et que l'éditeur en écoule 3000 exemplaires. (10%x20)x3000 = 6000. Les droits d'auteurs ont généré 6000 €, donc l'avance n'est pas couverte – il manque 4000 € pour faire le compte.
Dans le même temps, l'éditeur, une fois qu'il a payé son distributeur, son diffuseur, son impression, ses frais éditoriaux, artistiques, etc. perçoit une somme supérieure aux 10.000 euros initialement investis (dans notre exemple). Donc l'avance a beau n'être pas couverte par les ventes, le livre n'est pas déficitaire pour l'éditeur. Ce n'est que lorsque l'avance est supérieure aux recettes de l'éditeur – ce qui peut arriver si l'avance est vraiment trop haute ou les ventes vraiment trop basses – que le livre est déficitaire pour l'éditeur, mais ce n'est pas la majorité des cas.

Sauf que cette fable à la peau dure, et que beaucoup d'auteurs culpabilisent d'avoir fait "perdre" de l'argent à leur éditeur parce que leur avance n'est pas couverte...

Vogel 87

07/02/2023 à 09:02

Bonjour
Sauf à considérer qu’un éditeur est une abstraction travaillant sans bureau, sans salariés, sans frais généraux, sans coûts de fabrication et éventuellement sans se rémunérer votre commentaire aurait éventuellement un sens…
Là, pas vraiment…
En reprenant vos chiffres et en tenant compte d’un contrat de diffusion extrêmement favorable sur un CA de 60k€, l’éditeur va toucher 30k€
Il a versé 10k€ d’à-valoir qui viennent en déduction des 30k€ reçus pour la vente de 3,000 ex nets de retours…
Et bien pour avoir pratiqué ce métier d’éditeur pendant quelques décennies, je peux vous dire que si vous ne faites pas de cessions de droits Poche, traductions et éventuellement audiovisuels vous ne gagnez pas d’argent.
Votre raisonnement est basique et votre démonstration fausse.
De facto et permettez moi de conclure ainsi : vous ne connaissez absolument rien à l’économie de l’Edition
Bonne journée néanmoins

Marazano

09/02/2023 à 12:14

Vous voulez dire que l'éditeur à des frais de fonctionnement ? Mais quelle surprise ! Et je vais vous surprendre peut-être plus encore : l'auteur a lui aussi des frais qui ne rentrent pas dans la facturation ou l'exploitation de compte de son ouvrage.
Cependant ces frais de fonctionnement, l'éditeur ne les rembourse pas sur un seul ouvrage mais sur la totalité des ouvrages qu'il édite, il n'a donc pas à en tirer argument sur l'exploitation d'un seul ouvrage.
En général l'exploitation générale de son catalogue lui permet de ventiler ces frais sur l'intégralité de son catalogue. C'est du moins ce qu'on constate chez les éditeurs d'une certaine ampleur qui en plus peuvent se payer le personnel qui leur permet de se concentrer sur leur propre travail éditorial, ce qui n'est pas le cas des auteurs qui 'n'ont généralement pas les moyens de se payer des assistants qui pourraient leur permettre de se concentrer sur leur activité créatrice bien que les éditeurs leur demandent de plus en plus d'assumer des fonctions qui ne font pas partie de cette activité créatrice ( scans, communication, etc...)

SamSam

07/02/2023 à 10:55

Quel auteur touche 10000€ d'avance ?... Ce type de contrat, concocté par le SNE, sans doute, - qui ment effrontément en affirmant qu'il se satisferait des droits antérieurs -, ne concerne que 0,01% des auteurs en France.
Ce n'est même pas une mesure actée, et A.L. travaille les avis, comme BFM travaille de micro-disputes entre membres du Gotha, pour alimenter in fine l'affichage et donc la validation d'une réforme qui ne repose sur aucune validité et encore moins sur une demande des retraités. Ici, des auteurs. Mais ce sont des points accessoires au yeux de la presse de révérence dont l'investigation consiste à reproduire la com' du MEDEF/SNE.

Nicolas Gary - ActuaLitté

07/02/2023 à 11:05

Bonjour SamSam
Vos propos contiennent de sérieuses erreurs d'appréciation. Ce qui est bien logique puisque vous dites n'avoir rien compris.
• Le contrat d'entreprise n'est pas du tout une invention du SNE.
• Il permet de garantir des revenus qui ne soient pas une avance, pour les auteurs, lorsqu'on leur commande l'écriture d'un texte. Donc un montant définitif.
• Il distingue la création, ainsi rémunérée, de la commercialisation, qui fera l'objet d'un second contrat. Là où l'avance n'est pas une rémunération du tout.
A votre disposition.

SamSam

08/02/2023 à 10:41

En toute logique de pouvoir, il est quasiment certain que ce type de contrat émane de la galaxie SNE, il faut être pressé de suivre la logique SNE - pas vu, pas pris - pour en douter, ou d'une candeur touchante.
Pour le reste vous répétez les accroches de ceux qui veulent appliquer ce type de contrat qui concerne une infime partie des auteurs, ceux qui ne sont pas assez "banquables". En plus, il donne la main encore plus à ces marchands de l'édition industrielle... Ca ne fait pas la maille,

Nicolas Gary - ActuaLitté

08/02/2023 à 10:50

Bonjour
Que vous vous entêtiez dans votre certitude est une chose contre laquelle je suis impuissant.
Vous parlez de logique et de "quasiment certain" : démontrez vos dires avant d'avancer des propos aussi vagues.
Ce contrat concernera tous les auteurs à qui l'on commande une oeuvre, en leur garantissant l'achat de leur travail, distinct de l'exploitation.
Si vous pensez que le SNE est disposé à s'obliger, de la sorte, à basculer d'un modèle d'a-valoir à un système de paiement ferme, sans obligation de remboursement, alors je crains que vous fassiez fausse route.

