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Les Ensablés - L'Abbaye d'Evolayne de Paule Régnier (1888-1950)

Je ne sais plus où et quand je suis tombé sur ce livre L’abbaye d’Evolayne de Paule Régnier (Grand prix de l’Académie Française 1933), avec sa couverture jaune défraichie des éditions Plon. Longtemps, je l’ai gardé dans mes réserves : j'avais d’autres priorité de lectures. Il y a peu, fouillant ma bibliothèque, je l’ai redécouvert, l’ayant totalement oublié. Allons, il fallait quand même me renseigner sur cette Paule Régnier ! Le destin tragique de cet auteur, il faut bien le dire, m’a conduit à lire enfin son roman. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, j’en conviens, il peut paraître dépassé, appartenir à un autre monde (mais n’est-ce pas après tout un motif de le parcourir ?), mais il palpite dans ce texte quelque chose de bouleversant et de prenant. Par Hervé BEL

Le 24/07/2022 à 09:00 par Les ensablés

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24/07/2022 à 09:00

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Paule Régnier est née en 1888 dans une famille bourgeoise aisée qui sera ruinée. Pendant l’enfance, elle est atteinte d’une maladie grave qui la rend bossue et infirme. En 1913, elle publie un premier roman « Octave » qui est un échec total (l’éditeur fait faillite le jour de sa parution). Entretemps, après avoir éprouvé une passion trouble pour Sarah Bernhardt (de 44 ans son aînée!), elle a rencontré le poète Paul Drouot qu'elle aime follement, mais leur relation n’est que platonique et intellectuelle. Drouot est tué sur le front en 1915. Inconsolable, elle endosse le rôle de veuve et s’attelle à l’édition d’un manuscrit du poète : « Eurydice, deux fois perdue » Eurydice, c’est elle. Ce texte « admirable », comme le qualifiera Marie de Heredia dans un article du Figaro, Drouot l’a écrit pour elle, elle en est certaine. Dans son malheur, elle y a au moins cette certitude d’avoir été aimée.

Hélas, en 1922, à la mort de la mère de Paul Drouot, elle se voit confier la correspondance de Drouot et découvre que ce n’était pas elle, Eurydice, mais sa sœur Jeanne. C’est, avec son infirmité, le second drame de sa vie, et elle ne s’en remettra pas. Il la confirme dans cette idée qu’elle est condamnée à aimer sans l’être jamais. Elle cherche consolation dans la religion catholique, vaine tentative : son roman « L’abbaye d’Evolayne » en témoigne, comme on le verra.

Dans sa préface au journal de Paule Régnier, Jacques Madaule (notamment spécialiste de Claudel) prétend : « Avant même qu'elle ne connût Paul Drouot, (elle) savait déjà que, capable plus que nulle autre d'aimer, elle n'était pas de celles qui peuvent être aimées. » Rien n’est moins sûr à mon avis : elle était jeune encore. Est-ce qu’on se résigne aussi facilement ? Son journal de 1912 témoigne d'ailleurs de ses attentes et du comportement ambigu de Drouot.

En 1924, son deuxième roman La Vivante Paix obtient le prix Balzac, avec celui d’André Thérive (que nos fidèles lecteurs des Ensablés connaissent bien) intitulé « Le plus grand péché ». C’est, croit-elle, le début du succès. En 1933, après trois autres romans, paraît « L’abbaye d’Evolayne » qui obtient Le Grand Prix de l’Académie Française. C’est la consécration, un peu de lumière dans sa vie, une lueur plutôt qui ne résistera pas aux années et à la deuxième guerre mondiale qui rendent soudain ses romans surannés. En 1950, son recueil de souvenirs est refusé par Plon. Le 30 novembre, elle écrit dans son journal : « Plus le moindre goût de la vie, aucun regret pour aucune chose dont je me dis : c'est la dernière fois que je la fais. » Deux heures après, par une nuit bleue et froide décembre, elle se suicide. Son journal (partiellement lisible dans Gallica) est publié en 1953.
 