SamSam

08/02/2023 à 10:45

On remarquera combien le ban de l'édition et affidés de la presse officielle se précipitent pour défendre ce contrat léonin et groupusculaire...
Même les grognards qui ont souffert par et pour l’édition remplacent leur cervelle par l'esprit de corps. Consternant.

SamSam

08/02/2023 à 10:52

Un dernier mot... Les montants de rémunération fixes, et plus tard les montants sur les ventes, seront fixés par qui ? Les mêmes qui étranglent les auteurs depuis des décennies. Pensez-vous une seconde que ces gens vont rémunérer, dans les deux cas, les auteurs de manière correcte et correspondant, enfin, à la part essentielle et majeure qu'est le travail de création...?
On veut nous vendre une énième corde pour nous pendre.

Pouet

10/02/2023 à 01:27

L'éditeur engendre des bénéfices à partir de x livre vendu, une fois que les frais d'impression / de création/ communication et frais divers sont couverts (sans oublier les charges salarial). Malheureusement quand le livre ne s'est pas suffisamment vendu pour générer de royalties pour l'auteur, dans la plupart des cas il ne générera pas non plus de bénéfice pour l'éditeur.

Quidibus

06/02/2023 à 20:59

Et quid des traducteurs ? Ce sont, juridiquement parlant, des artistes-auteurs, qui jusqu'à présent étaient rémunérés de la même façon que les auteurs : une avance et des royalties. Mais une traduction, dans l'immense majorité des cas, est par définition un travail de commande... Est-il prévu que ces nouveaux contrats s'appliquent aussi à eux ?

Nicolas Gary - ActuaLitté

06/02/2023 à 22:18

Bonjour
La commande (a désormais nommer contrat d’entreprise, donc), logera tout le monde à la même enseigne : si le travail est demandé alors commande à acheter.
Mais le cas du traducteur présentera certainement des nuances du fait du modèle de rémunération déjà en place au feuillet.
Dans tous les cas, l’évolution contractuelle ne fera que clarifier toute relation.

Quidibus

06/02/2023 à 22:43

La rémunération au feuillet n'est qu'un arrangement entre l'éditeur et le traducteur. Certains rémunèrent au feuillet "réel", d'autres à la tranche de 1500 signes, certains comptent à partir du texte VO, d'autres à partir de la VF... il n'y a pas deux contrats pareils, et encore moins de loi pour encadrer tout ça.

Jojo

07/02/2023 à 08:43

Aux auteurs de s'entendre pour créer une grille tarifaire et de la respecter !
Mais je devine déjà que pour être publiés, nombreux seront prêts à casser les prix.
Le problème des auteurs est leur essence même : l'individualisme.

Ninja

06/02/2023 à 21:36

Vous nous dites "Et aucun risque qu'il ne soit requalifié en contrat de travail – ce dernier impliquant un lien de subordination."

Moi je veux bien...

Mais si éditeur je passe commande d'un dictionnaire répondant à certains critères, celui qui le rédige est dans la même position que le livreur de cassoulet à vélo dont la situation est caractérisée " par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements" (arrêt de la cour de cassation du 28 nov 2018 établissant la présence en ce cas d'un contrat de travail).

Il y a 50 000 auteurs environ en France, ça va faire un paquet de nouveaux employés dans les maisons d'édition...

Yves Castel

07/02/2023 à 06:04

En clair, l'éditeur devra payer d'avance pour un livre qu'il aura commandé et qu'il ne sera pas sûr d'exploiter. Plus moyen de jouer sur les à-valoir pour espérer rentrer dans ses frais ou faire un peu de profit avant de (re)commencer à payer les droits d'auteur. Il aura d'autant plus intérêt à publier des auteurs rentables avec le risque qu'ils augmentent leurs tarifs plutôt que leur pourcentage. Et pour l'auteur, il devra d'emblée créer sur commande, tarifer sa production et devenir travailleur indépendant avec toutes les contraintes que cela suppose. L'un et l'autre, plus que jamais, seront donc conduits à travers une démarche purement commerciale à traiter des sujets à la mode de la façon la plus putassière. Le beau monde de l'édition qu'on nous prépare là !

Jojo

07/02/2023 à 08:40

"à traiter des sujets à la mode de la façon la plus putassière"

C'est déjà le cas. Puisque le droit d'auteur ne rémunère que le succès et pas le travail, les auteurs sont très nombreux à ne traiter que de sujets à la mode.

Yves Castel

07/02/2023 à 13:45

C'est pourquoi j'ai précisé "plus que jamais", ce projet conduisant à aggraver cette tendance...

Eric Dubois

08/02/2023 à 09:39

Tout à fait d'accord ! Et quid de la microédition ( surtout en poésie ) et des petits éditeurs indépendants qui ne versent pas d'à -valoir et qui constituent plus des 2/3 du monde des éditeurs ?

Nathalie Bagadey

07/02/2023 à 07:50

Même si cet accord est loin d'être parfait, c'est la première fois qu'on met en place un système permettant de rémunérer l'auteur pour son travail de CRÉATION. ENFIN. 🙏

Je pense que la Ligue des auteurs professionnels a dû être instrumentale dans ce projet, cela fait des années qu'elle se bat pour ça.

Merci à tous ceux qui se consacrent leur temps et leur énergie à améliorer les conditions professionnelles des auteurs.

CéAm

10/02/2023 à 09:32

Enfin rémunérer le travail de "création" ? là on parle de commande passée, alors oui, le temps de travail pour "écrire/dessiner/..." va peut-être pris en compte et enfin être "payé" (ne rêvez quand même pas sur une augmentation de la masse budgétaire qui y sera octroyée, comme dit l'article ce sera enfin avec une baisse de livres publiés, puisque le risque financier mis sur un auteur inconnu sera doublement réfléchi, et là encore, "haro sur les méchants éditeurs qui ne veulent pas ME publier", l'autoédition sans rémunération réelle va exploser ; ou alors, on reste sur les mêmes montants et c'est juste le nom du contrat qui change). Mais pour les projets de livres déjà écrits et proposés aux éditeurs ? quelle sera leur place dans le budget des éditeurs ? ce ne sera pas une commande, l'auteur deviendra littéralement un "quémandeur", et demandera une prestation à l'éditeur, la négociation ne sera pas en sa faveur ???

Mathias Lair

07/02/2023 à 09:25

Cet article me semble confus :
« L’avance sur droits, montant versé en amont des droits d’exploitation qui accompagne la période de création »: FAUX, pour 66% des livres l’avance sur droit arrive au moment de la signature du contrat APRÈS QUE L’ŒUVRE SOIT RÉALISÉE.
Donc est FAUX ; « le modèle est largement en vigueur dans l'industrie et s'applique quand un auteur soumet son œuvre à un éditeur. » puisque l’ouvre est produite en amont.
VRAI : « 44 % seulement des auteurs et autrices indiquent que leurs contrats comportent toujours un à-valoir »
FAUX POUR 66% DES AUTEURS : « L'auteur ne soumet rien : il répond à une sollicitation. Et qui dit commande… » Puisque les œuvres issues de commandes représentent seulement un tiers des revenus éditeurs, Gary dixit.
LÀ OÙ LE RAISONNEMENT DÉFAILLE : dans un tiers des cas seulement, l’œuvre est réalisée suite à une commande.

Anna

07/02/2023 à 09:37

Le contrat d'entreprise n'a rien de nouveau.
Certes l'article 1710 du Code civil parlait de "louage d'ouvrage", mais cela fait longtemps que dans la pratique contractuelle, doctrinale ainsi que dans les décisions de justice, l'on pouvait parler indifféremment de "louage d'ouvrage", de "contrat d'entreprise", "de prestation de services", etc. Ces termes sont simplement synonymes. Voilà presque 15 ans que j'étais sur les bancs de la FAC de droit, et nous n'utilisions déjà plus le terme de louage d'ouvrage mais bien de contrat d'entreprise. Il s'agit ici en réalité d'une réforme du droit des contrats spéciaux qui vise également à moderniser des termes qui ne sont plus usités, mais en soi cette expression n'a rien de nouveau ni de révolutionnaire.
Rappelons également que le juge n'est pas lié par le titre du contrat donné par les parties. Seul son contenu importe pour qualifier un contrat.

pascal

07/02/2023 à 10:34

On verra bien le résultat des progrès du progrès à l'autopsie !...

Aradigme

07/02/2023 à 10:59

Un contrat d'entreprise implique une description du produit à livrer, communiquée par le commanditaire.

Cela signifie que l'éditeur pourra, par exemple, indiquer à l'écrivain: "Je désire un roman de 400 pages (plus ou moins dix), écrit sur un ton léger (ou sombre, ou badin, ou humoristique, ou sérieux), qui raconte telle histoire (exposée avec plus ou moins de péripéties) qui se déroule à telle époque, dans telle géographie et milieu social, avec les personnages suivants (liste et description) avec un fin heureuse (ou triste ou indifférente, ou indéterminée...) qui vise à démontrer telle thèse, etc...."

Pas certain que cela pousse les auteurs à écrire... Je sais que les appels à texte fonctionnent déjà plus ou moins sur ce principe, tout en laissant une certaine liberté à l'écrivain, et que certains éditeurs interviennent déjà dans la rédaction d'un texte, mais cette nouvelle donne risque de renforcer cette tendance.

L' albatros.

07/02/2023 à 11:18




La littérature aux Littéraires, s' il en reste !!!



Effacement juridique des Ecrivains de langues natales au profit du métier de Scripteurs. Scripteur - : employé salarié , sous contrat, d' une maison d' édition considérée comme une entreprise de production du livre , sur le marché des marchandises imprimées du Divertissement Écrit.




RESILIATION anthropologique, culturelle, sociale, historique de l ' Ecrivain, comme PROJECTION LANGAGIERE ECRITE MATERIALISEE EN FICTION OU ESSAI , LIVRESQUES, LIBRES, CAR HORS - STATUT.


MISE A MORT DE LA CONCEPTION LITTERAIRE ISSUE DU ROMANTISME MONDIAL.

DONT - REALISME, SYMBOLISME FURENT DES VARIANTES JUSQU ' AU SURREALISME, INSTRUISANT UN NEO - ROMANTISME.