Tel fut le destin de Paule Régnier, marqué par le malheur et le refuge dans la littérature qui ne lui suffira pas. Paule était trop charnelle. Elle voulait l’amour, connaître les étreintes, la joie du partage. Longtemps après la mort de Drouot, elle imagina  la vie qu'elle aurait pu avoir avec lui s’il n’était pas mort. Elle y trouva peut-être pendant un moment une satisfaction que la découverte du secret de sa sœur anéantit... On pourrait faire de cette biographie un roman qui serait nocturne et peu apprécié par les lecteurs d’aujourd’hui. On y verrait le malheur à l’état pur, la misère (elle vivait de peu), la mélancolie, les espoirs vite envolés, mais aussi, consolons-nous, l’ivresse de la littérature, le monde des lettres d’alors qu’elle approcha par Charles du Bos et Elemir Bourge, et qui n’était pas si loin de celui de Huysmans (mort en 1907, et pour lequel Paule Régnier éprouvait de l’admiration) et de Léon Bloy.
 
A la lumière de tout cela, l’intrigue de « L’Abbaye d’Evolayne » prend du relief. L’héroïne, Adelaïde Adrien, est l’épouse de Michel, chirurgien parisien revenu traumatisé de la guerre quatorze et déçu par la science. Le couple décide de prendre de longues vacances et partent en auto dans les Ardennes. Ils s’arrêtent dans les auberges, mais Michel n’est jamais content. Deux jours après, ils reprennent chaque fois la route, jusqu’au jour où ils parviennent à proximité de l’abbaye bénédictine d’Evolayne. Michel se souvient alors que l’un de ses amis, Henri Darbaud, s’y est fait moine. C’est l’occasion de le revoir. Ils dénichent un hôtel non loin de là et s’y installent. Le couple semble s’entendre à merveille. Adélaïde est toute d’admiration pour Michel, homme doux et marqué, mélancolique à ses heures. Elle veut son bonheur. C’est une femme jolie (et j’imagine maintenant combien Paule Régnier, dans sa description qu’elle en fait, aurait voulu lui ressembler) : 
 
« Elle se tenait à quelques pas de lui, le buste un peu ployé, pesant d’un seul côté sur la haute jambe moulée par la jupe blanche (…) Les cheveux très noirs, mais vaporeux comme des cheveux blonds, encadraient de leurs touffes onduleuses les joues pâles comme des perles. Les traits étaient petits, le menton délicat, un peu aigu (…) Deux plis profonds partant des narines entouraient la bouche. Ils en soulignaient la splendeur (…)  Michel tout à coup dit d’une voix mal assurée. – Ne soyez plus si belle ! ».
 
Le soir même, ils se rendent à l’abbaye pour assister à Complies et y rencontrent le vieil ami de Michel devenu Dom Athanase. Elle ne sait pas encore pourquoi, mais pressent quelque de funeste pour elle. Plutôt que de partir le surlendemain, Michel décide, avec l’accord de sa femme qui ne pense qu’à le satisfaire, de rester quelque temps près de l’abbaye. Il s’y plaît, il aime la liturgie et ses conversations avec Dom Athanase. 
 
Le parcours de Michel a quelque chose à voir avec celui de Durtal, dans « En route » de Huysmans, car le mari d’Adélaïde se sent de plus en plus attiré par la vie religieuse, réclame même de passer quelques jours à l’abbaye pendant que sa femme reste à l’auberge. Seulement, il est marié ! Le lecteur se rassure, il finira bien par partir ! Mais le mariage est-il un vrai obstacle ? Non. Le livre nous apprend alors qu’un homme marié peut devenir moine pour autant que son épouse se fasse religieuse. On voit où l’auteur veut en venir… 
Disons-le immédiatement : pour lui, Adélaïde acceptera le marché sans mesurer l’ampleur du sacrifice. Elle veut le bonheur de son mari, y aspire, et confond cette aspiration avec celle qu’elle pourrait éprouver pour Dieu. Elle va se croire croyante, jusqu’à s’apercevoir qu’il n’en est rien. La tragédie est en place…
 
« Adélaïde (…) se sentait portée à considérer la vie comme un mal, la douleur comme une chose irréparable qu'aucun paradis ne compenserait jamais. Bien qu'elle fût éprise de toutes les beautés terrestres, elle eût préféré maintenant ne les point connaître et n'être jamais née. Elle ne goûtait plus de joie que dans le sommeil, quand la longue journée achevée, elle sentait peu à peu ses pensées s'alentir, s'embrouiller, cesser enfin, à l'instant où tout le char pesant de sa vie versait dans l'abîme de l'inconscience. Elle ne soupirait que vers le vide, l'oubli, le néant. »
 
A la lecture de ces lignes, comment ne pas penser aux dernières qu’elle écrivit juste avant de se tuer?
 
Un grand écrivain, de cette histoire, aurait fait un chef-d’œuvre, mais elle est quelque peu gâchée par les considérations religieuses qui nuisent à l’intrigue pourtant très forte. Paule Régnier y convoque Pascal, Claudel, et s’embarque dans des considérations théologiques qui peuvent lasser… L’analyse psychologique de Michel est insuffisante… Mais qu’importe ? Le récit est parcouru par une sensibilité et une délicatesse qui finissent par charmer.
 
Pourquoi ne pas vous laisser tenter, chers lecteurs des Ensablés, pour passer une belle après-midi pluvieuse et grise dans la chaleur d’un texte écrit par une femme à vif, qu’on aurait voulu connaître ?

Les critiques de l’époque

Dans le journal Comoedia du jeudi 5 octobre 1933, Paul Léautaud écrit : « L'Abbaye D'Evolayne, c'est le duel entre l'amour humain et l'amour divin (…)  Thème pathétique, dont le plus grand danger était de paraître trop édifiant. Mme Paule Régnier a su demeurer sobre et humaine, donc émouvante. Certains passages atteignent à une véritable grandeur. Et cela ne rend que plus regrettables et plus perceptibles les défauts qui abîment cette œuvre. Toute une partie du livre est un peu gâchée, en effet, par un ton doctoral, où une prétention légère mais quelque peu déplaisante s'appuie sur des citations qui ne sont pas sans alourdir le mouvement. 
Mais c'est là petite chicane. Et il n'en reste pas moins que L'Abbaye d'Evolayne est un roman prenant, subtil, où quelques éclairs de torches précisent et déchirent les angoisses de deux cœurs. 
 
Dans Liberté du 09/10/1933, Robert Kemp est plus réservé : « L'Abbaye d'Evolayne » offre un thème magnifique dont l'auteur a réussi quelques variations et manqué quelques autres importantes. C'est, en tous cas, un livre à lire. Certaines pages essentielles sont solidement et finement écrites. D'autres m'ont paru un peu molles et d'un accent timide... »
 
Les nouvelles littéraires – 5/05/1934 – Edmond Jaloux : « Je crois qu'il eût été plus sage pour Mme Paule Régnier de ne pas pousser les choses aussi au noir et de donner à son roman une fin moins éclatante, car si l'on se place au point de vue de la composition générale du livre, ce dénouement théâtral, puissant, emporté par un grand souffle, fait au livre une sorte d'apothéose qui aura satisfait certainement beaucoup de lecteurs. J'aurais cependant conseillé à Mme Paule Régnier quelque chose de plus humble et de plus conforme à la logique des faits, puisque c'est à ce régime-là qu'elle a voulu soumettre son œuvre. Du moins, cela lui a-t-il donné quelques-unes des belles envolées des dernières pages. »

L’excelsior du 7/07/1934, toujours Edmond Jaloux : (…) l'art de Mille Paule Régnier ne s'est jamais élevé si haut, ni si intensément que dans l'Abbaye d'Evolayne, que l'Académie française vient de distinguer et qui a l'avantage de traiter un sujet neuf et l'audace de le traiter jusqu'au bout.