MEME LE NOUVEAU ROMAN , POUR LITTTERATURE FRANÇAISE , S ' INSCRIVAIT , QUOI QU IL EN SOIT ET EN COUTE, DANS LA CONCEPTION PROJECTIVE DU ROMANTISME.



APRES LA FRANCE DES ALLOCATIONS , LES PLUMITIFS ALLOCATOIRES, SALARIES DU NOIRCISSAGE DE PAGES, ECRANIQUES OU TECHNICIENS SURFACE DE LA PLAGE BLANCHE.




RIDEAUX !!!!!

Hollow Knight

12/02/2023 à 02:25

Vous devriez vous renseigner sur la façon dont Victor Hugo concevait son travail et sa rémunération ainsi que la façon dont il négociait ses contrats... vous seriez surpris.

L' albatros.

12/02/2023 à 23:37

Non, pas surpris.


Ce n est pas l éditeur qui écrivit ou intervint ou dirigea ou commanda :
notre dame de paris, les miserables, les travailleurs de la mer, l' homme qui rit, Quatre vingt treize.

Ce n est pas l éditeur qui l ' obligea a versifier :
La légende des siècles, la fin de satan, dieu, les quatre vents de l esprit, ---- les contemplations.


Ce n est pas le directeur de théâtre qui souffla - Cromwell, les Burgrave.



Aucun éditeur n a imposé quoi que ce soit à Hugo.

Qu ' il les negocia à la ligne , au point et a la virgule, ne concerne pas la Litterature comme accomplissements ecrits de projets singuliers poetiques, poetiques en un sens large.

--- la création littéraire Libre.


Et sa rencontre culturelle avec un supposé public.

Tirage restreint, tirage augmenté, grand tirage.

Re- edition.


Le débat portait sur la question de la dimension de l' Ego de ceux qui soulignaient la restriction de choix et de décisions que pouvait entraîner certaines mesures , dans la commande, en regard du marché.


Et des difficultés supplémentaires, pour la Création Libre, pour tenter de la supporter en politique du livre pour une maison d' édition.


La négociation du contrat, c est de la cuisine, ou du theatre --- mauvais pastiche des " plaideurs" !!!!!


Une question d ' ethno - sociologie littéraire, pas une question d ' Expression langagiere ecrite, d' art de l écrit, et libre surtout, la liberté du loisir, au sens ancien, étymologique, du loisir, de la possibilité d' écrire selon le loisir , et d' etre publier , en laissant au lectorat le même loisir de savourer librement.



Tout un univers.

Mais au Passé révolu.




Mise en trope

07/02/2023 à 11:53

Il aurait mieux valu pour l'auteur laisser passer plusieurs jours pour se donner le temps d'écrire quelque chose qui ressemble à un article instructif ! Ou laisser à un collaborateur mieux articulé dans son expression le soin de le faire. Sur un sujet aussi brûlant, on attend d'Actuallité une synthèse compréhensible. À quand ?

Lorda

08/02/2023 à 21:00

Wah c'est dingue tous ces commentaires paniqués.

Moi je trouve que c'est une réforme sociale, qui protégera le travail de création de l'auteur. Que c'est une réforme écologique, qui poussera les maisons d'édition à mieux pousser chacun de leurs livres plutôt que d'hausser les épaules en compensant la perte avec un autre produit éditorial. Que c'est une réforme intelligente, qui reconnaît le travail de création tout en laissant la chance aux syndicats d'auteurs de négocier une rémunération proportionnelle et appropriée telle que prévue par la directive européenne.

Très bonne nouvelle ! L'article est peut être encore un peu à vulgariser (le sujet est compliqué, reconnaissons le), mais ceux qui ont un problème avec la réforme ont clairement un problème d'ego.

L' albatros.

09/02/2023 à 12:51


: " ceux qui ont un problème avec la réforme ont un problème d' ego ".

---- Stendhal, Hugo, Flaubert, Maupassant, Zola, Rachilde, Valery, Gide, France, Rolland, Colette, Proust, Cocteau, Montherlant, Malraux, Céline, Sarraute, Queneau, Sartre, Camus, Duras, Simon, Butor, Aragon, Tournier, Modiano, ....



Ou -- Gautier, ( Balzac !), Barbey d' Aurevilly, Huysmans, Villiers de l ' Isle - Adam, De Gourmont, Lloûys, Regnier, Schwob, Severine, Dunan, Mirbeau, Loti, Cendrars, Fargues, Mac Orlan, Dhôtel, Simenon, Mauriac, Gracq, Mandiargues, Margerit, Devaulx, Barjavel, Nimier, Blondin, Laurent, Beck, de Beauvoir, Triolet, Sarrazin, Leduc,



Ou --- Benoît, Very, Boileau, Spitz, Bommart, Nord, Dekobra, Narcejac, Saint Laurent, Cesbron, Des Cars, Clavel,



Beaucoup d' Egos.....!!!!



Quand ce dont il s' agit , au travers d' une réforme, ou la réforme compte moins , que sa situation en un certain moment :


Ou l écran, la représentation comptent plus que l ' ouvrage , ou l enseignement de la langue et de sa littérature ont subi une grande désaffection d' intérêts, de passions, faisant que la littérature serait sans enjeux, réduite à un passe temps, a du Divertissement Écrit.

Sans Histoires et sans conflits.

Et une portion congrue dans l ' enseignement et le choix des élèves et étudiant(e)s.