Dans l’Action française du 26/10/1933 Robert Brasillach écrit : « L'abbaye d’Evolayne est donc un roman de l'amour conjugal. Ne croyez pas qu'il s'agisse d'adultère: pas de troisième personnage dans le drame, ou du moins pas de troisième personnage humain. C'est un roman de l'amour conjugal, au même titre, M. Thibaudet l'a fait remarquer, que Polyeucte. Et voilà bien son intérêt. On peut sans doute lui faire beaucoup de reproches. Nous n'en aimons guère le titre, qui semble convenir à on ne sait trop quelle littérature édifiante. Le début non plus n'est pas très favorable à l'auteur (…) Tout cela est trop rapide, et surtout plein de maladresses, écrit dans un style un peu terne, un peu douceâtre (…) il convient d'ajouter que le sujet en est extrêmement original, et que Mme Régnier l'a traité avec une émotion et une délicatesse qui nous touchent. 

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Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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Thilliez exhume les sordides secrets du grand Nord canadien

2016. Le Grand Nord du Canada. Celui dont l’accès ressemble aux cercles concentriques de l’enfer dantesque. Ces villes si éloignées de la civilisation, qu'elles incarnent l'ultime étape avant la fin du monde. Et des températures négatives hors norme. Telles qu’orteils et doigts ne connaissent pas même le stade des engelures : ils tombent directement… 

12/05/2024, 19:03

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BuzzKill, héros sans pouvoirs s'il n'est pas drogué ou ivre

Je confesse une réelle passion, survenue voilà quelques mois, pour le scénariste Donny Cates. Assez peu intéressé (en tout cas pour le moment), par le travail d’auteur qu’il a pu réaliser dans les grandes maisons de comics, j’ai remonté le cours des œuvres publiées chez Dark Horse Comics et Images Comics. Motif ? Elles ont déployé les bases d’un univers personnel et extrêmement puissant.

12/05/2024, 13:06

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Les secrets de la jeunesse enfin dévoilés 

BONNES FEUILLES – Vieillir en pleine forme, sans recourir aux médicaments, le plus longtemps possible ?  Le Dr Christophe de Jaeger, grâce à ses compétences en médecine et en recherche, a élaboré une stratégie claire et exhaustive pour maintenir sa santé à tout âge.

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À Strasbourg, des expérimentations médicales sur les prisonniers

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11/05/2024, 08:30

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La vraie histoire des corsaires, de Surcouf au Sea Shepherd

BONNES FEUILLES - Dominique Le Brun, écrivain renommé spécialiste du monde maritime, explore dans son dernier ouvrage la saga captivante des corsaires. 

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Churchill et le D-Day : les secrets du Débarquement  

BONNES FEUILLES - Ce nouvel ouvrage apporte un éclairage original sur l'histoire des préparatifs secrets du Débarquement de Normandie, en exploitant les archives personnelles de Winston Churchill. 

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Dans l’univers de Valiant, que propose l’éditeur Bliss, Gilad occupe une place particulière : celle de soldat immortel – aka Le Guerrier Éternel – présent depuis la nuit des temps (et peut-être même dès l’aurore de la nuit des temps…). Il protège l’Humanité, certes, mais avant tout le géomancien. Dans cet épisode, c’est plutôt LA géomancienne… Tama, que l’Impératrix Virago a décidé de dévorer. Parce qu’elle est comme ça, Virago, elle bâfre de l’énergie vitale…

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Son titre l’indique : le premier volet du nouveau cycle romanesque de Jean-Philippe Toussaint, La Clé USB, paru en 2019, est une nouvelle version du livre sur rien dont rêvait Flaubert. Par Galien Sarde. 