Ou la Critique , faible de son effacement en tant que considération de l ' art langagier écrit, au profit d' une information de parution qui dans certains cas se transforme en promotion et publicité d' ouvrages, faute d' une pagaille théorique monstre dans l ordre de la doctrine critique,

Lorda

09/02/2023 à 13:32

Je suis également favorable à l'introduction d'une taxe sur les ouvrages issus du domaine public afin de financer la création.

Rieg Davan

11/02/2023 à 00:55

Non merci

L' albatros.

09/02/2023 à 13:26



( 2) ---


( je m ' excuse, une urgence interuptive),

Desordre théorique dans la Critique, rien d' unifiant, différents types de manuels, -- y a t il encore un programme d' etudes ?



Et une part grandissante dans l ' arrivée des BD, des Manga, considérés comme des livres de littérature, et donc entrant dans catégories de la Lecture......



Ce qui est gravement atteint , c est l' Expression langagiere Ecrite, libre, c est a dire la Liberté.

L' attaque n est pas frontale.

C est un effet différé , dû à un placement de l objet culturel du livre dans un circuit économique où la rentabilité est au rendez vous.

Pour éditer un ouvrage libre, donc d' Expression, ( c est là ou le terme prend tout son sens !!!), La Liberte d' Expression, il faut a une maison d' édition, même indépendante, une assise économique, solide.

Qui lui est fourni par la publication d' autres ouvrages, et nécessairement, il faut que ceux ci fonctionnent.

Rentabilité.

Il n y a pas le choix.

C est structurel, determiné fonctionnellement.


Là est le Pire.


C est que même pour les Scripteurs, leur liberté sera modifiée par la nature de la commande, restreinte , avec l obligation de vendre des exemplaires, si la maison d' édition, veut faire une politique d' art langagier écrit qui mediatise ce qu on appelle La Litterature.

Sinon, même, sans cette volonté, tous les scripteur se transforment en salariés de l industrie du Divertissement Ecrit, avec une allocation d' existence, un RMI , et ensuite un salaire , a la guelde, au pro rata des ventes faites par leur ouvrage.





----- Accomodations aux intempéries et sinistres divers.


L ' écrit et la littérature en sont totalement modifiées et transformées.

Dominique

11/02/2023 à 09:39

Je vous signale que le mot 'edit' en anglais signifie 'corriger' (au sens de réduire, retrancher, remanier, revoir)

Donc : "edit without mercy" signifie : corrigez sans pitié.

C'est le mot 'publish' qui signifie publier, éditer. Un 'publisher' c'est un éditeur.

Cordialement,

Dominique

Team ActuaLitté

11/02/2023 à 10:30

Bonjour
C'est en effet l'acception du terme “éditer”, opérer un travail d'édition, lequel implique, entre autres, la correction.
Merci de nous lire.

Elsaparis

11/02/2023 à 15:55

Il faudrait d'abord "moraliser"les éditeurs... Lourde tâche derrière leurs mondanités dans les salons feutrés et leurs "bonnes adresses" gastronomiques (le Gault &Millau par coeur !). J'ai eu 2 contrats de commande il y a quelques années. 2 arnaques. Et pourtant des éditions de référence... Le 1er surtout : l'éditeur qui me sollicitait était aussi mon employeur en tant que journaliste salariée. Sur un coin de table, le monsieur m'a signé un "bon pour accord" avec le versement d'une somme cassez modique au regard de ce qu'il a empoché par la suite. Me disant que le contrat serait pour "la a semaine prochaine car son avocat était en vacances" (sic). Il fallait travailler très vite. Je m'y suis mise. L'avocat n'est jamais rentré de vacances. Avant de remettre mon texte, j'ai demandé mon contrat. Et là,chantage : si j'insiste, il me vire de mon emploi de journaliste et ne pi lié même pas le livre ! J'étais inexpérimentée, je n'adherais pas à la Scam ni à la SGDL, j'ai obtempéré. Je n'ai jamais vu de droits sur les ventes, 17 ans après maintenant, le livre traduit en anglais est toujours dans les circuits et se vend bien. Plus tard : autre commande d'une importante institution. qui édite aussi des livres. A faire vite (on compte sur les journalistes pour ce genre de savoir-faire et leurs salaires sont souvent tellement minables qu'ils acceptent. A valoir et contrat normaux. Éditrice nulle, maquette et icono aussi, commercialisation aussi (l'Etat subventionne...), Traduit en anglais, il se vend mieux à l'étranger... Mais l'avaloir n'est toujours pas amorti au bout de plus de 10 ans alors,qu'il est toujours en vente. Du boulot pour "éduquer" les éditeurs !

Charlotte

28/03/2023 à 16:25

Mon dieu, j'ai jamais lu un article aussi mal écrit et difficile à comprendre.

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03/01/2024, 10:41

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Italie : l'édition garde le moral, malgré le recul des ventes

SalondulivredeTurin2024 – Le marché du livre accuse un recul de 2,2 %, sur le premier quadrimestre 2024 en Italie. Heureusement, les auteurs locaux maintiennent les ventes à flot. Cependant, en regard des données de 2019, le secteur afficherait une croissance de 15,1 %, avec des libraires qui gagnent des parts de marché sur les sites de ecommerce.

10/05/2024, 15:11

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Belgique : des étudiants ne veulent pas de l'historien israélien Elie Barnavi

À l'Université libre de Bruxelles aussi des étudiants occupent le campus, dans ce cas précis depuis le 7 mai. Ils dénoncent ce qu'ils considèrent être un génocide à Gaza, mais aussi plus étonnant, exigent l'annulation de la venue d'Elie Barnavi, historien et ancien ambassadeur d’Israël en France, qui doit donner une conférence. C'est d'autant plus surprenant que l'Israélien plaide depuis longtemps pour une reconnaissance immédiate d’un État palestinien, et s'est vigoureusement opposé aux politiques des gouvernements Netanyahou.

10/05/2024, 13:56

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Le troubadour occitan Henri Gougaud est mort

L'écrivain, poète, conteur et chanteur Henri Gougaud est mort ce 6 mai à l'âge de 87 ans. Né dans les terres rouges de l'Aude, il s'est voulu un descendant direct des troubadours occitans, portant en lui la poésie et l'art du conte et de l'imagination avec passion.

10/05/2024, 10:27

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Face à J.K. Rowling, Daniel Radcliffe réitère son soutien aux LGBTQ+

L'acteur star de la saga Harry Potter, adaptée des livres éponymes de J.K. Rowling, a récemment confirmé sa « tristesse » face aux différentes sorties de l'autrice au sujet de la transsexualité. Dans une longue entrevue pour The Atlantic, il estimait que ne pas réagir serait, de sa part, faire preuve d'une « immense lacheté ».

09/05/2024, 17:30

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Simon & Schuster rachète la plus grande maison d'édition des Pays-Bas

L'éditeur américain Simon & Schuster (S&S), qui a été vendu en août dernier à la société d'investissement KKR, a acquis Veen Bosch & Keuning (VBK), la plus grande maison d'édition néerlandaise. L'acquisition comprend toutes les marques de VBK aux Pays-Bas et en Belgique, ainsi que ses sociétés sœurs, le producteur de livres audio Thinium, et Bookchoice, une plateforme d'abonnement pour e-books et livres audio. 

08/05/2024, 15:16

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Inédit de Vladimir Nabokov : dans les coulisses d'une traduction

Le grand public connaît Vladimir Nabokov à travers son chef d'œuvre Lolita, deux fois adapté au cinéma, les plus curieux ses autres textes importants de la période américaine comme Feu pâle. Beaucoup moins ont lu ses œuvres écrites en russe. Dans ces dernières, qui s'étendent jusqu'aux 40 ans de l'écrivain tout de même, encore un certain nombre d'inédits en français, principalement du côté de sa production dramatique. Les éditions Verdier publient ce 25 avril l'une d'elles : « Un chef-d'œuvre de sa jeunesse » même, selon les traductrices, et pour le poète-prosateur hors-norme, ce n'est pas peu dire...

08/05/2024, 12:44

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Fred Dewilde, auteur de BD et survivant du Bataclan, s'est donné la mort

Fred Dewilde, ancien illustrateur médical qui s'est lancé dans la bande dessinée à la suite du traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, s'est donné la mort ce dimanche 5 mai. Life for Paris, association dont il était un des piliers, a annoncé sur Twitter qu'il avait mis fin à ses jours « terrassé par la violence des traumas contre lesquels il luttait sans relâche ».

08/05/2024, 11:33

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Un Kafka plus authentique que jamais, en poche chez Folio

Le 3 juin 1924 disparaissait Franz Kafka. L'auteur tchèque de langue allemande, qui avait alors publié un peu plus d'une dizaine de textes — dont La Métamorphose et La Colonie pénitentiaire —, laissait derrière lui un grand nombre de manuscrits — dont ses romans Le Château, Amerika et Le Procès — et d'écrits personnels, qu'il avait demandé à son ami et exécuteur testamentaire, le poète Max Brod, de détruire. Chose qui, bien évidemment, et pour le plus grand bien de la littérature, ne fut jamais faite.

07/05/2024, 17:32

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L'éditeur Léo Scheer est mort

L'éditeur et personnalité de la télévision, Léo Scheer, est décédé à l'âge de 76 ans, a annoncé sa conjointe Nathalie Rheims dans Le Figaro. Il débuta en tant qu'écrivain, sociologue et publicitaire, avant de fonder en 2000 la maison d'édition qui porte son nom. Dans son catalogue, Eric Vuillard, Yves Bonnefoy, Chloé Delaume, Camille Laurens, Aurélien Bellanger, ou encore Louis-Henri de la Rochefoucauld.

07/05/2024, 14:03

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Une librairie dédiée à la Romance à Rouen, au Sport à Nice

Ce 20 avril, une librairie dédiée à la Romance, L'Encre du cœur, a ouvert ses portes à Rouen. Un genre en pleine expansion, médiatiquement en tout cas, favorisé par les dynamiques des réseaux sociaux. Dans cette optique, elle organisera des événements comme des clubs de lecture et autres discussions sur la plateforme Discord, dans cet esprit communautaire qui caractérise cette littérature. Ce même mois, à Nice, une enseigne entièrement dédiée aux ouvrages de sport a été inaugurée.

06/05/2024, 18:21

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Les Archives nationales accueillent les archives de Bruno Latour

Plus d'un an et demi après son décès, les archives de l'intellectuel Bruno Latour sont transférées aux Archives nationales, conformément au souhait de son épouse et de ses deux enfants.