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En janvier dernier, la collection de la Pléiade rééditait les deux volumes - de 1993 et 1994 -, de l’oeuvre complète de Pierre de Ronsard, le prince… de la Pléiade. La bande de poètes du XVIe siècle cette fois. Plus proches des meilleurs rappeurs actuels que nos poètes d’aujourd’hui, faut bien s’en rendre compte. Leur projet : sublimer la langue méprisée, la réinventer, lui donner de la chair, lui injecter du sang, la faire battre comme un coeur...

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BONNES FEUILLES – Cinq adolescentes se retrouvent échouées sur une île déserte. Oscillant entre les impératifs de survie et les interrogations identitaires, ces jeunes héroïnes traversent la frontière de l’enfance pour atteindre l’âge adulte, sous la plume habile de Kim Fu. Traduit de l’anglais par Annie Goulet, ce roman d’aventures tisse une trame narrative captivante.
 

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BONNES FEUILLES – Dans cet essai, Pierre Veltz explore et met à jour les dynamiques économiques, écologiques et territoriales de notre monde en mutation. 

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Zéroman tome 1, huitième publication d'Osamu Tezuka chez Flblb

À l’écart des hommes qui ne cessent de s’entretuer, une espèce animale s’est développée depuis des siècles pour devenir bien supérieure à celle des humains. Osamu Tezuka signe avec ZéroMan une huitième publication chez les éditions FLBLB.

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Balade sensuelle et poétique, aux côtés de Marion Jdanoff

Avec Baguenaudes, Marion Jdanoff nous convie à une réflexion plastique et poétique sur la question de la représentation de l’érotisme. Elle développe un dictionnaire formel construit autour de multiples recherches sur le rapport au corps.

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Phase finale Tome 1 : Desmodus Sapiens

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BONNES FEUILLES - La Chartreuse de Naples commence lorsque le marquis Alessandro de Paladini arrive dans une Naples florissante, alors la deuxième ville d’Europe, avec dans ses bagages, le tableau Le Mariage de la Vierge : une toile de l’atelier du Tintoret, peintre à Venise vers 1550. C'est ce tableau, doté de pouvoirs exceptionnels, qui en est le narrateur de cette histoire.

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La Parole aux négresses, œuvre pionnière du féminisme noir

BONNES FEUILLES - « Oui, il urge de te lire et de te connaître. Il urge de citer ton travail et de le replacer dans une généalogie des féminismes, dans une histoire des féminismes noirs où il a sa place entre les théorisations du Combahee River Collective, bell hooks, la matrice des oppressions de Patricia Hills Collins et l’intersectionnalité tel que vulgarisé par Kimberlé Crenshaw. » 

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Allumeuse, une histoire de la séductrice

BONNES FEUILLES - Christine van Geen, philosophe, explore et déconstruit la figure controversée de l'allumeuse dans son essai destiné au grand public, à la fois libérateur et exigeant. L'autrice examine les mythes, les contes, le cinéma, et même les faits divers, anciens et récents, pour remettre en question et réhabiliter la figure de la séductrice, lui redonnant ses lettres de noblesse.

05/05/2024, 07:30

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Le guide pour améliorer sa santé, regagner de l'énergie, cultiver la gratitude

BONNES FEUILLES - Imaginez transformer les activités quotidiennes comme se réveiller, marcher, ou prendre une douche, ainsi que les interactions personnelles telles que consoler un ami, en moments de pleine conscience envers soi-même et les autres. 

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Un truand planqué dans le Jura pour se faire oublier, “l'arrêt curé”

Quand on merde, dans certains métiers, il importe de se faire gentiment oublier. Un plombier qui provoque un dégât des eaux, par exemple, deviendra surveillant de piscine. Mais un homme de main tuant le type qui n’aurait pas dû mourir… Lucien n’a plus le choix, pour échapper à son patron : il troque ses baskets contre une soutane, et une nouvelle vie…

04/05/2024, 22:41