06/05/2024, 16:44

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Décès de Bernard Pivot, d'Apostrophes à l'Académie Goncourt

Bernard Pivot, figure emblématique de la culture française et ancien président de l'Académie Goncourt de 2014 à 2019, s'est éteint à l'âge de 89 ans. Sa famille a confirmé cette triste nouvelle, ce lundi 6 mai 2024 à l'AFP. Il se battait contre un cancer depuis plusieurs mois. Il était non seulement connu pour son rôle d'auteur et de présentateur de la culte émission littéraire Apostrophes, mais également pour son amour profond des livres et de la langue française.

06/05/2024, 15:09

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Avec les hologrammes, la lecture bientôt omniprésente ?

À l'occasion de la Journée mondiale du livre, le 23 avril dernier, la chaine de librairies suisse Ex Libris a installé des dispositifs holographiques au sein d'universités, mais aussi de centres commerciaux. Ces appareils diffusaient des lectures d'extraits de textes, assurées par leurs auteurs eux-mêmes ou par différentes personnalités.

06/05/2024, 11:06

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Verdissement, métapopulation... La langue française et l'écologie

Après plusieurs listes de vocabulaire consacrées au sport, en vue des Jeux olympiques et paralympiques, la Commission d'enrichissement de la langue française se tourne à nouveau vers un domaine très contemporain. L'écologie, où les immenses défis suscitent des innovations aussi bien technologiques que langagières...

06/05/2024, 09:30

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La première représentation de Harry Potter bientôt en vente

Un petit morceau d'histoire littéraire sera proposé aux enchères le 26 juin prochain à Sotheby's, à l'occasion d'une vente new-yorkaise autour de la bibliothèque du collectionneur Rodney P. Swantko, un chirurgien bibliophile. Parmi les lots, l'aquarelle d'un certain Thomas Taylor...

03/05/2024, 15:51

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Face aux écrans, la lecture comme “alternative stimulante”

En janvier 2024, Emmanuel Macron avait constitué un comité d'experts, chargé de produire un rapport sur l'exposition des jeunes aux écrans. Ce long rapport de 142 pages, rendu public ce 30 avril, évoque notamment les bienfaits de la lecture et la manière dont elle est devrait être présentée comme une « alternative stimulante » aux smartphones et autres consoles.

03/05/2024, 14:08

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Des étudiants de Sciences Po Reims occupent leur bibliothèque

Ce vendredi 3 mai, 80 étudiants de Sciences Po Reims occupent la bibliothèque universitaire de leur campus après y avoir passé la nuit, en soutien à la cause palestinienne et pour protester contre ce qu'ils considèrent comme une répression de l'administration. 

03/05/2024, 12:43

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Lecture :  famille et école, la réponse face à la désertion des jeunes

Toute inégalité dans l’accès à la lecture engendre logiquement des disparités sociales, culturelles et économiques. Mais, en outre, provoque un sentiment de discrimination pour les enfants issus de certaines catégories socioprofessionnelles. Voici en substance ce que raconte l’étude de l’OSDEL, organisme de gestion collective grec, dans son étude « L'enfant et la lecture ».

03/05/2024, 12:35

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Une nouvelle présidente pour Auvergne-Rhône-Alpes livre et lecture

L'association Auvergne-Rhône-Alpes livre et lecture a procédé à l'élection de son nouveau bureau, confiant la présidence à Catherine Benod, responsable du réseau de lecture publique de la Ville de Bourg-en-Bresse depuis 2020.

03/05/2024, 10:50

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JO et JP de Paris 2024 : l'usage de la langue française en jeu ?

Lors d'un scrutin public réunissant 54 votants, 47 députés ont adopté une proposition de résolution portant sur l'usage de la langue française aux jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. Elle vise à placer la langue française au cœur des événements sportifs de cette année, mais ses détracteurs, du côté des Insoumis et des Socialistes, pointent « de la communication politique » avant tout.

03/05/2024, 09:49

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Achat de livres par les collectivités : comment répondre aux besoins

Depuis cinquante ans, Expodif fournit collectivités et revendeurs : quelque 5000 références dans son catalogue, issues de lots rachetés auprès d’une centaine de fournisseurs. Et des livres neufs revendus à des prix concurrentiels – entre 40 et 65 % du prix éditeur. Une offre de services, à « des prix défiants toute concurrence », précise l'entreprise.

03/05/2024, 09:30

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La revue Hirondelles prend son envol, cap sur l'édition en région

Les Éditions du 81 lancent Hirondelles Magazine, le tout premier du genre consacré à l’édition indépendante. Dans une volonté de montrer que la vie littéraire ne se fait pas qu'à Paris, chaque numéro sera consacré à une région de France. Le premier, qui sortira le 14 juin prochain, met la lumière sur la Normandie.

02/05/2024, 16:15

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L'acteur Jean Reno publie en mai son premier roman, Emma

Figure du cinéma français et international, du Grand Bleu, en passant par Léon, jusqu'au Da Vinci Code, Jean Reno publie chez XO Editions son premier roman, Emma, le 16 mai prochain, à l'âge de 74 ans.

02/05/2024, 16:08

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Le livre d'occasion fait des adeptes chez les libraires

« Et si l’occasion était la nouveauté du moment ? » Pour LaLibrairie.com, la question de la seconde main ne se pose plus : fort d’un collectif de 2500 points libraires partenaires (en France et Belgique), ce réseau met désormais en avant les ventes de livres d’occasion sur sa plateforme.

02/05/2024, 10:45

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Bayard Jeunesse met le paquet sur sa dernière série star

La série Émile et Margot est un des derniers phénomènes de la bande dessinée jeunesse. Elle est l'œuvre du duo de frère et soeur Anne Didier et Olivier Muller, avec Olivier Deloye aux dessins. Suivie par des millions de lecteurs chaque mois dans le magazine Mes premiers J'aime Lire, elle s'est écoulée à bientôt un demi-million d'exemplaires en librairie. Aujourd'hui, Bayard Jeunesse et les créateurs de la série étendent cet univers avec de nouvelles propositions.

02/05/2024, 10:33

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Amazon a triplé ses bénéfices, dépassant les 10 milliards $

Qu'il est loin, le temps où Amazon faisait état de quelques milliards $ de pertes, fin 2022... L'année 2024 commence en effet sur les chapeaux de roues, avec un bénéfice qui bondit à 10,4 milliards $ pour le premier trimestre, contre 3,2 milliards $ « seulement », à la même période, en 2023.

02/05/2024, 10:26

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Iran : rappeur, poète, Toomaj Salehi condamné à mort

Le Pen club français a pris connaissance de la condamnation à mort du rappeur iranien Toomaj Salehi. L'association de défense de la liberté d'expression dénoncer fermement cette mesure, dans un texte que ActuaLitté publie ici en intégralité. 

01/05/2024, 17:45

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L'écrivain Paul Auster emporté par le cancer

L'écrivain américain Paul Auster, connu pour ses romans existentialistes teintés de noir, est décédé à l'âge de 77 ans des suites d'un cancer du poumon, dans sa résidence de Brooklyn. Sa disparition a été annoncée ce 30 avril par Jacki Lyden, ami et collègue écrivain. Il est mort entouré de ses proches dont son épouse Siri Hustvedt et sa fille Sophie Auster. 

01/05/2024, 09:46

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Taxe sur les livres d'occasion : "parlons-en avant d'improviser !"

« On va mettre en place au moins une contribution qui puisse permettre de protéger le prix unique et permettre à nos auteurs, éditeurs et traducteurs d’être mieux aidés. » En visite au Festival du Livre, Emmanuel Macron a annoncé vouloir mettre en place une taxe sur les livres d'occasion. La Bourse Aux Livres réagit dans cette tribune à la déclaration du Président de la République.

30/04/2024, 16:14

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“Platisme”, “Écogeste”, “Masculinisme”, les petits nouveaux du Larousse 

L'édition 2025 du Petit Larousse illustré sortira le 22 mai 2024. 150 nouveaux mots, sens, locutions et expressions, ainsi que 40 nouvelles personnalités, feront leur entrée dans le dictionnaire cette année. Du « platisme » au « masculinisme » en passant par la notion d' « empouvoirement » et celle d' « écogeste », ces nouveautés prouvent, comme chaque année, que le langage est une forme qui se meut en même temps que les sociétés humaines.

30/04/2024, 13:09

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Antitrust : aux États-Unis, des libraires en force contre Amazon

Quelques jours après l'Independent Bookstore Day, qui célèbre la vitalité des librairies indépendantes aux États-Unis, l'American Booksellers Association (ABA), qui représente les professionnels, veut peser dans une importante procédure contre Amazon. La Federal Trade Commission (FTC) a porté plainte contre le géant, soupçonné de pratiques anticoncurrentielles, l'année dernière.

30/04/2024, 12:17

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Bientôt, une nouvelle direction pour l'Enssib

L'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (Enssib) ouvre les candidatures pour sa direction, susceptible d'être vacante à compter du 14 octobre 2024. Il reste 30 jours aux candidats et candidates pour se présenter.

30/04/2024, 09:01

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Vivendi : un printemps financier aux résultats qui bourgeonnent

Avec 4,275 milliards € au premier trimestre, Vivendi améliore significativement son chiffre d’affaires, annonce un communiqué. Une croissance organique de 5,4 % notamment portée par Lagardère, assurent Yannick Bolloré, Président du Conseil de surveillance de Vivendi, et Arnaud de Puyfontaine, Président du Directoire

29/04/2024, 22:11

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Avec la Villa Swagatam, des écrivains indiens accueillis en France

L'Ambassade de France en Inde et l'Institut français ont inauguré la deuxième édition de la Villa Swagatam, un réseau de résidences qui promeut les échanges culturels entre la France et l'Inde. Avec une nouveauté de taille : outre l'accueil des résidents français en Inde, mais aussi au Bangladesh, des artistes indiens auront l'opportunité de venir travailler dans l'Hexagone.

29/04/2024, 12:57

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Le mystérieux Vinteuil et la sonate de Proust : qui est Nathanaël Duval ?

« C'est la petite phrase de la sonate de Vinteuil, n'écoutons pas ! » Swann n'avait pas eu le temps de se mettre en garde que la musique lui rappelait Odette et les souvenirs de cet amour qu'elle lui portait (Un amour de Swann). Mais ce Charles Vinteuil, créé en s'inspirant de divers compositeurs contemporains de l'écrivain, qui est-il ? 

28/04/2024, 16:03

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Rachida Dati : un Pass Culture européen, à la façon d'Erasmus

Invitée ce 26 avril sur les ondes de RTL, la ministre de la culture, Rachida Dati, a évoqué la question du Pass Culture, généralisée en France en 2021 pour les jeunes de 18 ans, avant d'être étendue à d'autres classes d'âge. À la demande du président de la République, la voici militant pour un Pass Culture élargi à l'échelle européenne, « un peu sur le modèle d'Erasmus ». 

27/04/2024, 12:02